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#360697 Sans Risquer De Se Quitter

Posted by Hera on 01 December 2006 - 12:23 AM in Salon de publication principal

Sans risquer de se quitter
¤
Le soleil avait passé un bel  été
Il avait vécu des mois d’intense amour
Caressant, embrassant chaque jour
Sa belle à qui son brillant il offrait
¤
Puis se vint l’automne qui le frustra
De belle il ne toucha plus, disparue
Le grand mur des nuages ingénus
Lui couchait les yeux, où est tu ma diva
¤
Elle lui avait chanté les cantiques
De ses beaux  volcans, de ses mers
Se son  humanité dans  la galère
Il la  rassurait lui, l’ amant sympathique
¤
Pour elle Il décida alors qu’il brûlerait
Un peu plus de ses atomes amoureux
Pour faire fondre en jaloux  impétueux
Son ennemi juré, les nuages  frustrants
¤
Il les transperça pour les occire à sa chaleur
Puis s’en alla lécher la belle épine dorsale
De sa terre qui l’aguichait, fille sentimentale
Il lui procurait tant et tant de sages bonheurs
¤
Il l’avait dévêtue de ses forêts poilues
Trop poilues à son goût pour  voir
En son sein les dunes  en miroirs
Quand les mirages vous font croire le nu
¤
Il l’enlaçait de  l’amour de ses baisers
Dont il laissait la trace dans les déserts
Où elle l’attendait  au vent qui se sert
D’ami complice pour lui parfaire la  beauté
¤
De ce sain lourdaud de lai, le téton sur le haut
Des dunes qui allait cheminant vers la belle gorge
Où le rayon de l’amant, vestige d’une forge
Burinait la belle, ciselait la nuisette de son chaud
    ¤
Il n’accepta plus qu’on lui fasse de l’ombre
Il voulait être seul fidèle,  à  pouvoir  caresser
Les cotes et les gorges profondes de l’aimée
Son toucher, il ne pouvait l’offrir à la pénombre
¤
Il reprocha à la lune de la regarder de trop prés
Mais il n’a pas de crainte car il sait d’expérience
Que la lune n’est pas contraire à sa science
Mais il se charge possessif de tant à autre de l’éclipser
¤
Il lui est insupportable d’être absent de sa nuit
Il aurait aimé coucher une seule nuitée prés d’elle
De la prendre dans ses rayons pour l’éternel
Mais son plaisir est de la voir à son levé, fraîchie
¤
Je vous le dis,  ces deux la  ce n’est pas commérage
Ils s’aiment, oui ils s’aiment comme des fous
Ils ont cette passion qui les mènera jusqu'au bout
De leur éternité d’amour  sans risquer de  se quitter.
¤¤¤



#358049 O Belles Pensées

Posted by Hera on 19 November 2006 - 10:16 PM in Salon de publication principal

O belles pensées

J’ai cueilli au jardin de mes envies
Le bouquet attachant de tes pensées
Fraîches pensées,  bleu sentiment perlé
De ton sage  amour embellissant ma vie
¤
Mon âme douce  les a embrassées
Joyaux d’un trésor caché à mon esprit
Qui voulait les faire éclore sans souci
Pour les sortir de leurs écrins  dorés
¤
J’ai vu alors au matin leurs pétales
S’évader de ton sourire éloquent
Pour venir butiner sur mes yeux scrutant
Les horizons de leur magique cabale
¤
J’ai senti leur parfum se levant coloré
Comme un opium déroulant l’intrigue
De son  bonheur,  léchant bon  prodigue
Mon esprit comblé de ces caresses fredonnées
¤
J’ai vu la rosée de mon cœur serviable
Venir collecter le suc de ta belle rêverie
Et l’emporter sur mes lèvres servies
Au beau désir de ton  amour affable
¤
Je protégerai  ton bouquet de pensées
Dans le vase de mon cœur où saigne ma vertu
Fidèle il sera  pour t’aimer,  toujours entretenu
Et ta beauté s’y baignera en tout temps, régénérée
¤
Renouvelées, je ne les laisserai  se faner
Je dirai au beau paillon de venir les engendrer
De ses baisers déposés   sur ton cœur  libéré
De ne savoir flétrir pour à jamais  m’aimer
¤
O belles pensées, ne vous cachez point
Je veux vous monter que mes yeux vous aiment
La lumière qui vous caresse n’aura de gêne
Que le fade sur lequel mes yeux n’ont le soin
¤
Alors fleurissez, de vos couleurs chatoyantes
Vives contre mon cœur vous étincellerez
Bonheurs éternels des jardins d’amour vrais
Où les corolles regorgent de bontés grisantes.
¤¤



#357543 Ici Vit Aigri

Posted by Hera on 16 November 2006 - 05:57 PM in Salon de publication principal

Ici vit aigri

Ici vit aigri, au grand hôtel de la justice
Depuis de longs mois, le nommé présumé
Il attend, guette sage la bonne nouvelle
Cet homme las qui crève, n’est pas rebelle
Qu’à t’il fait! Il n’y pas de juste résumé
Peut t’il garder un espoir ! En appendice
¤
Les pressions, la violence, la puissance
Sont prodigues pour faire écouler des aveux
Qui enrichissent les statistiques d’honneur
De ces réputés gendarmes, bons pères
Ne laissant à leur proie aucune voie autorisée
Pour se sortir du guet append de leur jouissance

