19 replies to this topic

[Henri.]

Parlez moi de vos notes, vos robes, vos bouquets
saturez-moi d’arômes,
fredonnez vos couplets
haranguez les complaintes
exsudez les humeurs
épousez les écorces, les galets, les saveurs
que distillent la sève, les ondées et le vent,
les nuages qui prennent leurs perles aux géants
minéraux chaotiques, végétaux alanguis
rêves de l’enfance…

Réveillez-moi d’un cri.

Un cri qui se susurre, tout rondeur, tout épris,
ce cri comme un murmure
dans le souffle, il jaillit.

Long comme l’espoir, chaud comme la nuit
qui brille chaque soir et puis s’évanouit
emportant les mystères nous laissant quelques mots
qui retombent sur terre comme autant de cadeaux.

Parlez-moi de vos rêves,
si loin, si haut, enfouis
parlons nous de nos rêves éveillés
assoupis.

[Carla.]

Il faut parfois toute une vie pour dire autant de choses...Très beau texte.

[Michel]

seriez-vous le nouveau
Paul Géraldy
de ce siècle qui s'ouvre
tout grand
à la polyformie poètique

quand je vous lis
je pense à ce poète
dont la célébrité fut immense
il détient encore
le record des ventes
en poèsie

Amicalement
Michel

[Papaver]

Une grande joie à t'entendre.

Comme si tout ce que tes mots viennent accueillir était déjà au creux de tes bras.

Chante susurre crie Henri, quelqu’un entendra, entend, quelqu’un est déjà là.

[Henri.]

Il faut parfois toute une vie pour dire autant de choses...Très beau texte.

Mince, je prends un sacré coup de vieux alors, ou bien c'est trop bavard ?
Mon sourire pour vous Carla, j'ai plaisir à savoir que vous me lisez.
Merci, j'apprécie tellement ce que vous nous offrez dans vos textes,
Sincèrement

seriez-vous le nouveau
Paul Géraldy
de ce siècle qui s'ouvre
tout grand
à la polyformie poètique

quand je vous lis
je pense à ce poète
dont la célébrité fut immense
il détient encore
le record des ventes
en poèsie

Amicalement
Michel

Géraldy, Toi et Moi n'est-ce pas ? Jean Guidoni l'évoque dans une de ses chansons ; j'ai habité dans une rue P. Géraldy. Amusant.
En tout cas, je rougis de confu....non, de plaisir. Est ce bon signe de détenir un record de vente de poésie ?
A vous lire
Amicalement
Henri.

Une grande joie à t'entendre.

Comme si tout ce que tes mots viennent accueillir était déjà au creux de tes bras.

Chante susurre crie Henri, quelqu’un entendra, entend, quelqu’un est déjà là.

Oui, Papaver, tous les mots sont là même les inutiles, les superflus, les encombrants et les voilà maux.
Mais pas question d'eux ici j'espère...
Chantons alors en connivence et partage...

[Carla.]

Non pas trop bavard, je me suis mal exprimée.

[Henri.]

Non pas trop bavard, je me suis mal exprimée.

pardonnez moi Carla, je m'amusais, je jouais gaiement...
un comble que vous disiez que vous vous êtes mal exprimée !!!!
ça, c'est franchement rigolo.

[irena]

Très bien, d'accord, je te parlerais de mes rêves,,, mais pas d'mes robes,,, j'suis pas matérialiste
Lol !! @+ Valérie

[Henri.]

Très bien, d'accord, je te parlerais de mes rêves,,, mais pas d'mes robes,,, j'suis pas matérialiste
Lol !! @+ Valérie

Quoi ? tu ne rêves pas de robes !!!! (Lol)
j'attends déjà...(et que dit-on de la robe d'un grand cru ?)
Henri

[belvis]

Parlez-en encore...

[mistral]

Enfin quelqu'un qui sait écouter!
Je suis passée faire un tour chez toi et en ai emporté ce cadeau.

[lacape]

je l'avais zappé, une mélodie gracieuse tes mots !
bonne soirée .

[Henri.]

Enfin quelqu'un qui sait écouter!
Je suis passée faire un tour chez toi et en ai emporté ce cadeau.

merci, reviens quand tu veux et sers toi
Henri

[Marygrange]

Très joli poème au rythme qui emporte vers de belles émotions. J'ai bien aimé. Merci!


Amitiés,
Béa

[coucou]

magnifique poème

[Ritou]

Parlez moi de vos notes, vos robes, vos bouquets
saturez-moi d’arômes,
fredonnez vos couplets
haranguez les complaintes
exsudez les humeurs
épousez les écorces, les galets, les saveurs
que distillent la sève, les ondées et le vent,
les nuages qui prennent leurs perles aux géants
minéraux chaotiques, végétaux alanguis
rêves de l’enfance…

Réveillez-moi d’un cri.

Un cri qui se susurre, tout rondeur, tout épris,
ce cri comme un murmure
dans le souffle, il jaillit.

Long comme l’espoir, chaud comme la nuit
qui brille chaque soir et puis s’évanouit
emportant les mystères nous laissant quelques mots
qui retombent sur terre comme autant de cadeaux.

Parlez-moi de vos rêves,
si loin, si haut, enfouis
parlons nous de nos rêves éveillés
assoupis.

Les mots .... le plus beaux des cadeaux ! Bravo !

Ritou

[Erre]

Je reviendrai
Murmurer à ton oreille
L'essence de moi-même
La tiédeur de la soie
D'une robe moulée
A mon coeur qui sommeille...

Erre

[Pritos]

Il émane de ton poème un puissant charme onirique, sur le mode nostalgique et altruiste.
Tous, nous avons de ces rêves d'enfance. Ce cri, nous le soufflons tous. Il s'arrondit dans la marge blanche de nos vies.

Bravo et merci pour ce plaisir.

[Henri.]

Il émane de ton poème un puissant charme onirique, sur le mode nostalgique et altruiste.
Tous, nous avons de ces rêves d'enfance. Ce cri, nous le soufflons tous. Il s'arrondit dans la marge blanche de nos vies.

Bravo et merci pour ce plaisir.

Merci Pritos, merci Erre, merci à tous.
vos com sont très beaux ; je suis ravi de les goûter. A vous lire.
Henri