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[maxy_mome]

1.

Il suffit d’un regard et nous partons à rire
Les autres nous toisent, ils ne comprennent rien
Un haussement d’épaule exprime leur dédain
Pour ces deux rigolos, leurs visages est de cire

Ces graves personnages ont acquis l’air hautain
Sur les bancs de l’ENA la faculté du pire
Ne connaissant les gens que pour mieux s’en servir
La manipulation outil de gagne-pain.

D’interventions aiguës nous nous passons la balle
Un coup toi, un coup moi, et c’est un vrai régal
De voir la confusion s’instaurer aux débats

Dispenser l’anarchie à ces sujets austères
User de l’ironie, provoquer la colère
La réunion close, nous rirons aux éclats.

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2.

Dans la rue encombrée la foule se bouscule
Nous n’avons nul besoin de s’être concertés
Pour aider cette vieille à changer de côté
Il n’y a pas d’effort lorsque l’amour stimule

Comment sais-tu toujours à quel moment ôter ?
Ces voiles qui te couvrent, non pour la canicule,
Mais pour t’offrir à moi alors que je calcule
Le propice moment pour goûter ta beauté

Je sais aussi comprendre au son de tes accents
Ton envie de silence et ton désir croissant
J’entre tout doucement au cœur de tes fantasmes

Nul besoin de parler nos âmes se comprennent
La connivence est née, nous avons nos antennes
Notre vie s’est mutée en continuel orgasme.

Lorsque tes yeux voilés d'un étrange regard
se fondent au silence des mots sur l'oreiller
je sais que tu es là, je sais quel étendard
tu tisses de ton rêve étrange, je le sais.

Si ta main me rassure de loin d’un geste tendre
De près elle me susurre ces mots que tu retiens
Inutile discours quand je sais sans t’entendre
ressentir tes douleurs par ce solide lien.

Un poème discret, quelques mots qui s’abstiennent
Un vers un peu amer, ou un éclat de rire
Je sais et tu le sais, simplement sans rien dire.

Qu’importe le chemin, demain quoiqu’il advienne
Nous serons là tous deux, à sourire au bonheur
Connivence des sens, complicité du coeur .

[heloise]

Chuuuuuuuuuuuuttttttt !!!!
Je ne saurais interrompre ce tendre échange
Juste pour dire à Max que j'ai beaucoup aimé
Bises à tous deux

[maxy_mome]

Heloise,
Le thème de la connivence s'enrichit lorsqu'il s'élargit, et la complicité c'est la seconde boucle d'oreille. Merci pour ton appréciation

Bises du jour
Max

[maxy_mome]

Le regard des autres s’est attardé sur nous
Et ils ne peuvent voir rien de plus qu’une ombre
Car toujours enlacés notre reflet est nombre
Premier, unique et noir tel d’une noix le brou

Dans un ciel si serein que les étoiles encombrent.
Vers les constellations nous plongeons sans tabou
Parmi les météores nos comptons les cailloux
Et entre les soleils nous perçons la pénombre.

De retour sur la terre et dans notre cachette
Au coin d’un feu radieux où flambent des bûchettes
Nous consommons nos corps jusqu’à satiété.

Et qu’importe demain, qu’importe l’avenir
Si chaque jour passant nous pouvons nous unir.
Soyons seuls au monde dans cette société.

Souvent j'ai regardé à travers les persiennes
le vent qui s'engouffrait dans le feuillage vert
d'un printemps qui fleurit alors que pour nous viennent
les couleurs de l'automne, prémices de l'hiver.

Mais qu'importe le temps qu'importe les années
tes yeux sont mon présent ta bouche mes matins
et si le soir qui vient ravive la chambrée
c'est t'avoir près de moi qui réchauffe mes reins.

Et j'en oublie alors les affres de la vie
mes rides, mes douleurs et mes cheveux gris blancs
quand ta main s'y promène encor' si doucement.