Ils l’ont fait jeté sans pitié, avec les truands
Dans cette cage où se vit l’irrespect
De notre société qui a été condamné
Pourquoi être dans ce lieu enfermé
L’innocent n’a t’il pas droit à plus de respect
Ne doit t’on pas le protéger ! Loin des brigands

Trop de charges sociales pèsent contre lui
Son illettrisme lui vole indûment les mots surs
Sa grande gentillesse soutient ses impairs
Sa douleur interne froisse ses bons repères
Il voudrait vite oublier, vivre sage la cassure
Peut t’il garder un espoir! Ancré dans son lui
¤
A la nichée des noires robes, de grand lucre
La profitable carrière vénérée des parents
Entraînent le petit vers la grande cause juste
Le bien vivre évident dans l’étoffe du luxe
Il vole vers les cimes le petit, reflet des puissants
Peut t’il happer ! Pour l’autre le faste de sa ruse
¤
Au serment de défendre un homme simple
Le gavage du petit n’inspire sa juste raison
Il se jette hardi sur des proies plus juteuses
Ne gardant que des miettes trop judicieuses
Pour ce candide en pâture à la vile déraison
Peut t’il exaucer! La volonté de l’être humble
¤
Oh hautaine robe, quel langage pourrais tu
Lui déverser et qu’il te comprenne simplement
Il est vrai que son fric n’a pas la bonne saveur
L’aide judiciaire ne remplis pas ton humeur
Et tu te laisses aller au plus infime traitement
Pour ne pas ruiner ton fond d’études repu
¤
Pourquoi vivre dans l’oubli de tout jugement
Je ne suis pas coupable, n’hésite t’il pas à dire
Que fais-je ici! Insupportable fréquentation
Mon écrivain condamné reste en ma fidèle faction
Pour m’éviter le grand départ et de ne pas médire
Saura t’il garder l’espoir! Paré contre mon tourment

Il a peur de la sentence, d’un procès de damné
Il a entendu l’injustice des peines prononcées
Le vrai tueur acquitté, l’innocent incarcéré vivant
Qui tue un esprit couché sur une pensé abrégeant
Son pouvoir de dire, de vouloir et de bien penser
Des voleurs qui d’un attendu concluent la perpétuité
¤
Humains évitez de vous prendre pour ces Dieux
Sachez que ceux ci, s’ils existent vous veillent
Leur jugement dernier pourrait être sans appel
Cruel à vous voir juger facile l’acte virtuel
Condamnez le forfait mais laissez l’innocence en éveil
Saura t’il conserver! L’espoir de vivre libre et vieux
¤¤¤



#356520 Voyage Vers Le Bonheur

Posted by Hera on 10 November 2006 - 12:16 AM in Salon de publication principal

[Voyage vers le bonheur

¤
Dans ce logis de forte grisaille
J’absorbais sans peine de l’ail
Pour me préserver d’un malheur
Et oublier ce temps ravageur
¤
J’ai reçu la bonne nouvelle
De la très sage hirondelle
Qui déposa sur mes lèvres
Un filet gai de soleil orfèvre
¤
À l’autre coin de cette vie
La gaie coccinelle me sourit
A rougir de gêner ma peine
Quand je dus l’appeler, blême

O reine de la chance donne moi
De revoir les beaux jours avec toi
D’un avenir riche sous mon toit
Balayant les poussières des émois
¤
Et le bonheur se terra riche
Au fond de ma grande niche
Quand mon âme placide se colora
Au chant de l’hirondelle des hourra
¤
J’ai compté ces noirs luisants
De l’insecte de chance, puissant
Et mes yeux se sont refermés
Pour contempler le bonheur vrai
¤
Compagnons de jours tourments
Construisez moi de l’agrément
Sortez moi de ma pure solitude,
Emmenez là ! Vers les altitudes
¤
Et demain libre, là bas de nos ailes
Nous filerons vers cette fidèle
Notre maîtresse la vie bien posée
D’où surgit le véritable bonheur igné



#355084 Enfant De La Rage

Posted by Hera on 02 November 2006 - 10:44 PM in Salon de publication principal

Enfant de la rage

Suspect de cette volonté de naître
J’ai enfin disposé au jour de paraître
Léchant l’opprobre virile de ce vil rejet
Ce jumeau accueilli corps naufragé
¤
Je suis venu possédé de la triste rage
D’être seul combattant actif de la nage
Survivant généreux d’un imbroglio de vie
Dont je n’attendrai sage que la survie
¤
Aux premiers sourires ils m’ont tous dit
Cet enfant est un angélique, pardi!
Mais déjà sommeillait têtu le furibond
Ne plus entendre «l’enfant est né bon »
¤
À l’age de la puberté, heures de détresse
Je me suis plongé entier et nu en faiblesse
Dans la cour des dociles petits ravagés
D’incompréhensions pour être sujet rejeté
¤
J’ai tenté maintes fois l’instruction culturelle
En restant au mieux artifice toujours naturel
Mais le parvenu homme de science hâbleur
A semé ma pensée sage de mots truqueurs
¤
J’ai accepté dans la constance être bon adulte
Soumis à la loi d’hommes de tous les cultes
Mais ils irritent ma solide volonté frustrée
De rester l’enfant « né bon’ »; O âme séquestrée!
¤
A ce secret, mal humain fatigué je m’endors
Je laisse à l’ordurier vomissant tout cet or
Car mon bonheur est de savoir fidèle entendre
Les pleurs de ce monde bafoué jamais tendre
¤
J’ai admis l’élévation au ciel des prières fidèles
A ces dieux d’illusions qui trustent les dons frêles
Et je rejette loin de ma santé leurs prédicateurs
Qui n’apporte à l’humanité que sources de heurts
¤
Où est le bonheur ? Rien de drastique à l’éternel
Des paroles idéales du ciel bien plus qu’irréelles
Il me reste ‘l’enfant « né bon » que sa morale assure
Soulagement que sa saine vie .entretient pour sûre
¤¤¤



