Jump to content


AkitO

Member Since 28 Sep 2005
Offline Last Active Jun 01 2006 09:26 PM
-----

Topics I've Started

Les Légions Des Villes

20 April 2006 - 08:58 PM

Les légions des villes
[19/04/06]

Un petit pas, deux petits pas
Ils marchent
Sur le chemin phare
Les enfants de l’ordre.

Au jour d’ouïe
Les ordres pleuvent,
Entre eux une conscience,
La leur.

Le message en forme,
Formez les cohortes !
Avancez au pas.

Suivez les flèches.

Et cette sordide lumière :
Ils suivent les rouges présages
Les symboles plasmas.

Monumentaux.
Colossaux.
Universels.

Formez les bataillons
Pour qu’ils marchent au pas
Les soldats de société.


AkitO

Manifeste Pour Une Révolution D'espoir

18 April 2006 - 10:00 PM

Manifeste pour une Révolution d’espoir

Le message d’un citoyen en détresse


« Mayday, mayday… Ici Petit Coucou à tour de contrôle stellaire. On va se crasher, je répète, on va se crasher. »


Aujourd’hui, je me pose certaines questions. Aujourd’hui, mes préoccupations paraissent ridicules aux yeux de tous. Pourtant moi, quand j’y pense le soir, je me demande si on est devenu fou ou si c’était prévu dés le départ…

Toutes ces choses qui ne pensent qu’au fric et à l’opulence, ou alors juste à survivre, sauver leur cul… « La loi de la jungle » ou le plus beau prétexte inventé pour être aux premières loges du spectacle quotidien : la mort est notre spectacle. On les montre tous en train de crever le soir au 20H, et nous on bouffe en regardant ça.

« Alors docteur, ce petit africain est-il bien mort ? » « Eh bien oui, vous voyez on pince l’œil et, oh, il ne réagit pas. »


On pense tous à survivre alors que nous ne sommes même pas encore sûr que ça servira à quelque chose. La logique du « après moi le déluge ». Construire à long terme est une phrase à ne surtout pas placer dans un dîner entre amis, c’est devenu familier, vulgaire même, dans la bouche du « peuple » seulement. Essayez de parler de « développement durable » et vous verrez, c’est très drôle et la plupart rigole...

Ma question est ainsi très simple (en apparence) : « Sera t-on encore là dans 10, 15, 20 ans ? » Et le problème, c’est pas la question, c’est la réponse.

La nuit quand j’entend le silence hurler, je me dis que c’est comme une bouteille à l’océan : personne ne nous entendra crier...


Alors maintenant, à ce niveau-là, j’ai deux options : soit je fais comme n’importe quel bœuf ou beauf de base, et j’essaie de survivre en profitant à fond, laissant ma trace, profonde, saignante, dans le reste de la Terre en regardant les autres crever, comme tout le monde, soit je tente quelque chose, n’importe quoi, une Révolution peut-être... Et oui, on regarde tous sombrer les trois quarts de l’humanité dans les mains froides de la faucheuse, et la différence entre vous et moi, c’est que moi je l’accepte, de regarder les autres sombrer et de sombrer avec eux.

« Ici Petit Coucou, nous sommes pris dans une dépression énorme. Je ne sais pas si nous nous en sortirons. Over. »


Mais l’espoir n’est plus vraiment là. La seule chose qu’il me reste, c’est que je n’ai pas la prétention d’être meilleur que les autres, juste celle d’avoir les yeux réellement ouverts, et de ne pas avoir l’arrogance de hausser les épaules en décochant un petit sourire amusé du style « N’importe quoi, t’es vraiment rétro ». Ouais, c’est pas In de vouloir sauver le cul des autres, ce qui est In c’est de continuer à s’acheter de la bouffe à plus savoir qu’en faire, de continuer à produire comme des bœufs des trucs qu’on n’utilisera qu’une fois dans sa vie, de porter 36.000 fringues venus direct de Thaïlande, de continuer à jeter nos ordures de partout, de continuer à brûler nos ressources, de détruire la vie des autres et de la diriger par rapport à la normalité de nos dirigeants, j’en passe et des meilleures.

Car ce qu’on brûle, vous le sentez pas ? C’est le fil de votre vie ! Votre cancer qui se développe ! Vous le sentez pas votre asthme naissant ? Vos malformations cardiaques ? Votre rein qui se dégrade, comme vos cellules nerveuses et vos neurones ? Vos yeux qui s’adaptent à la vue de prés ? Votre atrophie future ? Vous sentez pas que vous êtes déjà mort ?


