La vieille forge,
C'était au joli temps de nos grandes vacances,
Quand nous passions l'été chez nos chers grands-parents,
En face de la maison du maréchal-ferrant.
Il nous laissait entrer, privilège de l'enfance,
Voir la forge allumée et le charbon ardent,
Pour réchauffer le fer d'un rouge vif éclatant;
Qu'un énorme soufflet activait en cadence,
Le marteau sur l'enclume sursautait en frappant,
L'anneau au bout de la pince encore incandescent,
Prenait forme sous les coups du forgeron tenace,
La trempe marquait la fin de ses martélements.
Le cheval à la porte attendait patiemment,
La corne de son sabot limée pour laisser place,
Au fer chaud sur son pied par la chaleur fumant,
Que le maître de forge plaçait habilement,
Maintenant entre ses jambes la patte pour mettre en place,
Quelques clous bien frappés, calme et indifférent,
Le cheval ainsi chaussé avait l'air content;
Que son pied de nouveau au fer cadenasse,
Alors on entendait les pas du fier alezan,
Claquants sur la chaussée, altier, crinière au vent;
Au passage enhardis, nous caressions sa face,
Portant haut le harnais, force tranquille d'antan,
Pour tirer la charrue, Roi au milieu des champs.
Il y a pas si longtemps, malgré les ans qui passent,
Aujourd'hui cette forge n'existe plus pourtant,
Elle restera gravée dans nos mémoires d'enfant,
Comme ses grandes vacances, finies aussi hélas,
Une page de notre vie de gamins insouciants,
Quand nous passions l'été chez nos chers grands-parents.
lmsql
La Vieille Forge
Started by LE MASQUELOUR, Nov 14 2006 03:58 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 14 November 2006 - 03:58 PM
#2
Posted 14 November 2006 - 06:29 PM
Citation (LE MASQUELOUR @ Nov 14 2006, 03:58 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La vieille forge,
C'était au joli temps de nos grandes vacances,
Quand nous passions l'été chez nos chers grands-parents,
En face de la maison du maréchal-ferrant.
Il nous laissait entrer, privilège de l'enfance,
Voir la forge allumée et le charbon ardent,
Pour réchauffer le fer d'un rouge vif éclatant;
Qu'un énorme soufflet activait en cadence,
Le marteau sur l'enclume sursautait en frappant,
L'anneau au bout de la pince encore incandescent,
Prenait forme sous les coups du forgeron tenace,
La trempe marquait la fin de ses martélements.
Le cheval à la porte attendait patiemment,
La corne de son sabot limée pour laisser place,
Au fer chaud sur son pied par la chaleur fumant,
Que le maître de forge plaçait habilement,
Maintenant entre ses jambes la patte pour mettre en place,
Quelques clous bien frappés, calme et indifférent,
Le cheval ainsi chaussé avait l'air content;
Que son pied de nouveau au fer cadenasse,
Alors on entendait les pas du fier alezan,
Claquants sur la chaussée, altier, crinière au vent;
Au passage enhardis, nous caressions sa face,
Portant haut le harnais, force tranquille d'antan,
Pour tirer la charrue, Roi au milieu des champs.
Il y a pas si longtemps, malgré les ans qui passent,
Aujourd'hui cette forge n'existe plus pourtant,
Elle restera gravée dans nos mémoires d'enfant,
Comme ses grandes vacances, finies aussi hélas,
Une page de notre vie de gamins insouciants,
Quand nous passions l'été chez nos chers grands-parents.
lmsql
C'était au joli temps de nos grandes vacances,
Quand nous passions l'été chez nos chers grands-parents,
En face de la maison du maréchal-ferrant.
Il nous laissait entrer, privilège de l'enfance,
Voir la forge allumée et le charbon ardent,
Pour réchauffer le fer d'un rouge vif éclatant;
Qu'un énorme soufflet activait en cadence,
Le marteau sur l'enclume sursautait en frappant,
L'anneau au bout de la pince encore incandescent,
Prenait forme sous les coups du forgeron tenace,
La trempe marquait la fin de ses martélements.
Le cheval à la porte attendait patiemment,
La corne de son sabot limée pour laisser place,
Au fer chaud sur son pied par la chaleur fumant,
Que le maître de forge plaçait habilement,
Maintenant entre ses jambes la patte pour mettre en place,
Quelques clous bien frappés, calme et indifférent,
Le cheval ainsi chaussé avait l'air content;
Que son pied de nouveau au fer cadenasse,
Alors on entendait les pas du fier alezan,
Claquants sur la chaussée, altier, crinière au vent;
Au passage enhardis, nous caressions sa face,
Portant haut le harnais, force tranquille d'antan,
Pour tirer la charrue, Roi au milieu des champs.
Il y a pas si longtemps, malgré les ans qui passent,
Aujourd'hui cette forge n'existe plus pourtant,
Elle restera gravée dans nos mémoires d'enfant,
Comme ses grandes vacances, finies aussi hélas,
Une page de notre vie de gamins insouciants,
Quand nous passions l'été chez nos chers grands-parents.
lmsql
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no never !
le temps est perfide pour lui laisser les rennes, erreur !
#3
Posted 14 November 2006 - 06:34 PM
merci pour ce texte
qui a ravive chez moi des souvenirs d'enfant
mon grand pere etait forgeron
amities
jean claude
qui a ravive chez moi des souvenirs d'enfant
mon grand pere etait forgeron
amities
jean claude
#4
Posted 14 November 2006 - 06:42 PM
Oui, un joli parfum d'antan on y voir presque la fente des seimes.
#5
Posted 14 November 2006 - 06:52 PM
Merci aussi de réveiller ma mémoire, mon grand-père était sérurier d'art, un souvenir de forges...
#6
Posted 15 November 2006 - 10:06 AM
Citation (jc-blondel @ Nov 14 2006, 06:34 PM) <{POST_SNAPBACK}>
merci pour ce texte
qui a ravive chez moi des souvenirs d'enfant
mon grand pere etait forgeron
amities
jean claude
qui a ravive chez moi des souvenirs d'enfant
mon grand pere etait forgeron
amities
jean claude
J'en profite pour venir vous féliciter pour les superbes lignes
que vous nous donner d'apprécier sur ce site,
merci pour le commentaire,
bien amicalement
lmsql
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