#354840 Les Yeux Clos

Posted by Hera on 01 November 2006 - 09:49 PM in Salon de publication principal

Les yeux clos

Le jour est sombre, si sombre
Je me vais dans les larges allés
De ces églises aux nefs oubliées
La petite lumière brille étonnée
De voir éphémère mon ombre

Le cimetière avoisinant gronde
Les pas se font cavaliers des artères
Et les pierres élèvent leur crinière
Fières d’emporter leurs hôtes des hier
Vers la tranquillité d’un autre monde
¤
Les yeux clos, ils touchent vos prières
Pour vous avoir prés de leur amour
Qu’ils vous ont laissé sans retour
Dans l’héritage de leur dernier jour
Couchés au fond de votre âme altière
¤
L’enfant qui n’a jamais connu
Le résidant de cette pierre solitaire
Dépose son présent à ce mystère
Et la fleur de son âme parfume l’air
Pour débusquer l’inconnu de l’aïeul perdu
¤
Ses lèvres posent intimidés sur le ciel
De petits baisers de reconnaissance
A celui qu’il aurait aimer en confiance
Interpeller et venir porter assistance
Pour le libérer de sa prison éternelle
¤
A mon autour, mille et mille flammes saines
S’envolent vers les Dieux qui se hissent
Sur leurs esprits pour écouter les hantises
De tout ces chacun désirant qu’ils bénissent
L’avenir de nos chers disparus dans leur éden
¤
Un petit mot par ci, un petit mot par là
Qu’il fût gentil, qu’il fût bon, je ne l’oublie
Il restera jusqu’au dernier jour de ma vie
Une présence qui chemine sur mon esprit
Quand loin de son cimetière sage il se vient là
¤
A mon retour un rayon de soleil m’a sourit
Son visage à éclairé ma vigilante pensée
Il voulait me dire un dernier mot pour me rassurer
Ne t’inquiète pas toujours je te guiderai
Vers les chemins de la beauté que j’ai investi
¤¤¤



#354602 Mon Printemps

Posted by Hera on 31 October 2006 - 12:39 AM in Salon de publication principal

Mon printemps
¤
Mon printemps me presse, me presse
Sa fin sonnerait t’il bientôt ma détresse
De ne plus être pour certain une déesse
Qui dans sa  juvénile  beauté paresse
Dans la convoitise de leur ivresse
¤
Que sera mon été, ridera t’il de son soleil
Ma beauté qui n’aura plus son pareil
Il faudra  bien alors que  je m’éveille
Au souvenir lointain de mes merveilles
Pour sortir l’artifice d’un fard de  son réveil
¤
Oh je serai belle mais ne touchez pas
La structure de ce squelette d’où coulera
Dés que l’eau  des pleurs soudain jaillira
De ce matelas d’encres et de couleurs cobra
Qui persiflera au glas du dernier jour de fiesta
¤
Ces yeux, ces yeux de jade auront au passé rameuté
Dans ces  jours de grande chasse à cour colorées
Mille et mille gibiers décimés  toujours amadoués
Se peignant avantageux  du faux de cils étrangers
Mais qui au fond d’un regard  puissant seront souillés
¤
Le temps m’agacera chaque jour il n’aura de cesse
De s’octroyer les bienfaits de toute ma  faiblesse
Les sucres, les graisses  sans un instant de paresse
Il me les conservera dans mes lieux de caresses
Belles formes rondes qui s’envelopperont de tristesse
¤
Tous ces ingrats féliciteront  de faconde ma beauté
Mais ils fermeront les yeux pour ne pas voir outrés
Ce grand dépaysement que le temps  aura retravaillé
Pour ne me laisser que les miettes d’un amour rêvé
Quand mon corps avait la noblesse du beau pour parader
¤
Alors je me suis assise sur la frontière des saisons
J’ai regardé devant, derrière  toutes les maisons
Les plus âgées étaient belles ; belle à foison
Quelle  prestance le ravalement de leur toison
Les jeunettes auraient voulu être de cette émotion
¤
Leur âge ne comptait plus, douce  on les admirait
Vielles pierres, délices pour des yeux amoureux
Quelques fissures par ci, par là, non en vérité
Trop belles pour être rejeter loin des passionnés
Ceux qui ne regardent dans le corps que la clarté.
¤¤¤