C’est pas In de vouloir assurer sa santé, c’est pas In de vouloir vivre une vie correcte, cette putain de vie qu’on a demandé à personne mais qui est tombée quand même, cette même vie où l’on essaie désespérément de laisser une trace de notre passage, parce qu’on a tellement peur de mourir. C’est vraiment pas In de vouloir sauver les choses, de vouloir se bouger, ou au moins d’y penser. Car je préfère y penser et en avoir conscience que de répondre par des arguments plus bassement terre à terre, pourris comme elle maintenant quoi...

L’air du Temps est pourri. La putréfaction de la race humaine étend son monopole même dans les endroits inaccessibles. On arrive à polluer l’espace et le pôle nord. L’Homme est le ver blanc de l’humanité. On détruit tout ce qu’on touche. Mais le plus drôle, c’est qu’on finira par mourir par notre faute, comme une punition.


C’est putain de pas In d’avoir les yeux ouverts face aux médias, à votre vie de peigne-cul bourgeoise… L’ordre et la sécurité ! Des flics, des flics, des lois pour encadrer tout ça, un couvercle sur les problèmes, et on gaze ! La culture poubelle, c’est pour vous, l’info caniveau, aussi, et je vous laisse vos usines à merde et votre bouffe transgénique, votre bagnole à essence et votre pollution, vos vies mesquines et bourgeoises, vos esprits étriqués et vos bordels sans nom, vos partis au parti pris et vos ministres fascistes, vos portables micro-ondes et vos fringues enfanticides, votre liberté de tuer et vos principes rétros, vos traditions du 16éme siécle et votre esprit du 1er, votre Empire de la connerie et de l’erreur, vos religions dogmatiques anti-humanistes et votre propagande, votre normalité et votre standard de vie, vos habitudes mortelles et vos vies réglées jusqu’à l’heure de votre mort, vos vies sans joie... Garder votre bordel, j’y foutrais mon chaos.

C’est putain de pas In de sortir du rang ! Alors je vous le dis tout haut : je ne suis pas In ! Et quitte à ne pas être comme les autres, autant être différent. Je serais tout, sauf vous. Sauvons les cons, même si ils prolifèrent…

Et j’invite les différents, ceux qui sortent du lot, les anormaux, les pauvres, les bordéliques, les clochards, les putes, les pédés, les gouines, les bis, les queer, les trans., les hétéros pas bornés, les rebelles, les métaleux, les rappeurs, les emos, les chevelus, les révoltés, les jeunes, les vieux, les chômeurs, les chauves, les blondes, les poilus, les sourds, les muets, les handicapés, les athées, les déistes, les philosophes, les anarchistes, les communistes, les écolos, les centristes, les sans étiquette politique, les intellos, les cancres, les alcoolos, les drogués, les militants de Greenpeace, d’Amnesty, des Restos du cœur et les autres, les téléchargeurs de musique, les hackers, les écrivains engagés, les poètes aux semelles de vent, les journaleux, les fainéants, les crasseux, les parasites, les artistes bafoués, les artistes indépendants et ceux qui ont un truc à dire, les taulards, les apprentis, les stagiaires, les alter mondialistes, les anti-mondialistes, les fous, les travestis, les punks, et tous ceux qui en ont marre de se laisser mourir à se dire comme mon cher Coluche,

« Tous ensemble pour leur foutre au cul ! »


Et je sais qu’aucun meilleur système n’existera car l’Homme est trop borné. Vous voyez seulement ce que vous vivez ! L’Homme est un traditionnel empiriste… Alors c’est sur, quand on vous demande d’ouvrir les yeux et de réfléchir, vous avez pas l’habitude. Aucun ne reconnaîtra la perversité du capitalisme, de l’ultralibéralisme, la politique du « bouffons tout tant qu’on est encore là ». Jusqu’à ce que vous creviez étouffé dans votre graisse… La logique de marché vous est montée à la tête. Quand on a massivement préconisé l’emploi du capitalisme pour remédier au problème communiste, on a oublié de donner le mode d’emploi et les précautions d’usage avec. Résultat : quelques milliards de tarés plus tard, on est vraiment mal barré. Ce que l’homme ne comprend pas, c’est qu’il n’y en aura plus bientôt des marchés…

La seule chose qui ne s’achète pas aujourd’hui, c’est l’intelligence.


Et je ne prône d’ailleurs pas d’autres idéologies, ni communisme, ni anarchisme, la première ayant recours à l’exploitation de l’Homme par l’Homme (comme le capitalisme, la différence résidant dans les profits, soit pour une minorité, soit pour une majorité de minorités) et au développement massif de l’industrie, et le deuxième ne menant à rien. Je conçois qu’il n’existe quasiment aucun meilleur système, la seule chose qu’on peut améliorer, c’est notre logique et notre esprit. Et c’est pour ça que je me battrai toujours. Par Nature, Descartes dit que l’Homme est bon, moi je dis que par Nature il n’est ni mauvais, ni con. Il le devient (trop souvent).

