195 replies to this topic

[Artemisia]

Féfé, je te suis complètement dans ce que tu dis , sur la mort, le rituel et la lumière.

Oui Novalis, comme Orphée, voulait rejoindre sa bien aimée dans la mort. dans le III° hymne à la Nuit, il raconte comment, se trouvant une nuit sur la tombe de Sophie (il passait ses nuits sur la tombe de la bien aimée) elle lui est apparue comme un être de lumière, et à partir de ce moment il eut la certitude de sa mort prochaine.

La clé est dans
l'interprétation
du mythe telle
que Mozart y a eu accès.

Dit Maud, qui passe de temps en temps prendre de nos nouvelles.

Attention, elle ne dit pas version, elle dit interprétation...

Faudrait peut-être chercher des auteurs ayant écrit sur le sujet au XVIII° siècle ????....

A vous les studios...

Artemisia

[Félice]

Ben... si ça tombe, il a eu accès à des interprétations qui n'était pas de ses contemporains. Mozart est bien du style à s'être documenté. Ou bien à avoir été influencé peut-être par les interprétations qu'on en donnait dans ses cercles d'amis ou familiaux.

Il faudrait tomber sur une biographie hyper détaillée où on parle de la façon dont il a appréhendé le mythe d'Orphée. De toute façon, La Flûte Enchantée fut donc une commande de... je sais plus qui, tu l'as dit plus haut... enfin d'un franc-maçon, quoi.

Alors on touche au but.

J'ai déjà la nostalgie... vois-tu comme on ne sait pas profiter de l'instant présent ?

Je pars en repos dans mes montagnes d'Alsace. Je reviens Dimanche. Attends-moi pour trouver le trésor, hein !
Parce que je ne suis pas certaine d'avoir une connexion vosgienne.

On y est presque !

A vous les studios.

Féfé.

[Félice]

Hihihi... t'as vu, Michel a remonté mon texte "maetro" avec comme avec comme sous titre "texte promo pour le topic de Maud".

Ce texte date un peu, je l'avais écrit à cause de la discussion sur le forum (la musique et la poésie)... c'est marrant qu'il remonte juste maintenant... pour Le Maestro Mozart. Mais il est pas très bon (zut de zut...).

A vous les studios.

Féfé.

[Artemisia]

Oui, j'ai vu et j'ai souri: pour moi il n'est pas de hasard, ni de coïncidences pures. Cela signifie quelque chose.
C'est ce que Jung appelait de la synchronicité: deux événement complètement indépendants et qui on pour seul rapport le sens.

Bon, mais revenons à notre orphée...

J'ai pensé à une chose: Haydn et Mozart étaient très amis, a tel point que Mozart l'a arainné pour qu'il soit initié chez les Maçons.
Or Haydn a écrit un Orphée... je vais aller cherche par là, voire d'où il s'est inspiré, qui a éctit le livret, etc...

Et Mozart a pu avoir aussi accès aux textes anciens...

Moi je pars aussi ce week end, retour seulement lundi soir ! Alors, oui, je t'attendrai, sois sans crainte!

A vous les studios

Artemisia

[Félice]

Si je trouve des infos, je les note là... mais le trésor... on verra si on y arrive la semaine prochaine.

Youhou !

A vous les studios.

Féfé.

[Protoss]

j'aime beaucoup...

Protoss

[Artemisia]

Si je trouve des infos, je les note là... mais le trésor... on verra si on y arrive la semaine prochaine.
Youhou !
A vous les studios.
Féfé.

Cette fin de semaine au calme va nous faire du bien, nous reviendrons avec les idées claires !
Mais pour le trésor, oui, ne le perdons pas de vue!

Voici les dernières nouvelles du front:
Haydn a fait une version tout à fait classique d'orphée. rien de spécial par rapport à ce que nous avions trouvé.

Les 3 oeuvres de la fin de la vie de Mozart sont:
la clémence de Titus
La flûte enchantée
Le requiem

Et ces trois oeuvres (cf le triangle maçonnique) sont considérées comme son testament spirituel.