#354334 La Bouteille Et La Mer

Posted by Hera on 29 October 2006 - 07:14 PM in Salon de publication principal

La bouteille et la mer¤
Au printemps une bouteille plongea
Un message d’amour à la main
Je serai toujours  fidèle,  se dit t’elle
A la mer de me guider  prés d’elle
De vivre ensemble ce nouveau matin
Vers l’éternel  voyage, d’un désir  beat
¤
La mer se lia fière en cette tendresse
D’un calme ravageant l’immensité
De croire au bonheur de la bouteille
Qui se dressait haute sur son  éveil
Dans l’humilité d’un respect avoué
De pouvoir donner ses pures caresses
¤
La mer ne comprit ce bel  appel
Trop fière  de se voir  aduler  
Par son impétueux  sir le vent  
Près à ravager  mortel les insolents
En  voulant  d’un infini pertinent  flirter
Avec des mots secrets à sa  passerelle
¤
Le vent souffla toute sa  colère
Sur  la mer qui pleura  toute sa rage
Et dressa sa vague destructrice
Pour engloutir l’intruse  séductrice
Cette bouteille au leste  présage
Et au placide flegme  rétif  à l’enfer
¤
La bouteille dupée dit au vent violent
- Vous voilà bien fort, bel incongru
- Mais votre tumulte  s’essoufflera
-A  mon  calme que tu nourriras  
-Tu ne gâcheras pas   ma  vertu
-Et ma tête restera au firmament
¤
La bouteille  sage  se fit belle
Mais la mer folle  de fantaisies  
La chassa   du haut de sa vague
Pour la voir périr avant paques
Mais la sagace  belle avec frénésie
Dansa sur un rythme fou à l’éternel
¤
La mer en appela  son bon  ami
Le bois sûr qui briserai l’intrus
Le rejetant dans l’oubli parfait
D’un fond hideux de gouffre isolé
Où survivent les débris perdus
Qui espèrent  toujours une survie
¤
La bouteille défia l’impérieux bois
Faisons le chemin de la douce vie
Et si ma sagesse têtue se coule
Avant que l’abîme profond tu  foules  
Je  me rendrai muette  sans préavis
Au royaume  des âmes sans loi ni foi
¤
Le bois épris de la mer gonfla, gonfla
Devint fanfaron à vouloir croire gagner
De sa lourdeur perdit toute  sa frondeur
Devant le diable amant  des profondeurs
Il s’enfonça  et blafard  demanda  pitié
D’avoir cru sir le vent et la libertine mer
¤
Là une bouteille flotte toujours sur sa mer
De sa pugnace  sagesse  elle retiendra
Qu’il faut fuir sage sans délit l’être aimée
Mais que rester fidèle dans sa  sincérité
Collée à une pensée voisinant des jours d’aura
Evitera les vagues de malaises  trop pervers.
¤¤¤



#353665 Petite Fille

Posted by Hera on 26 October 2006 - 04:54 PM in Salon de publication principal

Petite fille gentille aux bleus yeux rieurs
Ton visage se baigne d’un air insouciant
Dans le généreux carquois maraudeur
De tes pas ; Petit rat de l’infantile conscient
Au nouveau savoir toujours provocateur
¤
Je te hèle enfant de la balle ma demoiselle
Quand tu te jettes dans mes immenses bras
Que tu ries intimidée par ton plaisir aquarelle
A mon bonheur qui d’un soupir soudain sombra
Dans ton vouloir, grand désir de plus d’étincelles
¤
Ta voix musicale ; chants d’enfant m’ensorcelle
Et tes mots nouveaux, galéjades interceptés
Au gré du don des ondes lovées aux décibels
Que t’offre, à l’heure du thé, nos apartés liés
Qui engendrent dans ton esprit un joli pêle-mêle
¤
Quand dans la cuisine avec ta maman tu imites
Ces gestes de la a vie, dans tes mains mémorisés
Tu viens sage prés de moi et l’air amical tu m’invites
A ce couvert pour un frugal fait d’irréels insensés
Pour ta joie qui s’enflamme et ne compte pas la limite
¤
Les pleurs désabusés de ton maigre mécontentement
M’affuble d’un esprit de mère au coeur protecteur
Pour te rendre insatiable le sourire d’in être aimant
Que l’on ’accroche à ses bras ; Bon monstre serveur
Pour te conter, assis sur ses genoux un récit apâisant.
¤¤¤



#353537 La Mort

Posted by Hera on 25 October 2006 - 07:10 PM in Salon de publication principal

La mort


Hier du néant, sage est venu un étant
Côtoie la vie comme un pantin pestant
Pour prendre gageure d’une acception forcée
Et s’exhiber maladif sur ce chemin inexistant
¤
A cette saine aubade rapportée de fait
Qui suis-je ? Où suis-je ? Mon esprit défait
Tu te repais des silences de l’incongru
Qui me dit narquois : « toute vie se refait »
¤
Né du néant, je postule ancré au néant
Et seul comptera ce pur retour délassant
À la source vive d’un état vers l’éternel
Comblant ce vœu cher d’opter l’inopérant
¤
Il n’est nul Dieu rempart inné qui en sa main
Peut ouïr et donner un choix au damné mutin
A cette évidence : Aucun formel refus de dédain
Dans leur prérogative, d’être roi pour certains
¤
Celle que je cherche, dernière maîtresse
M’aspire, pour m’extirper de ma paresse
De venir seul au trou noir dans l’ivresse
Prés à voir les images de leurs tristesses
¤
Le ballet antique au retour, de ce que je fus
De ce que je serai à jamais à l’éternel tenu
Néant dans le néant où chaque fausse réalité
Retrouve la place caduque qui lui était due.
¤
De cette constante circonstance d’un réel
Nul ne pourra contracter un différent label
Que celui de son indispensable présence
Tous nous repartirons à notre néant éternel.
¤¤¤



