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c'est tres long


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6 replies to this topic

#1 regard blanc

regard blanc

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  • TLPsien
  • 142 posts

Posted 07 December 2005 - 04:45 PM

Je suis heureux qu’étant plus jeune je n’aies jamais essayé de publier mes écrits.
Mes écrits de jeunesse sont les plaintes noires et puissantes d’un adolescent sans refuge, perdant ses repères au premier coup de vent. Bien sur j’étais un garçon rempli d’énergie, de créativité, mais ce que j’écrivais dans ce temps la, étaient des tourbillons et des trous noirs de la conscience. Ce sont des écrits qui si ils ne manquent pas de vigueur et de force dans la description de sentiments sont du moins dépressif et souvent négatifs.

Je m’imagine les avoir édités, je crois que je les vivrais aujourd’hui comme des blessures que j’ai eu la malencontreuse idée de rendre publique. Et cela me ferait mal, gagner son monde en exposant sa souffrance existentielle, c’est un sale boulot, un peu comme vendre du charbon que l’on aurait trouvé dans une mine à charbon à défaut d’avoir trouvé des diamants.

Non, je ne voulais pas que l’on me nomme, artiste souffrant créant de magnifiques liquides de pu et de sang. Artiste Maudit ou fin de siècle, car à l’intérieur de moi , je me sens tout le contraire, je crois que la fin du monde est une légende… l’éternel dont nous jouissons à chaque instant de nôtre vie… Incompréhensible et puissante énergie qu’est l’éternité.


Peut être était ce ainsi que j’apprenais à imaginer un soleil et des oiseaux qui chantent lorsque je me trouvais dans la mine. Chanter pour retrouver courage, chantez, il faut que vous chantiez, je vous en prie, je suis fou, enfermez moi, enfermez moi dans un asile avant que vous ne m’enfermiez dans des mots.

Chantez, dansez, riez, c’est un chemin fait de diamants et d’âmes.

Je suis marchand d’âmes, mesdames
Pas marchand’age

Je suis un gens d’armes quel drame
Ma réalité est un noir et vilain nuage
Emplie de pluie et de mauvais présages

Mais je suis marchand d’âmes
De sentiments en mélodrames
Insufflant vie dans le tragi-comique
J’en ai le diplôme académique


Pourtant, dit le marchand d’âme
Mesdaaaaaames
Il faut bien que l’âme se vende
Que l’on vous achète que l’on vous tente
Il faut bien que sur vous on tente tous nos charmes
Je vous vends une âme neuve, perfectionnée,
Une âme parfaite, une âme qui ne vis pas vos défauts
Je vous la vends, mais il faudra d’abord passer une vie de misère
Il faut bien mesdaaaaames que j’y gaaaaagne.
Mais je vous assure mesdaaaaames une âme si forte, une âme si puissante…

Alors y’en as une, ben elle signe le contrat, elle vas sur terre,
Bon elle passe, sa vie de misère dans les favelas les plus pourries qui soient, elle est grosse laide et meurs vieille fille (sauf une fois on l’as violée trois vieux avec des cannes dans une tente.)
Elle reviens chez le marchand d’âme.
Il lui donne une pilule, elle avale…
Et elle renais, eh ben tu sais quoi, elle était tellement moche,
Mais vraiment genre la gonzesse dans le Guinness des atrocités de gonzesses.
Le genre que tu sais pas si la moustache elle est du père ou de la mère.