D'autre part, quand je disais que la flûte enchantée était une oeuvre féministe, je ne croyais pas si bien dire, car voici ce que j'ai trouvé:

"Une seule ombre à ce tableau - la moitié de l'humanité en est exclue, précisément celle dont « les Noces de Figaro » revendiquaient les droits -, les femmes. Le débat est vif entre francs-maçons viennois. L'attitude misogyne des prêtres, dans la « Flûte », reflète l'opinion qui prévaut ; mais l'avis de Mozart est différent : il veut battre en brèche la « tradition » maçonnique en lui opposant une tradition égyptienne, plus ancienne : Héliodore d'Emèse n'a-t-il pas représenté une initiation double, masculine et féminine, dans ses « Ethiopiques » ? Tamino et Pamina suivront cet exemple.
Mozart, donc, n'est plus tout à fait satisfait de la franc-maçonnerie, qu'il connaît au moment où, précisément, éclate la Révolution française. Il ne veut pas se contenter de penser ; il veut agir, instaurer l'ère nouvelle de la franc-maçonnerie mixte. Il commence même à en rédiger les statuts ; mais la mort l'empêche de poursuivre. "

http://mymozart.free...ancmaconmoz.htm

Et si orphéo luminosa était dans ces statuts que Mozart a commencé à rédiger ????

Bon, à vous les studios

Tschüß
et bon séjour sur la ligne bleue...

Artelice

[Artemisia]

La suite:

Mozart veut ouvrir une Loge accessible aux femmes : elle s’appellera « Grotta », la grotte.
Les tâches sont réparties entre plusieurs membres,amis et frères, afin de hâter les préparatifs. Constanze participe au projet, donne même de son temps pour effectuer quelques démarches administratives. Enfin, les femmes pourront accéder à l’érudition des francs-maçons !

Et losqu'il meurt, il laisse Constanze hébétée, hystérique ; elle s’allonge auprès de lui pour tenter d’être « contaminée » par son mal. Elle fouille les cachettes sous le plancher, à la recherche des documents de « Grotta ».
Il n’y a plus rien à faire, car personne ne défendra ce dossier comme Wolfgang souhaitait le faire ; personne n’est aussi motivé qu’il l’était, car tous, sont assez satisfaits de tenir leurs épouses loin de la « connaissance ».

Et une version de l'explication de la mort de Mozart serait un empoisonnement criminel, à cause de ce projet qui gênait l'empereur (ennemi des francs maçons).

La suite au prochain numéro.

Artemisia

[Desmaudesmots]

Il est bien vrai
que la femme
a un rôle central
dans l'histoire

Au travers
du mythe d'orphée
non-dit
de la flute enchantée

Mozart alterne
des personnages
masculins/féminins
féminins/masculins

C'est un opéra politique
Extrêment moderne
dans l'intention
dans l'air du temps

N'oublions pas
qu'en France
Au même moment
c'est la Révolution

Il reste à
comprendre
le sens
de cette formule

Directement
reliée
au mythe
d'Orphée

Moi aussi je pars
Je serai de retour
mardi
Bon week end

Amitiés

Maud

[Félice]

Bon... j'ai bien tout suivi... Arté, ton lien est hyper.

Et cette histoire de statut créé est une piste qui me semble chouette. Il faut qu'on creuse. Il me semblait bien avoir lu des choses sur la question de la place des femmes dans la franc-maçonnerie... mais c'était au départ de mes recherches et je ne me souviens plus du lien. Zut.

Zut !

Pour ma part, je suis actuellement au creux des plus belles collines du monde... ligne bleue sur l'horizon... et le voisin a bien voulu me laisser accéder à sa connexion. Peut-être trouverais-je de la doc dans la nuit.

Politique... féminisme... testament... révolution... révolution... contexte de l'époque... la lumière comme une ouverture sur l'autre (inexistant jusqu'ici)... la lumière agit sur Orphée...

le triangle...

Bon... je stoppe. On verra la semaine prochaine.

Tchüss à toutes les deux.

A vous les studios.

Féfé.

[Artemisia]

Un petit coucou avant de partir.

Y aurait-il un rapport avec l'expression "les lumières," le siècle des lumières, l'Aufklärung ????

Je pars vers une autre belle ligne bleue: celle de l'océan Atlantique, au large de la Bretagne...

Et chacune de nôtre côté, sous des cieux éloignés, nous seront proches par la pensée.

Bisous
Artemisia

PS: Tu as remarqué, Felice, encore une synchronicité, "la grotta", et nous, on est dans notre caverne...

[JeanGorzar]

quelle nana !

+ de 130 coms
et ben !
objectif 1000 ?

bonnes vacances

[Félice]

Coucou.

Bon, Arté, je sais que tu rentres ce soir toi aussi. Je suis au taquet.

Alors voilà... j'ai lu beaucoup sur l'initiation... j'ai appris sur les symboles, les nombres, les degrès, etc... Mais rien sur Orphéo Luminosa.

Il semble que la lumière... est accessible par le symbole, l'abstrait. L'aphysique.

