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magaubei

Member Since 08 Dec 2005
Offline Last Active Dec 17 2005 12:07 AM
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Topics I've Started

les maux d'amour

09 December 2005 - 03:21 PM

Tu était un petit ange que j'aimais coucher sur ma page,
Une emprunte délicate, une caresse sur mes dérapages,
Mais mon coeur regrette à présent d’avoir osé t’ouvrir ses portes,
Lui qui est désormais ton esclave, craint que bientôt tu ne l’emportes.

Et si j’exprime un plaisir lugubre à te voir souffrir mon amour,
C'est bien que je ne supportes plus ta voix, qui me hante nuit et jour,
Ni l’odeur de ta peau, imprimée dans chaque seconde qui passe,
Aujourd'hui je parais nu devant toi,transparant alors que je me casse.

   Tu m’as supprimé de mon âme pour la livrer aux vautours,
Je ne suis plus qu’un pantin nonchalant, aux excentriques dialogues de sourd,
Je ruinerais même mes pensées dans le fond d’un verre obscur,
Afin de ne plus jamais voire ce sinistre, ce terrible ciel azur,
Qui surplombait ma tête, le temps de ma solitude passée,
Tu n’es que l’obscurité, la cause de ma cécité.

Si je pouvais j’arracherais le cœur sanglant de ma poitrine,
Pour ne plus souffrir les tourments de la tumeur qui me mine,
Vois ce que tu as fait de moi, triste créature perfide,
Si tu disparais je te le jure, pour toujours je me vide

fatalité

08 December 2005 - 09:13 PM

Il est des heures obscures qui meurtrissent nos vies,
Pourchassent la journée, tiennent éveillé nos nuits,
Fixent nos pas soucieux, jusqu’à l’instant fatal,
Font des matins pluvieux, brouillent notre quête d’idéal.

Il y a des cités d’hommes plus arides qu’un désert,
Où l’érosion s’attaque à une entité faite de béton et de fer,
Où des cumulus formant les cieux masquent à jamais les étoiles,
Afin qu’un peuple malheureux s’embarque sur des navires sans voiles.

Il y a tant de joies gâchées dont les tourments sont sans fin,
Des habitudes effeuillant les journées, et de perpétuels lendemains,
Des heures qui passent et qui repassent sur des êtres sans visages,
Vaincus et meurtrie dans leur masse, par l’inévitable torture de l’âge.

Il est des rires qui montent au firmament, mais tant des larmes et de prières,
Pour des enfants s’amusant, pour tous les errants de la terre,
Des monarques républicains, fourbes et crépusculaires,
Soutenant des démocraties chancelantes, qui engendrent la misère.

Nous sommes tous venus d’ici, ou d’ailleurs, pour porter notre chimère,
Apprendre à voire, lire dans nos cœurs, et découvrir notre lumière,
Mais tout n’est que contradiction sur la grande, la magnifique toile,
Où l’homme serait une araignée, et sa proie idéale

naiveté...

08 December 2005 - 08:59 PM

Si j'étais le temps,
Rien qu’un instant,
Je pourrais suivre le moindre de tes mouvements,
Vivre avec toi chacun de tes précieux moments.
Si j'étais un paresseux réveil aux couleurs encore pâles,
Je verserais sur toi toutes les rosés matinales,
Ma fleure aux si somptueux pétales,
Afin que ta beauté n’ai pas d’égale.
Si j'étais le soleil de midi,
J'enverrais des rayons de lumières dans ta mer captivante, bleue, clairsemée de gris,
Pour y plonger à l'infini.
Si j'étais une soirée,
Je serais douce et pourpre comme tes cheveux, ma bien aimée,
Et dans les méandres d’un rêve d’été,
Je viendrais te retrouver pour ne plus jamais te quitter.
Et si j'étais une de tes nuits,
Je te contemplerais dormir, l'apaisement de la vie,
Tu serais une déesse, même dans tes cauchemars les plus maudits.

Histoires d’un soir

08 December 2005 - 08:57 PM

Qu’est ce que je fous étendu dans le noir sur le canapé ?
Avec à fond sur la chaîne un vieux disque qui ne fait que repasser,
Là bas au loin, j’aperçois la table couverte de bouteilles,
Mon dieu, es ce moi qui ai pu boire ça dans mon sommeil ?
J’entreprend de rejoindre mon lit, et Vlam !
Je me rétame.
Boug bing bang je rebondis sur les murs trop étroits,
Zut le tapis ! Paf !  Je glisse encore une fois….
Pôf, je heurte le chien qui m’attend endormi, étendu,
Smap, ma savate sur le cul,
Voilà pour la patience de ce connard poilu !
Je marche à tâtons,
Je n’ai plus aucun champ de vision,
Je m’accroche en pensant à tout le rhum,
Et SPLOF ! Je tombe avec l’aquarium.
Je nage parmi les poissons survivants,
Quand, Ha ! De la chambre un cri strident !
Tap, tap tap, ne sont ce pas de subtiles bruit de pas ?
A moins que pour moi ne résonne déjà le glas...
Clac ! La lumière s’allume sur les yeux de ma brune ahuris !
Je me découvre affalé sur un tapis de plantes et de guppies….
Râ !!! Sa colère est foudroyante, et l’orage gronde !
Paf, Paf, deux claques expédiés et voilà que je retombe,
En emportant avec moi la table ronde qui succombe.
Elle retourne se coucher,
Légèrement ulcérée,
Je suis trempé,
Empli de regrets…
Mais bon, puisque après tout, elle veut me faire la peau,
Avant d’aller dormir, j’irais pisser dans le lavabo !

les confessions

08 December 2005 - 08:40 PM

Si j’avais su que pour l’aimer j’affronterais un sérieux dilemme,
Car j’aime son corps nu, qui dans mes bras glisse et se démène,
Mais elle m’exaspère souvent autant qu’elle me plait,
Et dès qu’elle pipe un mot, le miracle disparaît…
Son corps en fait une reine, son esprit est une tragédie,
Imaginez ma détresse quand je la sors chez des amis,
Qu’elle me rapporte des commérages fades, et que de guerre las,
J’écoute une mélodie qui passe et qui repasse…

Parfois me viens l’envie de lui pauser sur sa fine bouche,
Un bout de sparadrap pour entendre voler les mouches,
Juste un instant afin de reposer mes douces oreilles,
Moi qui ne veux que ses cuisses ouvertes sur son palais aux milles merveilles !

Et si parfois je me laisse aller à rêver,
Qu’elle se métamorphose en une de ces reines du passé,
Et qu’en conquérant il me faille prendre sa volupté,
Ce n’est, comme l’acte d’amour, qu’un plaisir vite consommé.

Elle m’agace, elle m’ennui, sauf lorsqu’elle est dans mon lit,
Alors la journée je me livre souvent aux plaisirs interdits,
Que les hommes aiment adolescents, qu’ils pratiquent toujours de temps en temps,
Mais voilà que je la vois, pourquoi ai-je le cœur qui bat ?