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[Merqur]

Viens ma douleur, prends cette main sans volonté.
Laissons la face humaine, tu sais qu’elle m’exècre.
Partons dès à présent, partons sans nul regret,
Fuyons puisqu’il le faut, ces gris visages, ces spectres.

Dans nos délires enfin conjugués, soyons folles,
Dansons, rions de mon insignifiant chagrin,
Moquons-nous de mes pleurs répandus sur le sol,
Chantons la vielle rengaine qu’est ce refrain :

« Tout finit par finir, et la haine et l’amour.
Notre coeur est un cachot, un voilé tambour,
L’existence est sans but, un départ sans retour,
Tout finit par finir et la haine et l’amour. »

M. T., Fbltns

[lacape]

je chante avec toi !
bonne journée !

[Merqur]

Merci.

[vallée]

je l'ai déjà dit
trop baudelaire encore
mais je sens que mercure
ne va pas tarder ...

à tout de suite

[Merqur]

Petite précision : dans le texte original "un voilé tambour" est inscrit en italique, j'ai oublié de le faire en copiant le texte sur la page "publier" de ce site. En italique parce que ces trois mots se suivent dans le même ordre dans "Sysiphe" si j'ai bonne mémoire. Je m'en vais vérifier ça et je corrigerai mon erreur, si erreur il y a.

Encore merci. Et puis, même si je me sens tout à fait indigne de voir le Baudelaire dans une critique (négative ou pas) qu'on fait de ce que j'écrit, c'est une espèce de victoire. Vite recouverte par mon incommensurable admiration pour le poète.

Vraiment, merci.

[Gaston Kwizera]

bin voilà, on peut rimer tranquillement
sans en rajouter

j'aime bien le ton de la 2e strophe

[Merqur]

J'apprécie, oh combien ! ton commentaire.
Sincères remerciements,
Merqur.