Jump to content


Ailes

Member Since 12 Apr 2005
Offline Last Active Oct 20 2006 03:10 PM
-----

Topics I've Started

Pourquoi Pleure-t-on Sur Des Illusions Perdues ?

30 April 2006 - 12:59 PM

Pourquoi pleure-t-on ses illusions perdues,
puisqu'ellles ne sont qu'illusions ?

C’est une bonne question.

Je remercie cette partie cartésienne bien enfouie de mon esprit si peu rigoureux de me la poser !

Cependant, l’autre partie si peu « rigoureuse » et si peu cartésienne de ce même esprit qui loge dans ma tête toute de linotte, ne peut accepter ni la question, ni la réponse « induite », évidemment !

Donc, à quoi bon se la poser ?

Et nous voilà confrontés à une de ces absurdités et contre sens de la vie qui ont pour seul mérite de nous laisser impuissants et humbles, avec toute notre logique humaine, devant le merveilleux illogisme de la création, que décidément, jamais, ici bas, nous ne comprendrons vraiment, car il échappe à nos esprits « limités » qui ne peuvent qu’avoir une intuition infime de ce champ immense – voire infini -  qu’est la Vie.

A vouloir tout résoudre, on ne résout rien et on finit par perdre cette âme, qui, somme toute, fait notre charme avec la douceur qui l’accompagne.

A vouloir tout résoudre, pour se créer des certitudes, on se limite à un monde stérile et intrinsèquement faux, où l’imagination, noblesse de l’intelligence, a perdu tout pouvoir et tue la Liberté innée de l’être humain en l’enfermant dans un cercle vicieux « contre nature ». Et le danger de cette forme de pensée est que de « prison personnelle », elle peut devenir l’endroit où l’on enfermerait volontiers l’humanité entière, sous prétexte « d’avoir raison », avec les meilleures intentions du monde. Ainsi naissent les dictatures…

Le besoin exclusif  de certitudes crée une détresse schizophrénique qui se nourrit de ses propres contradictions et mène inévitablement à l’excès, à l’orgueil et au despotisme de l’esprit, à la sécheresse du cœur et – au mieux – à l’autisme solitaire – au pire a l’autisme imposé, j’ai nommé la dictature de celui qui croit « savoir » sur ceux qui pour lui, forcément, ne savent pas.