#353285 Cyclone Hyacinthe

Posted by Hera on 23 October 2006 - 11:29 PM in Salon de publication principal

Cyclone Hyacinthe


Liste attendue aux noms poétiques
Espoir  de n’être trop emblématique
On scrute cette new  carte cyclonique
Que  l’on niche en gestes platoniques
Au chevet de notre  nuit euphorique
¤
On se prépare, entrées calfeutrées
Eau recueillie,  bougies bien irritées
Jeux préparés et romances répétées
Pour les enfants en mal d’inespérés
En oubliant l’école primaire inachevée.
¤
Là-bas la permanence  traque l’hydre
Relevant sa trace en illustres pratiques
Sorti là bas des Cotes du Mozambique
Pour  traverser  la Réunion empirique
D’attendre une folle passe  soporifique
¤
L’appel intense à la prudence vire au rouge
Éole frondeur, la tôle bientôt se  bouge
La mer gémit ; De sa large et haute frange
La houle frappe la croûte des  étranges
Coques qui de bâbord à tribord  s’effrange
¤
Les robustes arbres pleurent toutes feuilles
Plient en rage d’un soupir  à leur vil   deuil
Eole danse au son  d’un funèbre accueil
Contre-pas aux berlines manipulées par l’œil
De Hyacinthe pour devenir une épave  cercueil
¤
Compagne associée à Eole, l’eau violentée
Court en furie des sèches  rivières assoiffées
Emportant sans respect sur son passage vicié
L’imprudent sûr de lui, bravant le péril incontrôlé
Et l’enfant fugueur, disparaîtra  trop indiscipliné
¤
Alerte levée sur un constat insolent et ruineux
De dégâts insoupçonnés, dommages ennuyeux
Qui drainent tant de pleurs, aux  regards haineux
Pour ce ciel d’azur  aux clairs nuages  moutonneux
Quand se berce le calme sur des yeux  calamiteux.
¤¤¤



#352579 Dans Ma Ville

Posted by Hera on 19 October 2006 - 09:31 PM in Salon de publication principal

Dans la ville aux attraits serviles
Les arcades tissent en rues dociles
Un labyrinthe qui se coule majestueux
Et les passants le parcourent si heureux
Pour trouver en ces murs ce doux chaleureux.
¤
On se noie dans une verdure ombrée
Dans ces parcs où cascadent enlacées
Mille flammes d’un soleil se réjouissant
Des promeneurs avides d’un bon calmant
Rejetant loin la malsaine cohorte du bruyant
¤
Tu t’embellis en fines broderies fleuries
Sur tes places où tu sème tes fleurs d’écrits
Ceux de ton histoire ancestrale, lettres déliées
Aux ors de vestiges des fastes honneurs retrouvés
Pour raconter aux visiteurs ta pulpeuse beauté
¤
Au plus haut des cieux s’élèvent des prières
Venues de ta cathédrale fille des lumières
De saint Rémy en dentelle de belles croisées
Elles nous rappellent l’esprit de sage sainteté
Libération de ton cœur éprouvé par les guerres
¤
Tu te dévoiles précieuse au monde la Rémoise
Tes plaines charpentent la douce Champenoise
Où ton vin se vivifie aux caves de la champagne
Et chacun en fête d’honneur, serein l’accompagne
Te voilà ! A l’éternel une royale et fière compagne.
¤¤¤



#352158 Ma Serpillière

Posted by Hera on 18 October 2006 - 06:34 PM in Salon de publication principal

Ma serpillière au  coin elle est très fière
Parlez d’elle, jamais  elle n’en fait prière
Elle a la pudeur  d’être propre et  sévère
Pour mieux  enlever les tristes  poussières
¤
Elle a connu par le passé des moments durs
Empoisonné malingre  par l’infâme caustique
Frappée bêtement  souvent contre les murs
Elle reste pourtant d’usage   très pratique
¤
On lui fait subir au quotidien tous les  sévices
On lui tord le cou  tortionnaire avec délectation
Elle vomit  tous les déchets indigestes du service
Elle  garde son calme au culte de  cette  punition
¤
Croyez vous maintenant  qu’attendri on  la console
Avec une  place de choix, non au noir on la clapi
C’est une pestiférée,  et grisée je l’ai vu   pleurer
De ces larmes qui vous rident avant l’heure les plis
¤
Seule elle se contentera  de revenir demain  fripée
De ses larmes perdues sur un sol aimant le bien faire
Elle sera assouvie assidue  à ses maîtres quiets
Jusqu’au jour fatal de ne plus pouvoir les satisfaire
¤¤¤



#351926 O Mon Sentiment

Posted by Hera on 17 October 2006 - 09:14 PM in Salon de publication principal

Échapperas-tu insipide à mon grand destin !
Toi qui dit : - je te donne tout mon  amour
Risqueras-tu ignorante  ce déficient calembour
De ton esprit libéré,  magnanime à ce festin :
Mes caresses qui te tonnent de suaves câlins
¤
Te voilà!  Stupéfaite de radieuses émotions
Du devoir de te déposer calme sur l’infaillible
De l’armée de mes sentiments  en  révolution
Qui  se  figent aux hauts  remparts indicibles
De ta passion pressée  d’éclore à mon  union
¤
Oh mon  sentiment ! Complice gai de nos corps
Tu arraches à la vie tous les vils tourments
Pour rehausser tes vives  pulsions à notre décor
Ce  bonheur, brûlante  coulée de ton  volcan
Qui  enflamme l’ardeur  de notre faste instant
¤¤¤



