Rien d'autre.
Started by peltador, Apr 26 2004 03:26 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 26 April 2004 - 03:26 PM
26 avril 2004
Je ne m’accrochai
Plus qu’aux falaises éclairées de l’horizon.
Les roches jaunâtres
Qui ne changent pas sur le temps d’une vie.
Les filets de lumière que laissent traîner les astres
Quand ils s’éveillent au dessus des océans.
Je ne m’accrochai à plus rien d’autre…
Rien d’autre qu’une branche au bord des falaises
Au dessus du vide et plus près du ciel.
J’abandonnai mon élan rêveur .
Je ne m’accrochai
Plus qu’à l’immensité azur
Et aux récifs qui étendent les bras.
Rien d’autre que la fraîcheur de l’altitude
Et un soupir emporté par le vent.
&&
J’abandonnai le feu
Grand brasier des hommes
Et m’accrochai aux glaces
Silence, calme et foi.
Au dessus des foules
Bien loin des visages
Moi comme une étrave
Coupant les flots et scrutant l’invisible !
Derrière mon front brûlant,
La dégoulinure de l’épuisement
Qui s’éloigne qui s’éloigne, vers les villes !
La trace souillée des rêves là-bas submergés…
Des constructions qui n’ont pas eu le temps…
Des souvenirs qui me rattrapent si je me pose…
Comme l’oiseau au bord des falaises
Sauter,
Mais étendre ses ailes.
Je ne m’accrochai
Plus qu’aux falaises éclairées de l’horizon.
Les roches jaunâtres
Qui ne changent pas sur le temps d’une vie.
Les filets de lumière que laissent traîner les astres
Quand ils s’éveillent au dessus des océans.
Je ne m’accrochai à plus rien d’autre…
Rien d’autre qu’une branche au bord des falaises
Au dessus du vide et plus près du ciel.
J’abandonnai mon élan rêveur .
Je ne m’accrochai
Plus qu’à l’immensité azur
Et aux récifs qui étendent les bras.
Rien d’autre que la fraîcheur de l’altitude
Et un soupir emporté par le vent.
&&
J’abandonnai le feu
Grand brasier des hommes
Et m’accrochai aux glaces
Silence, calme et foi.
Au dessus des foules
Bien loin des visages
Moi comme une étrave
Coupant les flots et scrutant l’invisible !
Derrière mon front brûlant,
La dégoulinure de l’épuisement
Qui s’éloigne qui s’éloigne, vers les villes !
La trace souillée des rêves là-bas submergés…
Des constructions qui n’ont pas eu le temps…
Des souvenirs qui me rattrapent si je me pose…
Comme l’oiseau au bord des falaises
Sauter,
Mais étendre ses ailes.
#2
Posted 28 April 2004 - 01:08 AM
VRaiment tres beau ... vraiment
#3
Posted 28 April 2004 - 08:40 AM
Merci Jowele
bienvenue et j'attends avec impatience de te lire !
bienvenue et j'attends avec impatience de te lire !
#4
Posted 28 April 2004 - 01:03 PM
Tu t'accroches au plus beau
Et te laisses porter...
Merci de cet élan... rien d'autre...
Et te laisses porter...
Merci de cet élan... rien d'autre...
#5
Posted 29 April 2004 - 08:09 AM
je m'en vais de ce pas lire le tiens.-
#6
Posted 10 October 2005 - 11:05 PM
Je m'accrocherai aussi loin des horizons
De ce qui n'existe mais qui n'est
Le fond
J'irai là-bas
Mes illusions en couleurs
Que j'arpente
Ne sont jamais les mêmes
Mais j'irai
Car
Où irais-je
Ne serait-ce
Qu'au mage de mes songes
...
De ce qui n'existe mais qui n'est
Le fond
J'irai là-bas
Mes illusions en couleurs
Que j'arpente
Ne sont jamais les mêmes
Mais j'irai
Car
Où irais-je
Ne serait-ce
Qu'au mage de mes songes
...
#7
Posted 11 October 2005 - 07:24 AM
belle excercice, que du rêve
amitié
amitié
#8
Posted 11 October 2005 - 08:36 AM
Dire que je l'avais laissé passer, merci à Nath de l'avoir remonté... Un très beau poème, que poésie, Nicolas.... Merci :wink:
(Et tous mes voeux de réussite pour ton recueil!!!)
Amitiés,
Béa
(Et tous mes voeux de réussite pour ton recueil!!!)
Amitiés,
Béa
#9
Posted 11 October 2005 - 12:36 PM
Un très beau texte, entre force et fragilité.
#10
Posted 11 October 2005 - 02:09 PM
Pour lire de la poèsie, lisons Peltador!
0 user(s) are reading this topic
0 members, 0 guests, 0 anonymous users