AILLEURS, AUX RIVES DU DESERT
#1
Posted 15 February 2005 - 12:39 PM
Les éclats d’un mirage aux ardeurs de fournaise
Quand ton silence obscur dans la gangue de braise
Aiguise sur la pierre les parjures de l’enfer ?
Dans l’amas des pierriers et le chaos des sables
Où s’anuite l’élan d’une sente improbable
Ta voix d’exil épouse le ciel impavide
Pour attiser l’effroi d’un prophète livide
Tu espères l’Eden et ses contrées lointaines
Et la danse et les voiles de la vierge altière
Comme on marche enfiévré du désir des fontaines
Dans le pas du nomade qui ne sait les frontières
Le sage a lapidé la sentence des lois
Et brisé sur l’autel la démence des rois
Tu erres d’ombre en cendre, émacié, inconnu
A douter du néant et du dieu mis à nu.
#2
Posted 15 February 2005 - 01:05 PM
c'est pas dans le ton, sorry alain
Mais c'est juste pour dire à quel point le lyrisme de ce texte me plait.
Magnifique.
Amitiés
#3
Posted 15 February 2005 - 08:41 PM
et le tout fait un bien beau poème sur l'errance !
Amicalement,
Titibou.
#4
Posted 16 February 2005 - 06:50 PM
#5
Posted 16 February 2005 - 07:22 PM
Bonjour Alain,
Comme je l'avais annoncé, je viens quelques heures avant le lever du nouveau jour, pour commenter ce poème qui se déroule en plein cœur d’un grand désert et qui nous ramène à une très lointaine époque. Sans connaître la raison de ton écrit, je me suis demandé si, depuis tout ce temps, les rives du désert se sont rapprochées ou éloignées de lui. Les rives du désert ne l’ont jamais empêché de se transformer ainsi en est-il des rives du désert de nos vies… mais sans doute que je déborde loin des rives du désert de ta pensée ! Les rives de ton poème me font penser à celles d'un labyrinthe... un labyrinthe désert... Une très belle écriture égale à celle que tu sais toujours nous offrir et dont je ne me lasse pas.
J’en profite pour te souhaiter, avec grand plaisir, un Joyeux Anniversaire et beaucoup de bonheur dans les petites choses simples de la vie, car c’est ce samedi que tu as 55 ans, si mes informations sont justes !
Grosses bises amicales, à bientôt
Lucille
#6
Posted 16 February 2005 - 07:54 PM
Aie! tu nous fais travailler.
#7
Posted 17 February 2005 - 01:57 PM
#8
Posted 17 February 2005 - 09:05 PM
parce qu'il est au carrefour de divers chemins,
et j'ai cheminé pieds nus dans ce voyage incertain
pour y laisser des empreintes et revenir demain...
J'aime particulièrement ces deux vers :
"Comme on marche enfiévré du désir des fontaines
Dans le pas du nomade qui ne sait les frontières"
balila
#9
Posted 18 February 2005 - 02:06 PM
Merci à toi pour tes mots.
Il est beau ton poème.
Amicalement,
Titibou.
#10
Posted 18 February 2005 - 06:10 PM
Merci de ta visite et de ton commentaire excessif. J'ai trop d'admiration pour Nerval pour oser me sentir flatter de la comparaison (fût-elle "moderne') ou d'un rapprochement. Je me contenterai de la reconnaissance de mon travail de vieil artisan. Cordialement.
#11
Posted 21 February 2005 - 05:51 PM
#12
Posted 23 February 2005 - 05:41 PM
#13
Posted 05 March 2005 - 10:40 PM
Pour avoir bien souvent arpenté les déserts
j'ai beaucoup aimé ton poême
Errance du sens saveur de l'absence
Ce vide tant attendu oasis d'une vie survoltée mais vide
#14
Posted 10 March 2005 - 05:52 PM
#15
Posted 10 March 2005 - 06:03 PM
Là tous les qualificatifs risqueraient d'y passer . . .
J'ai ressenti en première lecture une grande puissance . . .
Un rythme que rien ne peut stopper . . .
Plus je relis plus j'ai envie de le relire . .
Sergel sait de quoi il parle !
Heureux de rattraper des morceaux de ce que j'ai loupé . . .
Amitiés,
Jean-Michel .
#16
Posted 12 March 2005 - 09:42 PM
#17
Posted 12 August 2006 - 10:18 PM
balila
#18
Posted 13 August 2006 - 01:13 AM
Les éclats d’un mirage aux ardeurs de fournaise
Quand ton silence obscur dans la gangue de braise
Aiguise sur la pierre les parjures de l’enfer ?
Dans l’amas des pierriers et le chaos des sables
Où s’anuite l’élan d’une sente improbable
Ta voix d’exil épouse le ciel impavide
Pour attiser l’effroi d’un prophète livide
Tu espères l’Eden et ses contrées lointaines
Et la danse et les voiles de la vierge altière
Comme on marche enfiévré du désir des fontaines
Dans le pas du nomade qui ne sait les frontières
Le sage a lapidé la sentence des lois
Et brisé sur l’autel la démence des rois
Tu erres d’ombre en cendre, émacié, inconnu
A douter du néant et du dieu mis à nu.
Humm, que dire aussi
qui ne saurait dévoiler
Je suis heureuse de te lire
doit-on dire que trop de questions nuit à la santé
ma foi non, et tes questions sont nécessaires
à la création ; qu'il en soit ainsi
Nul guide que celui qui nous emmènera vers
tiens :
l'ignorance !
Merci.
Et si je puis me permettre pour la première fois, et plus familièrement, je t'embrasse, là où que tu sois.
Je sais,
Amicalement,
Nath (DouceSarah)
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