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[Nady-Mary]

Il n'est de prix, ni de combat,
Qui valent bien de sang couler,
On sort la lame et on se bat,
Il n'est de prix, ni de combat,
Que sous mes yeux, jusqu'à trépas,
Mon âme à l'aube ne veut envier,
Il n'est de prix, ni de combat,
Qui valent bien de sang couler...


Tous les départs sont faits ainsi,
Faits de bagages et de pleurs,
Et de projets qui prennent vie,
Tous les départs sont faits ainsi,
Il est un temps qui réuni,
Il est un autre où l'on demeure,
Tous les départs sont faits ainsi,
Faits de bagages et de pleurs...


Je me souviens d'un jour de pluie,
Un jour heureux où nous marchions,
Le coeur battant, le coeur en vie,
Je me souviens d'un jour de pluie,
L'âme trempée et corps transi,
Mais qu'importait, nous nous aimions !
Je me souviens d'un jour de pluie,
Un jour heureux où nous marchions...


A mon départ, au bout du monde,
Sur ce navire aux gens heureux,
Où parmi eux alors me fonde,
A mon départ, au bout du monde,
Où leur sourire qui m’inonde
Remplit de larmes mes grands yeux,
A mon départ, au bout du monde,
Sur ce navire aux gens heureux…


Alors que glissent sur ma peau,
Gouttes de pluie ou bien des larmes,
Mais qui n'apaisent pas mes maux,
Alors que glissent sur ma peau,
Ces souvenirs par mes sanglots
Qui se font muets dans ce vacarme,
Alors que glissent sur ma peau,
Gouttes de pluie ou bien des larmes...


Puis je m’enroule sur ta main,
Pour que jamais tu ne m’oublies,
Jamais un jour, ni un demain,
Puis je m’enroule sur ta main,
Comme une alliance et un destin,
Amour d’hier et d’aujourd’hui,
Puis je m’enroule sur ta main,
Pour que jamais tu ne m’oublies...


Je reste là le plus longtemps,
A voir ma terre disparaître,
Le cœur serré, cheveux au vent,
Je reste là le plus longtemps,
Plus qu’un instant et pour mille ans,
Que son image me pénètre !
Je reste là le plus longtemps
A voir ma terre disparaître…


Je me blottis contre tes mots,
Sur cette mer qui m’émerveille,
Et sur le pont de ce bateau,
Je me blottis contre tes mots,
Un souvenir qui me tient chaud,
Un souvenir qui m'ensoleille,
Je me blottis contre tes mots,
Sur cette mer qui m’émerveille...


Là je m’endors auprès de toi,
Quand cette pluie aura séché,
Pour s'assouvir une autre fois,
Là je m’endors auprès de toi,
Les pleurs enfouis et les grands choix,
Qui ne sont pas désespérés,
Là je m’endors auprès de toi
Quand cette pluie aura séché...


Rêvant alors et dans tes bras,
D’un oasis, d’un paradis,
Où devant moi tu serais là,
Rêvant alors et dans tes bras,
De nuits d’amour, de grands ébats,
Dans la passion des cœurs transis,
Rêvant alors et dans tes bras
D’un oasis, d’un paradis...


Me voilà donc en plein exil,
A l'autre bord de notre Terre,
Où je subsiste et par un fil,
Me voilà donc en plein exil,
Que l’on tissait, même en l’an mil,
Lorsque croisade il fallait faire,
Me voilà donc en plein exil,
A l'autre bord de notre Terre...


Entre nous deux trop d'océans,
Que l'on ne peut pas effacer,
Un grand silence au firmament,
Entre nous deux trop d'océans,
Mon île où ton soleil couchant
Connaît le sien à son lever,
Entre nous deux trop d'océans,
Que l'on ne peut pas effacer...


Je suis bien loin, mais je suis là,
Et puis un jour tout contre nous,
Les bras ouverts volant vers toi,
Je suis bien loin, mais je suis là,
Dans mon sommeil rêvant déjà,
A nos sonnets, nos vers si doux,
Je suis bien loin, mais je suis là,
Et puis un jour tout contre nous...


Fais-moi ta Reine et sa couronne,
A l’étincelle de tes beaux yeux,
Qu’en ton regard je m’abandonne,
Fais-moi ta Reine et sa couronne,
Que sur mes terres tu rayonnes
Comme un soleil des plus joyeux,
Fais-moi ta Reine et sa couronne
A l’étincelle de tes beaux yeux...