La seule logique que je prône, c’est l’écologie de marché !


Je ne sais pas ce qu’il nous reste à vivre, mais je ne crois pas que ça ait grande importance : dans l’optique où on assèche au maximum, en prenant tout ce qu’on peut prendre, pour en profiter jusqu’au bout, quelque soit l’échéance, ce sera toujours trop tôt. Y’aura au moins eu deux choses de positives : vous savez déjà pourquoi vous allez mourir, et le comment n’est qu’un choix qui ne dépend pas de vous mais des autres (vous préférez le cancer ou une maladie pulmonaire ? un asthme malicieux ou plusieurs arrêts cardiaques ? une paralysie ou un empoisonnement à l’aluminium et au mercure ? un dessèchement total ou un raz-de-marée ? un accident technologique ou un enrichissement à l’uranium ?), et si Dieu existe, il ne fera pas deux fois la même connerie. Qu’ils sont cons ces humains.

Liberté de tuer, égalité de mourir, fraternité des normes.


Sous le prétexte fallacieux de liberté, vous cachez les aberrations les plus stupides existantes. Et pourtant, vous jouez avec la notre. L’Egalité aussi ne reste qu’à l’état de principe… Pourtant, d’après la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ratifiée par notre beau pays me semble t-il, « tous les Hommes naissent libres et égaux en droit ». Pourtant le concept d’égalité n’est pas perçu de la même manière par tout le monde… L’Homme n’est qu’un animal parmi d’autres. Il est apparu sur Terre par la malheureuse coïncidence de la vie. Et voilà qu’aujourd’hui, on a décidé de le faire regretter à Mère Nature. De plus, certains s’abrogent régulièrement le droit de décider de la vie des autres… Pourquoi une poignée d’abrutis posséderaient-ils plus de droit que les autres ? De décider de ma vie à moi ? De comment je dois vivre, rire, manger, boire, baiser, aimer, écrire, chanter, ou de ce que je dois écouter ou voir ?

L’appel de la Tolérance n’est visiblement pas vraiment entendu. Alors quand en plus on sort de son formol nos vieux échantillons conceptuels des différentes religions, Pape en tête, aussi vieux et abîmés que leurs doctrines, on se sent tout de suite supérieur. Mais vos dogmes ne sont fondés que sur des préceptes, des écrits paraboliques… Alors quand on interprète, en décidant d’appliquer à la lettre ce qu’on en a compris, ça risque de ne pas coller avec notre temps.

Alors finalement, votre liberté, votre vie rasée de prés et polie à l’after-shave, votre monde sans joie, sans liberté, sans amour, sans possibilités, sans avenir, votre égalité aux cons, votre normalité idéologique, vos préjugés et votre pouvoir, votre société de la peur, VOTRE monde, moi j’en veux pas. Je ne sais pas encore ce que je veux devenir, mais sûrement pas quelqu’un comme vous ! Je ne veux pas accéder à l’égalité, parce que ça voudrait dire que j’ai le droit de fermer ma gueule, et de tailler ma vie en cube : écouter vos idées et vos musiques, lire vos écrits, consommer et polluer, et me lâcher sur le reste de l’humanité pour qui tout ça reste un rêve. Je ne deviendrai pas comme vous.

Je ne suis rien qu’un petit écrivain, idéaliste comme tous ses semblables, poète la tête dans les nuages, le cœur en enfer, les idées un peu trop hautes, différent par bien des aspects ayant choisi l’amour, l’amour l’ayant choisi sans distinctions, qui sous des airs de profonds mépris et une certaine vulgarité ne lui ressemblant pas, ayant surgi par mégarde sous l’emprise de la colère, ne peux s’empêcher de faire parler son humanisme.

C’était un mot du cœur et de l’esprit à ce qu’il reste de gens sensés pour en comprendre l’essence et réfléchir sur eux-mêmes et le monde qui leur a été confié. Merci de votre attention, et surtout rester vigilant, ouvrez-vous au monde, il n’y a pas que le pognon, les gens sont riches d’enseignements.