A toi qui chaque jour fait revivre l'envie
je veux donner toujours ces tendres sentiments
d'un coeur qui ne vieillit jamais s'il est aimant.

[maxy_mome]

Une autre connivence très ancienne


Quels bouquins as-tu lus ? me demandait mon père
J’avais onze ans alors, et lui quarante-deux
Il me fallait répondre à ce parent curieux
Et nous parlions alors de ces trois mousquetaires

D’Artagnan le héros n’était pas le plus vieux
Portos et Aramis, je n’en avais que faire
Athos intéressant car comte de la Fère
Mari de Milady aux objectifs odieux

Et nous partions en guerre à l’ennemi Anglais
Et contre Richelieu et ses sombres projets.
Et le temps à passé sur ce cher souvenir…

T’en souviens-tu Papa des livres de Dumas ?
De son noble roman qui ne peut pas mourir.
Les tombes sont glacées, triste panorama !

Le Jardinier


Il faut parfois du temps pour se retrouver.

Dans le jardin de tes baisers
Doux jardinier de mon enfance
J'ai éclos à l'aube rosée
Un beau matin d'un jour de chance

Tu m'as semée un soir d'automne
Sous une haie de frais lauriers
Aussi jolie qu'une anémone
Ce doux prénom tu m'as donné

J'ai poussé dans l'hiver si froid
Bien au lovée au creux de tes branches
Le coeur battant, parfois d'effroi
Tu as passé tant de nuits blanches.

Quand le printemps m'a fait si belle
Qu'un jeune faon ma enlevée
A brisé ma jeune corolle
Contre ton coeur m'as consolée.

Et à l'été de ma jeunesse
Je t'ai quitté pour un ormeau
Le soleil se faisait si chaud
Tu arrosais mes jeunes pousses.

Et les saisons ainsi défilent
Tu as toujours dans ton jardin
Travaillé dur chaque matin
Avec tendresse pour ta fille

Doux jardinier de mon enfance
Tu as quitté notre jardin
Même les fleurs ont du chagrin
Papa j'ai mal de ton absence

[Condor]

Impressionnant ! Chapeau bas !

L'ENA est un verger ou beaucoup de fruits sont pourris.

AMITIES SERGE

Merci à vous deux ...

[maxy_mome]

D’un forum à l’autre je trouve des amis
Nous échangeons des mots ou en vers ou en prose
A travers internet il y a je suppose
Grande sincérité que filtre ce tamis

Les poésies disent les malheurs et leurs causes
Elles reflètent bien le cri des insoumis
Le chagrin morose de l’amour compromis
Le besoin d’épancher un cœur qui se repose.

Mais je suis misanthrope et n’aime pas les gens
A l’individu seul, au malheur indigent
S’arrête mon regard et j’offre le partage.

Les élans moutonniers des foules m’indiffèrent
Spontanés, dirigés, je n’en ai rien à faire
Je n’ai qu’un seul ami sur mon petit nuage.

Belle écriture pour un vieux primate misanthrope.

AMITIES SERGE

[maxy_mome]

Merci Serge,
Ton com est bien sympathique, il nous encourage à poursuivre ce thème dans toute son acception.

Amitiés
Max

Je ne voudrais pas m'immiscer, mais j'ai trouvé cet échange poétique fort bien venu, intéressant et, ma foi, peu banal.

Quelle énergie poétique, bravo !!

merci à vous tous lecteurs et commentateurs (ça fait toujours plaisir un passage notifié Alkor tu ne déranges point au contraire !)

En réponse cette fois je vais saluer en passant un nouvel arrivant qui se reconnaîtra ... je pense ... en remodelant un petit texte ...

Je demande pardon à Monsieur le La Fontaine ....

