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[sellatvn]

-AUX LUSTRES DU PLANCHER-


Avec une poignée de rêve que l’on sème sur les si longues plaines de chairs blanches des jeunes femmes, nous pouvons, entre deux virgules sensitives, dénouer les franges des parchemins du capitaine. Le petit garçon aux cheveux aussi noirs que la perle du fusain avait placé dans le creux de ses genoux, une plume voletant par pointillés, en écho personnifié aux cils de son refrain. Lutinant la brise menue, le jeune enfant, mettait ses doigts sur la tige rigide et cotonneuse, puis l’élevant dans l’air au niveau de ses yeux, chantait un couplet que lui avait appris sa mère. Avec le sentiment de la ruelle que l’on inonde, il repliait sur son torse, ses fines jambes et, des bourgeons sortant de sa bouche, éclatait sur la plaine en lueurs de tambours. Lentement, j’aurai voulu que son plaisir ne cesse, le petit guérisseur des nomades, l’enfant roi des vallées de fougères.

Pourtant, il nous faudra un jour falsifier son tremblement élastique, pour lancer aux grilles de ces châteaux mourants, la vision de calcaire que l’enfant des grillons semelle. Avec un peu de songe, ce qu’il naît de passion, mon comportement diffère et délabre à mesure les allées de morsures que lune figée confère. Terré dans le buisson qu’une branche de gui surplombe, le petit garçon embrasse le clou rouillé de son espérance. A l’effroi que ce terrier amène, la brise tranquille plonge son cou dans d’immenses vases à rose. Et l’enfant, son espérance engloutie, délimite les frontières que ses pieds ne franchiront.

Tout comme moi, l’enfant sait l’assurance de la plénitude mais, en guerrier d’aubépine, il s’en extrait avec un empressement laissant présager son aspiration.