"Pour l'Apprenti Franc-Maçon, entrer dans le monde des symboles c'est passer de l'ombre à la lumière, c'est vivre le mythe des commencements, c'est renaître à son âme et voyager dans un espace sacré qui sera le chemin de la réunification. L'Apprenti Franc-Maçon se construit à la lumière du symbole"

Je vous conseille à tous la lecture attentive de tout ce que l'on peut trouver sur la Franc-Maçonnerie sur Wikipédia. C'est passionnant.

Par ailleurs, je crois que cette spiritualité est fort proche du Bouddhisme en un sens. Cette recherche d'illumination. Et ce cheminement intime, intérieur. Bon, ceci dit, il y a tout de même de grandes distinctions à faire.

Bref... masculin/féminin, on en était là.

Et devinez quoi ! En parlant ce week end avec un proche, je m'aperçois que l'une de ses connaissances est justement "franc-maçon". De suite, j'ai fait passer un mail... mais on m'assure que la question est délicate, que les secrets sont de rigueur et qu'on n'en dira pas plus que ce que l'on est autorisé à en dire...

Alors voilà : j'attends une réponse de ce côté là.

L'écoute de La Flûte Enchantée ne m'a point aidée. Enfin... ça a fait du bien à mes oreilles et à mon esprit, certes, mais ça ne m'a pas avancée concernant la question qui nous occupe.

A vous les studios.

Féfé.

[bohemia]

je reviens lire ce voyage dans l'histoire et le mythe...

[Félice]

Il est bien vrai
que la femme
a un rôle central
dans l'histoire

Au travers
du mythe d'orphée
non-dit
de la flute enchantée

Mozart alterne
des personnages
masculins/féminins
féminins/masculins

C'est un opéra politique
Extrêment moderne
dans l'intention
dans l'air du temps

N'oublions pas
qu'en France
Au même moment
c'est la Révolution

Il reste à
comprendre
le sens
de cette formule

Directement
reliée
au mythe
d'Orphée

Bien... le masculin/féminin. Finalement, c'est l'alternance... ou bien l'hésitation entre la Nuit (la reine de la nuit) et le Jour (Sarastro). Quel est le chemin initiatique ?

Le contexte, oui, le contexte.

Je trouve par bonheur le numéro spécial Mozart de "classica répertoire" :

"A cette époque, pour un artiste ou un intellectuel, c'était aussi évident que d'adhérer au parti communiste français dans les années 1920/1950. C'était revendiquer sa différence par rapport à l'aristocratie jalouse de ses privilèges et la grande bourgeoisie forte de son pouvoir économique et bientît politique.
(...)
Les valeurs maçonniques correspondaient aux idéaux des Lumières. (...) Tout en les prônant, elle était aussi le havre d'une certaine élite contre le pouvoir impérial et la tyrannie sous toutes ses formes."

etc, etc.

Bien. Mais il semble que Mozart n'était pas vraiment "politisé". Il était libre et de ce fait, dans le contexte de l'époque, était pris pour un révolutionnaire. Mais non. La perspective était beaucoup plus large et beaucoup plus spontanée chez lui.

Alors le rapport avec Orphée...

La femme a un rôle central...

Mozart a souvent été amoureux... certes, alors nous n'allons pas nous en sortir comme ça. Le sens est symbolique. Mozart a soutenu l'entrée des femmes en maçonnerie. Des loges féminines ont pu s'ouvrir suite à ça.
Orphée... ne peut être initié que parce qu'il cherche une femme. C'est une femme qu'il vient chercher aux Enfers. Est-ce par elle que se fait la Lumière...

Bon. Je continue de réfléchir. Et j'attends des nouvelles de ma botte secrète, qui pourrait peut-être nous dire le fin mot de cette histoire (hihi).

A vous les studios.

Féfé.

[système général sériel]

Vive la Bretagne libre et Napoléon


A Roma !

[Artemisia]

Bonjour tout le monde !
ben nous revoilà en forme comme jamais !

Je n'ai pas beaucoup avancé.
Mais quelques lectures m'ont donné des idées.
Si je relis maintenant le poème de Maud, j'y trouve autre chose que ce que j'y avais vu la première fois, c'est étonnant , c'est comme un rideau qui se serait levé.

Voilà.
j'ai lu que dans certaines loges, lors de l'initiation, l'apprenti devant entrer à reculons dans le sanctuaire, et le sanctuaire est vide: il n'y trouve pas autre chose que lui-même.
Et cela m' a fait penser à toute la deuxième strophe du poème de Maud.
Et aussi au "non, Orphée, il ne faut pas se retourner..."

Et le dernier vers de la première strophe, si on le relit maintenant avec tout ce que nous avons trouvé, sur les loges féminines, etc... il est intrigant, non?
"et craint pour ta liberté "...
peut-être une piste à explorer.