« Mayday, mayday. Petit Coucou à Tour de contrôle stellaire, nous chutons. Je répète, nous chutons. Dites à tout le monde qu’on les aimait quand même. Adieu. Ove... *Crschhhhh* »




Ce texte n'est pas vraiment poétique en soi, mais il sera ce que vous voulez qu'il soit. Si il peut vous enrichir de quelques maniéres que ce soit, alors je serais heureux qu'il ait pu vous apporter quelque chose.
On pourra tout me reprocher sur ce texte, et Dieu sait que j'en ai vu des critiques, mais moi, tout ce que je veux, c'est faire passer un message d'amour, de respect mutuel, de tolérance, d'ouverture d'esprit. Chacun est riche de lui-même, ouvrez-vous aux autres, au monde...
Je pense ce forum à même de comprendre ce que j'ai voulu dire, par délà tous préjugés, même si je peux en avoir... Mais aprés tout, je ne suis qu'humain.

Bien à vous, mes plus profondes amitiés à tous et toutes
AkitO, homme en sursis.

Les Nuits Fauves

10 April 2006 - 07:08 PM

Les nuits fauves

Il fait frais ce soir.
Le jardin est calme,
Et l’humeur paisible.
Si on montait se coucher ?

Un grand hall froid
Vide,
Nos pas résonnent.

Une petite chambre,
Un futon,
Et nos cœurs battent.

L’air est devenu tiède,
Et les couleurs s’échauffent,
Le cœur tout entier est là,
Même la lune est attentive.
Tout en saccade
Plus tendre.

Mords-moi.
Déchire mes ambitions,
Allez, on est jeune qu’une fois !
Alors sauvage, soyons le,
C’est comme une guerre qu’on refait à deux !
Et ça s’agite, ça bouge, les crocs résonnent
C’est un souffle ça ?
C’est un cri !
Et l’ardeur déchire la passion :
C’est une mélodie.

Deux fauves pris dans une cage s’agitent.
Ils crient, implorant que l’on veuille bien les laisser tranquille.

Une poussière d’étoile s’évanouit alors
Dans la tiédeur des corps meurtris.
Mords-moi encore.

AkitO

Les Cantonniers, Où Les Ramasseurs D’étoiles

08 April 2006 - 05:38 PM

Les cantonniers, où les ramasseurs d’étoiles

L’aube est morte.
Et l’on est descendu regarder les morceaux d’étoiles
Joncher le pavé.

Un homme, beau et jeune, regardait les débris
Et tout le monde se regardait
Parce qu’ils ne savaient pas quoi faire,
Et un homme, beau et jeune, regardait le premier.

Un deux, trois, ils marchent au pas
Les ptits soldats de la propreté
Ils sont là,
Les cantonniers.

Des cris s’élèvent dans l’assemblée,
Chacun veut son morceau d‘étoile
Avant qu’ils soient partis,
Mais le premier homme a remarqué l’autre
Et les morceaux d’étoiles disparaissent un à un.

Un, deux, trois, ils balaient vite
Les ptis gars de la propreté
Ils nettoient l’site
Les cantonniers.

Et ça devient drôle comme un orage
Tous ces gens en furie, qui se tapent
Et oublient le partage…
Mais un homme prend son étoile dans ses bras,
Grande et belle, elle lui sourit.

Un, deux, trois, ils épongent tout
Les ptits mecs anti-saleté
Le sol devenu roux
Les ptits cantonniers.

Un ange plus tard, le calme est tombé
Et deux amants, s’aiment, collés comme des aimants.
Leur étoile à chacun n’est pas tombée du ciel
Juste de la providence
Même si tout le monde leur en veut.

Et un, deux, trois l’amour dérange
Même si c’est beau et tendre
De voir deux anges
Qui s’aiment plus loin que des cendres.

AkitO

Un Rêve De Jeunesse

06 April 2006 - 07:10 PM

Un rêve de jeunesse

Il était un endroit joli et frais
Où l'on se sentait bien, comme
Happé dans un rêve éveillé
Sans pluie et sans efforts énormes
Pour vivre : un endroit où se mourrait
L'ennui. Alors viens, viens avec moi
Trouver nos rêves merveilleux, nos étés
Où l'on courrait enfant, le coeur empli de joie.

Viens jouer dans les châteaux hantés,
Perdre nos peines dans des labyrinthes
Immenses, et trouver nos coeurs volés,
L'enfance perdue, la lente étreinte
Des jours où l'on s'enfonce, jouons
Comme aux Temps où nous étions heureux,
Ensembles, où l'on courrait après nos monts
Espoirs, le coeur insouciant et les yeux bleus...

Viens te jouer des nuits qui passent plus
Nombreuses, regarder les soleils se lever
Plus tôt, main dans la main. C'est ému
Que l'on se rappelle nos joies passées,
Nos bonheurs de jeunesse, une époque
Où l'on pouvait aimer insouciant
Des soleils plus tendres, et aujourd'hui se moquent
Les faux quand on regarde trop l'horizon brillant...


AkitO