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[ils méconnaissent la folie...]

les pénombres jolies
rampent
leurs tentacules émouvants.

[je leur avais pourtant dit]

les chiens noirs,
aux yeux ensanglantés et fous,
regardent un ciel.

[je l'ai même hurlé...]

un ciel happé,
par une visqueuse matière
trop pure pour être vraie.

le chaos
n'avait d'égal
que le néant...
[et]

[vous avez osé me croire]

[alors]
mes ouïes malfamées
entendent certains avenirs
[bien trop dérangeants pour être vrais]

sans oser être
ce que l'on est;
nous voici irrésistiblement aplatis...
n'écoutant plus qu'ombres et délicatesses...

[ils méconnaissent la folie
et l'admirent]
[je les vomis]

[heloise]

Il y a quelque terreur dans ce texte
A trop regarder le ciel nocturne qui peut ne pas entrevoir le néant

[socque]

Je trouve qu'il y a quelque chose de vraiment prenant dans ce poème... une tension, une angoisse bien exprimées.

C'est pourquoi je me permets de signaler quelques fautes qui, à mon sens, l'affaiblissent :
tentacule est un mot masculin ("tentacules émouvants", belle association !)
"je leur avais pourtant dit"
"mes ouïes"
"aplatis"
"ils méconnaissent la folie
et l'admirent"

(Le "ciel happé", chapeau !)

[Olivannecy]

Encore des idées noires qui flottent dans le vent...
Ca nous va bien en ce moment...

Oliv

[Suave]

Que de stupeurs obscures
rassurantes d'étoiles.
est-ce le noir trop pur
Qui les dispersent en toile
ou une belle et profonde folie dure
qui brille et file leur poils.

-Un veritable admirateur de vos pensées epistolaires-