Maître Maxou sur un forum planqué
brillait chaque jour sans ambage
Maître Roseau par les mots alléché
Lui tint à peu près ce langage :
Hé ! salut, Monsieur Maxou
Que vous écrivez bien ! que sont jolis vos mots
Sans mentir vous êtes le plus sage
Et si vous me laissez juste une page
A vos pieds je me ferais pantois
a ces mots Maxou sent gonfler son moi,
et pour montrer qu’il est le roi,
laisse entrer le blanc-bec, ouvrant tout grand la voie.
Le Roseau s'assit
et dit :
« mon vieux Maxou apprenez à vous méfier des jeunes mâles trop honnêtes
Cette leçon vaut bien qu’on vous mette à la retraite !

Maxou furax alors lui dit,
Mon gaillard un Maxi
jamais ne rompt même s’il se plie !

[roseaupensant]

Oserais-je à mon tour venir tracer mes vers,
Lorsque deux bons amis Violaine et le Grand Max
Se sont à qui mieux mieux, affrontés sur cet axe;
Que pourrais-je dire de plus qui ne soit point vulgaire ?

Tout d'abord un salut à tous les forumeurs,
J'aurai dû il est vrai commencer par cela
Mais les roseaux-bavards mettent les pieds dans l'plat ..
J'entre en ligne sans mot-dire et m'immisce à cette heure !

C'est que je suis un vieux, un roseau qui se traîne
Qui depuis tant d'années se prenait pour un chêne,
Qu'il se croit tout permis, vaniteux et sans gêne.
Si je me trouve ici, c'est la faute à Violaine.

Allez donc auprés d'elle ou du Max toujours Môme,
De la douce Charline vous plaindre de ma présence,
Ils m'ont dit qu'en ce lieu j'y ferai pénitence,
Car des plumes de talent en on fait leur royaume.

Vous disiez " connivence ? " le thême à l'évidence
Est sujet d'élégances, oblige à révérence.
Ces deux-là ont tout dit, je me sens tout petit
Mais ce que je sais bien, c'est qu'ils sont mes amis.

:-))

[roseaupensant]

Pas plutôt qu'arrivé, et me voici chambré !
Violaine nous met en boîte façon de La Fontaine,
Avez-vous remarqué cette belle mise en scène ?
Des histoires de fromages ? entre nous c'est madré !

La Dame tel Lucky Luke, tire plus vite que mes " pieds.. "
A peine ai-je dit bonjour que me voici sommé
De montrer patte blanche à l'endroit, à l'envers ..
Eh! bien soit je me tais pour lire vos...commentaires

Ayez pitié du bizuté par..connivence
Que pourrait-il vous dire, pour entrer dans la danse ?
" Il se tient bien à table, entend sans sonotone,
Se plait à rimailler..que chacun lui pardonne ".

:-))

Mon cher votre arrivée n'est pas tel l'éléphant
en ce forum bien fait ne brise porcelaine
vous êtes bienvenu vos vers sont élégants
et ravissent toujours votre amie Violaine.

Les années qui ont su en vous fraicheur garder
des mots et des idées sont votre grand atout
ami j'ai grand plaisir de vous avoir croqué
pastiche d'une fable pour Roseau et Maxou.

Malgré le temps, l'absence et toutes les distances
l'amitié est un lien qu'on ne saurait briser
quand tout au bout du fil c'est vous qui retenez

Bienvenue donc ici. En cette circonstance
ami Roseau penchant ! oups ! erreur de diction
je ne peux résister à vous lancer le pion !

:-D
Continuez je reviens...!

[roseaupensant]

Maître AlKor, mes devoirs, à Seigneur tout honneur
Je découvre votre invite et me frotte les mains,
Il faut que je vous lise pour mon plus grand bonheur,
Afin de m'informer des usages dés demain.

Mais j'ai une inquiétude, Violaine expliquez-moi
Il semble que l'on ne puisse poster ici, ma foi,
Que deux quatrains par jour !.. aurais-je mal compris ?
Si tel était le cas j'en serais fort marri.

Vous me lancez le pion comme on lance un bouée,
Je patauge et je coule sans votre aide gaillarde,
Merci de l'avoir fait..et que dieu soit loué
Pour m'avoir en ce sîte confié en votre garde .