#351607 Je Rage

Posted by Hera on 16 October 2006 - 07:31 PM in Salon de publication principal

Je rage


Ce soir au fond d’une pensée ardue
Me voilà à tout jamais  perdue
Je pense sage à cette vie intense
Née au front d’une  grande prudence
¤
Je rage d’espoirs dans ce  bon silence
Du grand mal de cette différence
Quand un amour placide s’encourage
A ne  rester qu’une trop  belle image
¤
Je souffre de tous ces  mots irréels
Qui parcourent mon doux cœur fidèle
Ils voudraient vociférer le bonheur constant
À qui se saignera  d’or pour mon désir ardent.
¤¤¤



#350156 Par Un Matin Dhiver

Posted by Hera on 10 October 2006 - 08:29 PM in Salon de publication principal

Par un matin d’hiver  j’ai regardé l’azur
De tes doux yeux où rayonnait le  grand calme
Je m’y suis infléchi pour trouver la flamme
Brûlant les pensées de ton amour le plus pur
¤
J’y  ai rencontré  ces bonheurs intangibles
M’y baignant au parfum de ta sérénité
Il était frais l’Instant  du plaisir désiré
Je ne pus  déserter ce bon  destin  crédible
¤
Je ne savais  qu’à l’azur doux la  mer  se lève
Aux souffles des vents houleux qui lancent la  lame
Venue du profond qui  ardemment  vous enlève
¤
Ne pas  périr  dans ce grand océan  frustré
Marin du grand foc  prend cap vers l’invincible
Calmez vous fortes vagues à l’amour parfait
¤¤¤



#349900 L'usine

Posted by Hera on 09 October 2006 - 10:17 PM in Salon de publication principal

L’usine


Pourquoi ceux-ci ont t’ils décidés ta fin !
Rageuse, orgueilleuse, prometteuse et si brave
Tu te défaisais dans la plaine  l’air grave
Des cyclones répétés aux souffles malsains
¤
Ces Enfants serrés  contre toi
Ingénieurs, employés,  soudeurs et balayeurs
Participaient efficaces  au ballet de ton  labeur
Exécutant  la dure  tâche dans une pleine  joie
¤
Enfants épris à la  passion  de ton  haut  toit
Recueillant la souffrance de leur  sang versé
Dans un dur travail affilié à  la noble rentabilité
Face à des dirigeants morfals de mal sans émoi
¤
Enfants ravis, conscients  de cette voix
Qui rejettent  sages  d’un cerveau la pensée
De ceux qui voudraient  te voir dans l’instant offensée
Par un privilège de leur orgueil ancré dans leur moi
¤
Enfants plus attentifs à ta  ruineuse croix
S’inquiétant courroucés de ce  mal entamé
Quand ils voulurent te voir  mise redressée
Sans même  un diagnostic   de vrai bonne  foi
¤
Enfants inquiets, calmés  par  ton  choix
Redoublant leurs gestes au poste endiablé
Pour t’insuffler perspicaces  une force dévouée
Ils voulaient  t’éviter  une  mort dans l’effroi
¤¤
Enfants attristés,  mystifiés par ton  renvoi
Pleurant l’atrocité de ta mort consommée
Quand se rappel le passé de ta prospérité
Qui leurs soutirent les remords de leur bel espoir
*
Oh toi ! Ma nourricière  usine  ils t’ont crucifiée
Au temple intransigeant  de la justice des rois
Nous laissant pauvre  orphelin d’un travail assuré
Ils  bouffent là,  le bénéfice de notre volonté sans voix.



#349440 J'ai Mal

Posted by Hera on 07 October 2006 - 10:57 PM in Salon de publication principal

J’ai mal Je suis un viral  malade
Un cancer ronge ma pensée
Que l’on me soigne dans la hâte
Je vais périr de maux d’humanité
¤
Fange hideuse  dépèce-moi  à nu !
Que les dieux  ou le dieu unique
Prennent ma défense sans retenu
Et je boirai le calice ;  Moi le cynique
¤
Que la tumeur de mon esprit hargneux
Se dessèche d’un grand voile de paix
Et qu’il  se propage au ciel des heureux
Ceux qui rêvent d’une vie plus rassurée
¤
Vous les Dieux  pansez moi, pour l’éternité
Que je ne cauchemardesque pas chaque nuit
De ces morts ensevelis en votre nom signé
Dans ces  attentats commis par  les  impies
¤
Je hurle  la culpabilité de ma souffrance
Puis-je défalquer de ma conscience fatiguée
Les horreurs de ce monde de la  démence
Oh vous sacrilèges! Ranimez mon esprit usé
¤
Vos banderilles mortelles enfouissaient les enfin
A votre pugnacité pour le bonheur des peuples
Priez! O priez votre, vos  Dieux ! Causes justes des saints
Il eu dit: Tu ne tueras point ! O pitié païens aveugles…
¤¤¤