Quant aux deux dernières strophes, on dirait la mort transfigurée, une mort à la Novalis, l'âme qui entre dans le sommeil éternel, mais dans la sérénité, la lumière, et qui reste éternelle gràce à la musique.


Mozart vit éternellement dans sa musique. Et nous qui l'écoutons, nous ressentons les mêmes émotions qu'il a vécu et nous a transmis.

Bon, faut que j'aille travailler, maintenant.
Artemisia

PS:
Je suis en train de relire un roman de Gustave Meyrinck, un post-romantique. Et savez-vous comment est mort cet écrivain ?
Son fils, atteint de paralysie suite à un accident de Montagne, s'était suicidé 6 mois avant.
Un soir de décembre, Gustave Meyrinck prit sereinement congé des siens et monta dans sa chambre, il s'installa dans un faiteuil devant la fenêtre ouverte, torse nu malgré le froid (en Bavière en décembre). Il mourut au petit matin comme il l'avait annoncé, en regardant le soleil levant.

[Artemisia]

Cette nuit
J'ai rêvé
De la clef
De l'énigme

C'était clair
Lumineux
Evident
Comme une révélation
Et magnifique
Comme un mythe originel.

Mais voilà,
Je me suis
Bêtement
Réveillée.

Et j'ai tout oublié.


Artemisia

[mounette]

Moi aussi j'aimerais parler de plaisirs démaudés, de piano, de musiciens, mais mes hormones me taraudent, le bas des reins me grille. Je te comprends Eurydice, il est inconcevable de ne pas te retourner pour identifier qui va te ronciner. Ton poème est une perle de fille esseulée de la petite bourgeoisie, mais les commentaires sont tout ce que j'aime en poésie : un vide qui nous suspend au-dessus de nos désirs inassouvis. Et mes désirs sont inassouvis, crois-le ma chère Maud. A peine éteint, mon feu se rallume déja. J'ai toujours préféré les amants au clavier (de piano) et c'est sur mon clavier (d'ordinateur) que je les déniche. Orphée le me le, chère Maud, car le soir, quand un amant m'érode, il me lit de tes vers à la pause, et quels fous rires alors ne prenons-nous pas.

Bises

Manon

ps : as-tu lu "Les précieuses ridicules" ?

[Dedalus]

merci Mounette. Pas mieux.

[système général sériel]

J'ai mieux ! j'ai mieux !
Il ne faut pas oublier qu'à l'époque, on jouait du "pianoforte". Hé, hé... ça ne vous dit rien, ça ? En fait, si vous pensez au tricorne de Napoléon, cela vous amènera subtilement à une clef que recèle un poème de Mounette. Je peux même vous dire le titre mais je vous laisse découvrir...

En attendant, voilà un lien vers un site dont je vous recommande une lecture très attentive :

La clef du Panthéon

Elle explique à la fois les principes de versification de Mounette du Soleil et certains errements politiques causés par l'immonde Lamartine et qui conduisent tout droit à Napoléon III, justement qualifié par le gros Victor Hugo de "petit".

Ce qui est ironique quand on sait la taille de Napoléon 1er, qui ne dépassait pas la taille de Sarkozy. Mais la petitesse est celle de l'âme, bien sûr !

[Artemisia]

En lisant quelques articles sur les "illuminés de Bavière", qui sont une tendance progressiste de la Franc maçonnerie alllemande, et que Mozart fréquentait dans le monde intellectuel de Vienne.
J'ai lu que les initiés changeaient leur nom, évidemment en symbole de leur "être" qui changeait par l'initiation.
Donc, Mozart a dû avoir en franc maçonnerie un autre nom, un nom secret.


Et si c'était ce nom, Orpheo Luminosa ?

Dis moi Féfé, ça te semble possible ? On tente cet essai de réponse? mais au fait, on a le droit à combien de réponses ?

Ici la caverne, à vous les studios,

Artemisia

[Félice]

Moi, je dis qu'on n'a qu'à tenter...

D'autant que ma botte secrète met du temps à répondre à mes questions (on s'en sortira pas avec cette discrétion maçonnique...).
Et puis... je continue de lire et de lire mille et une choses sur la question, sans rien trouver de lumineux. C'est agaçant.

J'ai comme un doute. Parce que si Maud dit qu'orfeo luminosa est une sorte d'incantation que l'on prononce lors de l'initiation, cela voudrait dire que Mozart a tellement marqué la franc-maçonnerie que son nom de maçon est resté dans toutes les initiations...