Dans l’émotion je peux entendre,
Ta douce voix hier complice,
Des souvenirs peuvent s’étendre,
Dans l’émotion je peux entendre,
Au gré du vent qui vient me prendre,
Pour un instant de grands délices,
Dans l’émotion je peux entendre,
Ta douce voix hier complice...


Ta voix est là comme un cadeau,
Une caresse et un sourire,
Dans le silence où glisse un mot,
Ta voix est là comme un cadeau,
Et dont j’enroule alors ma peau
Fermant mes yeux dans un soupir,
Ta voix est là comme un cadeau,
Une caresse et un sourire...


Les mots autant que le silence,
Etaient taillés de nos plaisirs,
Etaient usés de leur présence,
Les mots autant que le silence,
Ont bien toujours la même essence,
Celle qui nous menait à rire,
Les mots autant que le silence,
Etaient taillés de nos plaisirs…


Volant alors, un grand oiseau
Caresse ainsi de ses deux ailes,
Sous mon regard les grands bateaux,
Volant alors, un grand oiseau
Qui passe au loin, touchant les flots,
Entre mes doigts alors s’emmêle,
Volant alors, un grand oiseau
Caresse ainsi de ses deux ailes...


Viendra le jour, viendra l'instant,
Où mon retour sera alors,
Et dans mes yeux un peu trop grands,
Viendra le jour, viendra l'instant,
Une soirée aux doux moments,
Ce rendez-vous vaudra de l’or,
Viendra le jour, viendra l'instant,
Où mon retour sera alors...


Sous un ciel gris seront nos têtes,
Mais le soleil verra nos yeux,
Une étincelle et des paillettes,
Sous un ciel gris seront nos têtes,
Et ces couleurs des jours de fêtes,
De ces couchers des plus radieux,
Sous un ciel gris seront nos têtes,
Mais le soleil verra nos yeux…


Dans un regard, tendre sourire,
Qui fait vibrer tout le cristal,
Ou bien la harpe ou cette lyre,
Dans un regard, tendre sourire,
Qui m’enveloppe en un soupir,
Me caressant d'un chaud mistral,
Dans un regard, tendre sourire,
Qui fait vibrer tout le cristal...


Seras-tu là toujours fidèle,
Faisant cent pas, faisant le guet ?
Serai-je alors un peu moins belle ?
Seras-tu là toujours fidèle ?
Homme de cœur !… - Femme en dentelle,
A ton retour sera-il prêt ? -
Seras-tu là toujours fidèle,
Faisant cent pas, faisant le guet ?



Nady-Mary
(05/06/06)

[jc-blondel]

un bien joli triolet
que je ne voulais pas s'enfuir
dans les méandres du forum

amities

un viel homme au stylo

[Félice]

oulala, ça valse...

J'aime beaucoup, beaucoup. Beaucoup. Le rythme je l'aime beaucoup, beaucoup. Beaucoup. Il est si marqué que les images en surgissent en pirouette latérale des oreilles vers les yeux.

La longueur aurait pu être un piège... mais là, elle aide, je trouve.

Par contre, je n'ai pas du tout porté mon attention sur le sens des mots. J'ai laissé faire.

Félice.

[Nady-Mary]

un bien joli triolet
que je ne voulais pas s'enfuir
dans les méandres du forum

amities

un viel homme au stylo

Merci Jean-Claude pour tes mots chers à mon coeur...

Si ce triolet j'en suis ravie...

Amitiés

Une jeune femme aux crayons

oulala, ça valse...

J'aime beaucoup, beaucoup. Beaucoup. Le rythme je l'aime beaucoup, beaucoup. Beaucoup. Il est si marqué que les images en surgissent en pirouette latérale des oreilles vers les yeux.

La longueur aurait pu être un piège... mais là, elle aide, je trouve.

Par contre, je n'ai pas du tout porté mon attention sur le sens des mots. J'ai laissé faire.

Félice.

Chère Félice,

Merci d'être passée et d'avoir laissé tes émotions...

Nady-Mary

[Voyageur]

Un talent interminable !




Voyageur

[Nady-Mary]

Un talent interminable !
Voyageur

Pfiou !... je l'avais totalement oublié celui-ci... et tant de kilomètres parcourus depuis les Fidji !

euh... bon là je ne sais plus que dire !

... si ce n'est qu'en rougir !

Merci à toi pour ton coeur et ta fidélité.

Tendresse

Nady-Mary