#349102 Votre Beauté Est Encore Là

Posted by Hera on 06 October 2006 - 10:09 PM in Salon de publication principal

¤
Suivez ce pas que vous poursuivez
Chantez maintenant avant de déchanter
Tourna ce dos qui se retourna
Joua ce visage qui vous déjoua
¤
Déception de cette mauvaise réception
Impulsion vers une rêche  répulsion
Cris d’horreur pitoyable que je décris
Unis à ma détresse elle se désunit
¤
Visage  d’Eve souriant  que je dévisage
Rage de voir  le vil dans le beau j’enrage
Tache  affolante  sur mes yeux je les détache
Mâche des mots incongrus que je remâche
¤
Cercle de ses yeux que j’encercle
Boucle des regards que je déboucle
Joue de ses éclats qui me  déjouent
Noue son amour fou  il me dénoue
¤
Transe d’un cœur dans cette entrance
Pense à ses sens que je dépense
Ment pour ne pas être un dément
Sens anoblit par l’aimable  décence
¤
Donner mon sentiment et le redonner
Charger mes pulsions et les décharger
Leste de mes amours comme un divin céleste
Tresse  mes désirs ailleurs qu’en la détresse
¤
Trouve en ce visage un plaisir, je le retrouve
Prouve moi ta pureté que je l’approuve
Bords  des bonheurs  que j’instruit et arbore
Corps  sachez   que votre beauté est là encore.
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#348789 Dans Ma Nuit

Posted by Hera on 05 October 2006 - 05:48 PM in Salon de publication principal

Dans ma  nuit tu as éblouis notre vie
De ta lumière qui a bousculé mon envie
Pour te dire empressé à tout jamais : Je vis
Dans tes yeux où brille une nouvelle folie
¤
J’ai vécu cet espoir de m’abandonner
À tes suaves lèvres rêveuses  et étonnées
Elles déversaient en mon âme un flot muet
De pensées éternelles à jamais gravées
¤
Tu as persuadé mon corps sagace de voler
Dans l’écrin du mystère de ta tendre beauté
Ces moments de grands bonheurs inachevés
Au sorti de ma nuit, confondu à ma vie étoilée
¤
Tu as tremblé dans ces moments de défi
Pour vaincre ces vraies hésitations nourries
Dans lesquelles j’ai tant navigué sans repli
Au sein de tes vagues, rapace  d’embellies
¤
J’ai rassemblé  tous mes délires insensés
Pour t’embarquer vers mes nuits inespérées
Et vaincre conquérants, nos pulsions rêvées
Perdant sage,  le sens présent de nos réalités
¤
Tu m’as donné de traverser ton caché
A nous rendre fou dans l’antre dévoilé
De rivages jamais foulés à l’instants sondés
Par ces tempêtes serinées de mots  secrets
¤
Jouir d’une danse  sur ton corps embelli
Que je caresse  de mes doigts ébahis
A la tendresse de ta peau  qui me dit
«Viens,  jette l’ancre à mon amour dépoli ».
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#347967 Au Sain Matin

Posted by Hera on 03 October 2006 - 09:30 AM in Salon de publication principal

Au sain  matin d ‘un jeune jour  se leva Sacha
Au pied d’un coussin écarlate de folle tendresse
Il fit frémir d’envie soudaine ma première ivresse
De vouloir l’éveiller surpris à un amour délicat
¤
De ses yeux je ne vis que la lumière d’une aura
Où se mêlaient des lèvres pleines de hardiesse
Qui dansaient sur un concerto plein de finesse
Liant un crescendo d’amour  à  nos premiers pas
¤
De son cœur enjoué je devins un redouté Attila
Je conquis chaque jour ses merveilleuses richesses
De son fastueux corps, ravagé de multiples caresses
Aucun répit ne fit taire le désarroi qu’il  prodigua
¤
L’ondulation dansante de son corps m’ensorcela
Dans des instants de désir démesuré sans paresse
J’écoutais son âme palpitante geindre en délicatesse
Aux  pulsions déferlantes que mon cœur lui greffa.
¤¤¤



#346438 Poésie Je Te Chercje

Posted by Hera on 27 September 2006 - 06:19 PM in Salon de publication principal

Poésie je te cherche


Poésie Je te cherche et souhaite éternel te cultiver
Je te rêve passionné et ne peux docile t’embrasser
Jusqu’à l’irréel d’un jour clinquant où naquit le sage poète
Quand la réalité d’une douce nuit s’enquit de grande fête
Dans ce voyage au fond de tes yeux, sur un élan d’amitié
¤
Je te désire magnanime et souhaite sérieux te sertir
Dans la nuit profonde où je ne peux m’endormir
De ces jours vécus dont je voudrai généreux m’éveiller
Je t’appelle âme en peine, pour me lier à ton intérêt
De toujours flirter comme un damné à tes mots d’amitié
¤
Je chante au très haut, dans ton ciel pour te charmer
Dans ma messe sacrée d’humilité, je ne peux que te louer
Dans le limpide quatrain serein, je ne peux que t’embellir
Voilà je te transmets en papillon léger, ma fièvre d’unir
Mot à mot toujours assemblé, tous mes vastes cris d’amitié
¤
Aux quatre coins de ma pensée, j’enflamme ta virtuosité
De ces vers émoustillés, d’être sagesse d’éternité
Qui s’entremêlent pour mieux, se cueillir à la belle rime
Et te couvrir de cet habit de lumière, sonnets nourriciers
Pour toutes les âmes assoiffées, de dictions enchantées
¤
Laisse moi te chanter colorée les notes de la belle rime
Accompagnée d’un adagio, ruisselant de mon abime
Où la lave ignée, projette soulagée des portées de mots
Se couchant sur une partition enivrante de vers sublimes
Quand un orgue réfléchi se musique des strophes intimes
*
N’ai pas de pitié quand les mots tracés deviennent tristes
Ils s’envolent pour raconter l’amitié qui évolue sur la piste
Carrousel joyeux qu’escorte nos cœurs d’un leste tempo
A ces bonheurs des beaux demains, paradis que tu assistes
Au plaisir de la foule, applaudissant ton fidèle retour altruiste.
¤¤¤