Je ne sais. Je suis perdue. Rien de tel pour retrouver son chemin, que d'être perdue.

A vous les studios.

Féfé.

[vallée]

sans vouloir en rajouter
et à propos de franc-maçonnerie
vous étalez franchement
votre connerie pédanterie
à la truelle à gâcher

[Félice]

merci de ton point de vue, Aviseur.

Pédant... pédagogue, non ? Ou bien qui fait étalage d'une érudition affectée et livresque. Ne fais pas de ta perception notre intention, Aviseur.

C'est précisément parce que nous ne savons pas que nous nous posons la question. Et que nous cherchons.

C'est fatiguant, ce manque d'ouverture...
c'est le manque d'ouverture qui gâche, Vallée. Vraiment.

Félice.

[système général sériel]

Et comme dit Kriz, c'est tellement mieux quand on reste en famille.

[Artemisia]

Moi, je dis qu'on n'a qu'à tenter...

D'autant que ma botte secrète met du temps à répondre à mes questions (on s'en sortira pas avec cette discrétion maçonnique...).
Et puis... je continue de lire et de lire mille et une choses sur la question, sans rien trouver de lumineux. C'est agaçant.

J'ai comme un doute. Parce que si Maud dit qu'orfeo luminosa est une sorte d'incantation que l'on prononce lors de l'initiation, cela voudrait dire que Mozart a tellement marqué la franc-maçonnerie que son nom de maçon est resté dans toutes les initiations...

Je ne sais. Je suis perdue. Rien de tel pour retrouver son chemin, que d'être perdue.

A vous les studios.

Féfé.

Oui, tu as raison, moi aussi j'ai un doute quand même. Mais quand je trouve quelque chose de beau, à chaque fois j'ai envie que ce soit ça...

la suite au prochain numéro...

Artemisia

sans vouloir en rajouter
et à propos de franc-maçonnerie
vous étalez franchement
votre connerie pédanterie
à la truelle à gâcher

Cher Vallée,
Je sais,
La connaissance
Ça peu faire très peur,
Surtout la première fois.

Mais voyez-vous,
Permettez-moi de rajouter
Encore un peu de pédanterie
En paraphrasant Lafontaine:
Si votre intolérance
Se rapporte à votre goujaterie,
Vous êtes sans mentir
Le plus beau boeuf
Des hôtes de ce forum.

Artemisia

PS: Et si vous préférez qu'on vous parle de football, pourquoi n'allez-vous pas plutôt sur un forum de football ?
Il y en a aussi pour la pêche à la ligne, pour le bricolage, et pour la broderie au point de croix. Et même aussi sur les téléphones portables.

[système général sériel]

Commmmmeing ?

[socque]

Eh bien, depuis quelque temps déjà je me demandais quel était le meilleur terme pour qualifier les abondants commentaires sur le poème : je crois que c'est "imbu" qui convient. A mon avis, mesdames, vos échanges de cuistresses sur ce sujet sont imbus, voire imbuvables. Et, toujours à mon avis, un texte qui a besoin de cinq pages d'explications pour être compris ne vaut pas grand-chose ! C'est un peu comme ces tableaux d'art contemporain qui ne vous évoquent absolument rien mais que le catalogue dissèque comme un éléphant crevé pour vous faire comprendre que le beau est en face de vous. Je persiste à penser que l'écrit, comme l'objet d'art, doit se suffire à lui-même. L'approfondissement intellectuel des impressions vient après.

Donc revenons au poème. Les mots pour moi évoquent une quête douloureuse mais pleine d'espoir, une quête de la connaissance peut-être, avec des moments de pure joie sensuelle. Une vision de la vie, en d'autres termes... Je trouve l'ensemble un peu mou, pas vraiment structuré, une suite d'images plutôt convenues :
"l'écartèlement du désir"
"le silence des cris"
"je suis l'oiseau blanc
le cri sur la lande
le cri qui me parle
J'écris sans mots
mon corps trace son poème"
"frémissement dans l'air"
"les heures grises
le destin ténébreux"
etc.

"Je capte le soleil" : pour moi, le verbe est maladroit, trop intellectuel pour un être tout juste né.

D'une manière générale, je dirais que le poème est assez agréable à lire, mais sans grand intérêt : tout est lisse, attendu, on coule d'un mot à l'autre... D'un point de vue émotionnel, je ne ressens rien. D'un point de vue intellectuel, je connais le mythe d'Orphée, et je me refuse à avaler une exégèse de quinze mille pages pour comprendre le traitement qu'en fait Desmaudesmots dans son poème...

[système général sériel]

Une précision quand même : il y a beaucoup d'humour dans l'art contemporain.