c'est au jour sidérant d'une lente froideur
Qu'elle cliquète le trottoir de la même façon
- La boutique d'épicerie fine, la poubelle du numéro 3 qui n'est pas ramassée,
Le maraicher,
En face madame Machin parle encore à son chien-
Dans la multitude anonyme de la normalité
Elle s'éloigne et se fond en trouble particule
Je me resserre du bonheur et trois Vodkas Benco
Je sais qu'elle reviendra toutes les heures de Bureau.
Les cahiers d'un naturaliste : partie 3
Started by Remo, May 04 2005 10:25 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 04 May 2005 - 10:25 PM
#2
Posted 04 May 2005 - 10:27 PM
"Je me resserre du bonheur et trois Vodkas Benco
Je sais qu'elle reviendra toutes les heures de Bureau."
c'est beau ! on dirait une rousse !
Je sais qu'elle reviendra toutes les heures de Bureau."
c'est beau ! on dirait une rousse !
#3
Posted 05 May 2005 - 05:59 PM
je sais pas si on peut flooder ici ?
#4
Posted 06 May 2005 - 02:52 PM
"Elle s'éloigne et se fond en trouble particule "
c'est beau comme quelqu'un qui s'en va dans le brouillard.
(C'est quoi "flooder" ?)
c'est beau comme quelqu'un qui s'en va dans le brouillard.
(C'est quoi "flooder" ?)
#5
Posted 06 May 2005 - 08:11 PM
J'aime bien ce style à la fois narratif et poétique...
Ca me transporte un peu dans la rue d'Amélie Poulain...
Amitiés
Erre
Ca me transporte un peu dans la rue d'Amélie Poulain...
Amitiés
Erre
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