#346197 Ma Maitresse La Lune

Posted by Hera on 26 September 2006 - 06:41 PM in Salon de publication principal

Assis recueilli sur ce banc public, attentif
Aux derniers passants, ces  noctambules
J’attends très patient,  l’éclat de ma vie
Déjà  l’horizon enflammé au vestibule
Couvrait sur  le jour son manteau furtif
¤
Ma solitude accompagne, douce et  tendre
Ce nouveau silence parfumé  du jour effacé
Les  frêles squelettes bétonnés s’activent
Dans les dernières  raies  de soleil cassé
La laiteuse noirceur me prend au ventre
¤
Tu  t’élèves vers moi du fond du gouffre
Je m’émerveille  de tes premiers faisceaux
Ils jaillissent lumineux sur la grande  plaine
Ta chaleur traque  mon âme quiète au lasso
Et mes yeux  toujours polissons,  souffrent
¤
Ta présence, toi  ma maîtresse la lune
Gage de béatitude  en cette  belle  nuit
Tu te dévoiles, claire figure mystérieuse
Le mascara de tes formes flatteuses me fuit
Sous les toiles perdues dans  les brumes
¤
Voilà le temps cyclique de ta  rondeur
Tu jaillis conquérante amusée de ma  terre
Bouleverse les maladifs esprits maléfiques
Ravage les rivages de hautes marées fières
Mais tu me donnes un bonheur ravageur
¤
Tu me portes sur  ton voyage stellaire
Qui m’amène aux frontières insensées
D’un rêve lucide, toujours  renouvelé
Il me décrit, le renversant bonheur exalté
De la vie rêvée, d’un sage  paradis lunaire
¤
Quand tu descends de ton haut piédestal
Je te suis, mais soudain  bifurquent nos pistes
J’ouvre mes yeux  malins pour espérer demain
Me trouver adopté   au tombé  de ton orbite
Et  profiter  magnanime de ton faste, d’aura final.
¤¤¤



#345936 La Femme Centaure

Posted by Hera on 24 September 2006 - 11:36 PM in Salon de publication principal

La femme centaure



Aux brumes de la nuit des enfers j’ai perçu
La femme centaure de blessures, traversée
Que l’animal vénéré dans un geste insensé
A tenaillé  de douleurs ;  D’un raffut effronté
¤
Dans un sage  mouvement magique j’ai vu
La femme centaure d’orgueil au teint comblé
Dans une chevauchée fantastique se parer
D’une crinière à la  noirceur de son anxiété
¤
Mais au delà de l’abîme ma peur s’est tenue
La femme centaure, emportée par mes senteurs
Dévalait vive sa joie dans une ardente   fureur
Sur une voie lactée, beau terroir dé son ardeur
¤
À l’aurore luisante du jour de lumière, j’ai reçu
La femme centaure, bâillonnée au bel espoir
Qui rendait à son corps ébranlé, un vil miroir :
Un  nom à jamais souillé ;  O Boucle noire. !
¤
Au ruisselet de sa source, coule  ma passion
La femme centaure a levé ses yeux  en livrée
Sur mon regard de chevalier,  conquérant aisé
Pour galant lui rendre  le bonheur à ses pieds

Sur le mont de ses désirs je me suis sain élevé
La femme centaure a laissé enfoui sous sa peur
Ses soucis, ses tracas pour me tendre la chaleur
De ses lèvres qui ne se sont taries à mon bonheur  
¤
Dans les plaines verdoyantes l’oiseau a chanté
La femme centaure redevenue, femme de bon port
Sa silhouette court sur mon regard d’un amour fort
Infini amour pour ma  belle; au parfum‘boucle d’or’
¤¤¤



#345718 Hudre D'amour

Posted by Hera on 23 September 2006 - 08:11 PM in Salon de publication principal

Serpent de ma vie tu envenimes mon cœur
D’un désir de folie quand tu animes mes sens
Tu te loves à mon corps en puissance
Du sceau de ta beauté tu ranimes ma ferveur
Soif de toi, hydre d’amour !
¤
Ton venin est trop doux pour mon festin
Je t’aspire du plus profond de mon âme
Qu’il jaillisse de cet orage qui clame
M’emporter à jamais au sage libertin
Faim de toi, hydre d’amour !
¤
Tes yeux m’hypnotisent d’un bonheur chéri
Je ne puis t’échapper, l’oserai-je !
Déjà point au zénith le feu de tes horizons vierges
Qui m’aimante perfide à ton poison d’amour béni
Je Rêve de toi, hydre d’amour !
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