:-))

[maxy_mome]

Bienvenue RoseauPensant

La connivence était le thème retenu
Et le jeu convenu valait bien la chandelle
Il nous fallait trouver la rime la plus belle
Pour nouer l’amitié avec des inconnus.

Le pari tel un chant lancé comme un appel
A trouvé son écho et tous sont bienvenus
Donnez-nous vos poèmes d’artistes ou d’ingénus
A tous nous formerons une grande chapelle

Voici venir à nous un Roseau tout nouveau
S’il penche encor un peu et s’il courbe le dos
C’est pour mieux investir ce salon du forum

Voyez ses premiers vers pleins de verve et d’humour
Il prend vite sa place avec nous le bonhomme
Accueillons parmi nous ce roi du calembour !

[roseaupensant]

Merci bien Maître Max, ton propos indulgent
Met pour moi en ce jour, la barre vraiment trop haut.
J'ai lu Seigneur AlKor sur son blog, quel talent !
Sa culture est immense et fait courber mon dos.
Voilà ce qui s'appelle poësie et rigueur
Et sur ce terrain là mon souffle manque d'ampleur.
Aussi ne m'en veut pas si je me fais discret
Il faut savoir dans quelle catégorie tirer.
La mienne n'est que futile, plus prés du chansonnier
Un peu comme les guignols, s'il s'agit de rimer.

:-))

J'ai lu Seigneur AlKor sur son blog, quel talent !
Sa culture est immense et fait courber mon dos.

Dis, RoseauPensant, ne te moque pas de moi... !
Ma culture est immense ??? Tu plaisantes, et surtout ne courbe pas le dos, ça me ferait de la peine !!
:-D

Et j'ajoute une citation du brave La Fontaine :
"Quiconque a beaucoup lu
Peut avoir beaucoup retenu..."

[roseaupensant]

Merci pour ton salut, grand maître, mais comme dit La Fontaine :

"..peut avoir beaucoup...." car tout est dans le" peut " pour moi ce serait peu...

Amitiés.

Parlons alors Messieurs de haute connivence
jamais l'un ne s'en va, sans que l'autre ne suive
Un Roseau qui badine, un môme qui arrive
les voila repartis dans une folle danse.

Oyez ! les deux jouteurs à qui l'ultime gant ?
celui qui met à bas l'ardeur du pugiliste
je ne vois de gagnant dans aucune des listes
vous paraissiez plus verts dans vos joutes d’antan.

Et si nos deux amis ont sorti leur épée
S’ils font de la fumée, de feu vraiment n’embrasent
Leur combat est égal, jamais ne les divisent
Car ils n’ont pour estoc, que des mots d’amitié.

Si un jupon s'en vient, aguicher d'un sourire
Ils se mettent à piafer, tels de fier Artabans
mais surtout ne croyez pas qu'ils sont combattants
ils feintent d'un pamphlet, et d'un éclat de rires !

Mefiez-vous mesdames, de vous laisser piéger
S'ils vous envoient des fleurs, et jaloux se querellent
c'est pour mieux vous croquer, et attirer les belles
dans les filets serrés de leur complicité.

[roseaupensant]

" Ils étaient deux amis et Violaine les aimait ",
( Si Jacques Brel l'avait su nous serions sa chanson.. )
Fendant les mêmes eaux, ensemble nous nageons,
Les rimes nous suffisant avec ou sans guillemets.

Fort heureusement pour nous le destin nous épargne
Pour faire des fins sans fin, sans nulle trace de hargne.
Quelque soit le forum nous avons nos ébats..
S'ils se font en public, nous n'en rougissons pas !

:-))

Ah ! que n'ai-je plus de temps,
Et autant de talents,
Pour savoir, en une stance
Partager votre connivence

Amitiés

[roseaupensant]

Vous venez de le faire et de belle façon !
Sans autre formalité, vous êtes du bataillon.

Bienvenue donc, chez les bretteurs de quat' sous-verres !
Vous voici Eludra, devenu ( e ? ) mouquetaire.

:-))