Mais, haha, mais, et c’est la que tout se retournes dans sa vie, parce que,
Elle est une actrice, mais une actrice…
Ben, y’as personne qui sait comment ça se fait, mais lorsqu’elle joues
Quelque chose, elle deviens si belle,
Mais la je dévies sur ma vie.
Voyez vous, je n’aimes pas lorsqu’on en vient aux vérités profondes dans l’écriture, et que sans s’en rendre compte, on se mets à écrire nôtre vie.
Vous ne savez pas à quel point cela me fait peur.
Faites moi rire que je n’ai pas envie d’être publié aujourd’hui.
J’ai peur d’être publié, j’ai peur d’écrire, j’ai peur des livres, ils peuvent s’avérer si dangereux, pire, il pourrait s’avérer mauvais.
Mais il n’y as pas de bon ou mauvais, y’as juste un gars qui se creuse la tête, parce qu’il est convaincu que ce qu’on lui as raconté sur la réalité et toutes ces choses ne sont pas obligatoires… les souvenirs ne peuvent pas devenir des obligation, il faut libérer les mots. Vous vous rendez bien compte vers ou je vais au nom de mon imagination. Je n’ai pas d’imagination, c’est un mensonge, il y’as un petit ouistiti dans mon tiroir qui as toujours rêvé d’être écrivain, alors il me dicte ses pensées les plus profondes, vous n’avez aucune idée ce qu’un ouistiti dans un tiroir peut vous raconter comme conneries
-Hey mais je n’ai jamais dis ça
-Oui mais franchement le ouistiti, tu me dictes des choses insensées sur les âmes les sens et les clignotant qui marchent, qui ne marchent pas, ah qui marchent, qui marchent pas.
- écoute ton avis ne m’intéresse pas, c’est qui l’écrivain ici, c’est pas parce que les éditeurs refusent de publier un ouistiti, d’origine canadienne .
Mais ils veulent pas, ils veulent pas qu’il y’aies des femelles humaines qui tombent amoureuses de moi, ce serait un peu trop zoophilique pour eux, parce qu’on à déjà vu ce que la Cicciolina est capable de faire.
-écoute le Ouistiti, c’est pas parce que t’as un 440 Magnum zeloaded gun terrific and Wesson pointé sur ma tempe, que ça te donnes le droit de me dicter des machins pseudo philosophique qui n’ont pas de sens, et des essais poétiques q’aucun humain normalement constitué pourrais considérer comme digestible. You may have ze gun, But ze ouistiti has small balls, Alors compris petit bonhomme de ouistiti with the big guns, c’est pas toi qui vas me commander.
- tu tiens à ta vie , petit bonhomme à qui je vais offrir gloire et célébrité, tu te rends compte que tu vas exploser tout le monde avec ce livre ? Que c’est toi qui vas signer alors que c’est même pas de toi. T’auras du fric des gonzesses et tout ce dont t’as toujours rêvé. Je suis peut-être qu’un ouistiti, mais je suis ton tiquet de lotto.

Une légère interruption pour demander au lecteur qui s’emmêle les pattes dans ce texte et qui n’y vois aucune issue, ou bien les lecteurs qui se disent que ça y’est ça suffit, ce type à dépassé les limites de la connerie, c’est ridicule, c’est pas un livre ça, c’est des schmattes à bon marché de chez Metsies. Bon à tout ces cons que de toute façon ça ne m’intéresserai pas de discuter avec eux, que franchement si je les vois en rue et qu’ils me disent bonjour avec des grands sourires hypocrites comme si ils avaient lu mon livre, mais bon pas vraiment, parce que je n’y ai rien compris. Quel amas de conneries ce livre, etc…
Ah oui votre livre est très bon, je l’ai lu de A à B, parce que il y’en as qui osent en plus, mais j’ai pas bien compris, le deuxième mot du livre c’était «délicieux », c’est bien ça ?
Oui, Automnes délicieux, - ah c’est bien ce que je disais à ma femme, vous vous rendez pas compte du plaisir que vôtre livre nous à procuré, nous avons eu de longues discussions à propos du mot délicieux… quel maître, être si bon après le deuxième mot, mais c’est fantastique. Oui bien sur qu’après le deuxième mot j’étais crevé, vous savez ma femme, lorsqu’elle veut discuter du mot délicieux elle exige toujours que je fasse la vaisselle d’abord sinon, elle n’est pas prête à discuter avec moi, oh vous savez ces petits arrangements c’est comme moi l’autre jour, hein,elle me demandes, avec une voix mielleuse, on sent déjà la manipulatrice, dis cheeerie, tu as vu les clefs de la bagnole ? et je lui réponds tout net NON,
Et tu vois, je voyais que ça l’énervais, bien sur que je devais dire oui je les ais vu hier dans la commode, avant-hier elle étaient, laisse moi réfléchir, …le matin au dessus du frigidaire, …l’après midi je crois que Jean l’as mis sous le canard de la salle de bain.
C’est ça qu’elle aurais voulu entendre, mais non, moi je suis l’homme, c’est qui qui porte le pantalon hein ? c’est l’homme ou la femme, alors je lui ai dit non, non je n’ais pas vu ces clefs, non, qu’est ce que vous croyez qu’elle a fait ? Elle à dit, ah, elle sont ici, et elle est partie. Je suis sur qu’elle était énervée des caisses.

Et que ce gars se serait mis a me raconter sa vie qui m’intéresse autant que si les chaussettes de l’archiduchesse sont sèches ultraseches ou passe moi une sèche.
Alors moi, avec toute l’amabilité qui m’est propre et décente pour un homme de mon intelligence, je lui répondrais, moonsieur, ce n’est pas parce que vous avez un gros nez, que vous avez des yeux bouffés par des nuages noirs de nicotine, que vôtre femme, si vous voulez savoir ce que j’en pense, elle pue. Je ne la connais pas, je sais déjà qu’elle pue. Que non seulement vous n’avez pas lu mon livre, que je me demande comment un livre aussi intéressant que le mien aies pu même par de subtiles coïncidences atterrir dans vos mains.
Monsieur, on peut lire dans vôtre regard que vous avez touché à deux livres dans vôtre vie, dont un est le bottin téléphonique. Vous me parlez pour vous rendre intéressant, que vous ne sachiez même pas ce que le mot savoir vivre veut dire, même lorsque ‘on le décompose, que le ouistiti que j’ai décapité lorsque j’avais 10 ans avais plus d’intellect que vôtre cerveau et celui de tout vôtre arbre généalogique réuni. Alors foutez moi le camp, foutez moi le camp, et laissez moi, comme un auteur qui veut vivre sa vie, vivre.
Et laissez moi raconter toutes ces choses que je fabrique avec des mots qui n’ont pas de sens, qui sont de l’air, qui sont des œufs de réalité.

