Malgré l’emprise du temps…l’amour.
Nos vingt ans peuvent-ils disparaître aussi vite,
Alors que notre amour, sans cesse, nous poursuit ?
Qui vient nous raconter, de façon explicite,
Que chacun, ici- bas, la vieillesse est le fruit ?
Nul besoin de discours pour de telles sornettes !
Le printemps n’aurait-il plus ses gerbes de fleurs ?
Nos bois seraient muets, le muguet sans clochettes ?
Et le chant du ruisseau n’émettrait que des pleurs ?
Regarde l’horizon vient se nimber de rose !
Parmi nos cheveux blancs et sur nos fronts ridés
Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.
Mon être, ô blond Phébus dérobait tes lumières,
Embrasant mon iris du vif reflet des cieux,
Quand ton regard, semblable aux rives prisonnières,
Soulignait, sous tes cils, la splendeur de tes yeux.
L’onde du ruisselet nous contait ses rivages
Où frémissent, vivants, les traces du passé ;
Et l’océan d’amour dépose sur les plages
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.
Qu’importe tous ces jours si de notre rencontre
Est né tout le bonheur que nous avons vécu !
Et si l’aube s’enfuit aux tic-tac de la montre,
Il nous reste un soleil au zénith invaincu.
Candide
Malgré L'emprise Du Temps...l'amour
Started by Candide, Sep 09 2006 10:25 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 09 September 2006 - 10:25 PM
#2
Posted 10 September 2006 - 08:49 AM
J'espère bien "Malgré l'emprise du temps... l'amour", Candide. Un poème tout à fait juste dans le classicisme, il m'est avis. Merci !
Amitiés,
Béa
Amitiés,
Béa
#3
Posted 10 September 2006 - 10:59 AM
C'est très beau, teinté d'une nostalgie heureuse, paisible.
Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.
Ces vers sont magnifiques, tout imprégnés d'une chaude complicité
Et l’océan d’amour dépose sur les plages
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.
Très bien écrit, une douceur émouvante, un tendre mouvement
Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.
Ces vers sont magnifiques, tout imprégnés d'une chaude complicité
Et l’océan d’amour dépose sur les plages
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.
Très bien écrit, une douceur émouvante, un tendre mouvement
#4
Posted 10 September 2006 - 11:10 AM
un classicisme romantique
fort bien écrit
merci
Michel
fort bien écrit
merci
Michel
#5
Posted 10 September 2006 - 11:45 AM
Trés jolie
Bonne continuation.
Amicalement,
Margot.
Bonne continuation.
Amicalement,
Margot.
#6
Posted 17 September 2006 - 11:10 PM
Citation (Manon Huot @ Sep 10 2006, 11:59 AM) <{POST_SNAPBACK}>
C'est très beau, teinté d'une nostalgie heureuse, paisible.
Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.
Ces vers sont magnifiques, tout imprégnés d'une chaude complicité
Et l’océan d’amour dépose sur les plages
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.
Très bien écrit, une douceur émouvante, un tendre mouvement
Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose
Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.
Ces vers sont magnifiques, tout imprégnés d'une chaude complicité
Et l’océan d’amour dépose sur les plages
Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.
Très bien écrit, une douceur émouvante, un tendre mouvement
Merci, d'avoir apprécié ce poème classique, écrit parmi le ruissellement
des mots et de partager tout deux, le plaisir d'écouter le chant de sa prosodie.
Amitiés, Candide.
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