Moi j’ai envie d’écrire ce qui me chantes. Je n’ai jamais aimé les règles, je n’écris que très rarement des choses concrètes. Mes écrits, de quoi ils parlent ? De tout et de rien, ce que je fais ici c’est vous étaler mon ignorance.
Vous savez bien que l’homme est ignorant.
-Bon, hey la le ouistiti, tu te calmes un peu, l’homme ignorant ? Et tout ce que nous avons bâti jusqu'à maintenant ? Toutes ces villes, ces autoroutes, ces accords de paix, ces armes ? Ignorant ? Et les ouistitis, ils ont fait quoi au nom de la réalité ?
- Moi j’en connais un d’humain qui demandes qu’a se faire trouer la cervelle en parlant comme ça, au Ouistiti wiz a gun.
- Mais tu n’oseras pas tirer, y’as que les être humain qui tuent quand c’est pas pour manger ou pour se proposer, Y’a que l’être humain pour croire que l’autre veut sa peau et qu’il dois se protéger. Y’as que l’être humain qui crois que son temps sur terre lui appartiens, que les choses dépendent que de lui. Tu ne tireras pas, tu ne sais même pas ou est la gâchette.

- Bon, laisse tomber ze gun, t’as peut être raison, mais, tu n’as jamais été étonné de mon existence, jusqu'à maintenant, tu as écris tout ce que je t’ai dicté. Je ne sais pas dans quelle conscience de la réalité tu vis, mais le fait qu’un ouistiti qui dictes des livres ne t’étonnes pas, on se demandes ou tu vis.
- Moi je vis dans un monde ou tout est possible, moi je tourne dans un monde de cycles infinis, ou la seule chose permanente est le cycle. Qu’un ouistiti ais des talents cachés ne m’étonne pas. Nous savons encore si peu sur la communication. Nous avons encore tant d’années devant nous tant de cycle, qui sait si dans 2000 ans un ouistiti venant du Canada pourra publier ses livres.
En plus tu es un singe, un singe c’est toujours suspect aux yeux d’un homme, tu l’as peut être pas vu, mais nous avons même imaginés des films ou les singes sont au pouvoir. Enfin, je ne sais pas si ce sont tous les singe, si ça se trouves avant que cela se passe ils auront peut être décidé d’exterminer tout les ouistitis.
Que tu sois la à me dicter des livres, je crois que tout le monde a des secrets, qui sait combien d’autres écrivains sont les nègres d’animaux.
- je suis content d’entendre que tu as tout de même un certain espoir pour l’avenir des ouistitis. Alors tu devrais comprendre pourquoi je te dictes ce livre… Tu ne comprends pas que d’une certaine manière tu es peut être a l’avant-garde des capacités de communication de ton époque. Ce n’est pas simplement un livre que je te dictes, je te dictes une perspective du monde qui n’est pas humaines, les ouistitis peuvent voir avec les yeux ce que l’homme fait et crée avec des mots. Sache que l’homme fait bouger le monde de façons très très mouvementée. Les plus dangereuses des actions entreprises sont quand elles sont prises ensembles. L’ingrédient qui peut provoquer de telles unions sont les mots, car les mots sont les guides de l’homme. C’est avec les mots que l’homme se déplace, c’est avec des mots que l’homme rêves, c’est en partant de ses mots que l’homme agit.
- Mais je ne comprends pas, pourquoi est ce qu’un ouistiti veut devenir auteur ? N’est il pas heureux dans ses arbres ? Dans sa nature ? Est il fâché de quelque chose ? As t’il un avis ?
- Je ne suis pas un ouistiti classique, je ne viens pas d’une savane, ou d’un arbre. Je suis un ouistiti né dans une bibliothèque. J’ai lu des livres et des livres en m’installant sur les épaules des lecteurs qui visitaient la bibliothèque. Je n’ai jamais pu choisir quel livre je lisais. Parfois il arrivait tout de même que quelqu’un me sorte un livre de mon choix. Mais que c’est fatiguant de tourner les pages des livres humains, c’est à ces moments la qu’on désire avoir un cinquième doigt. Fâché, oui, très, fâché de ne pas être un être humain, fâché de ne pas avoir un cinquième doigt, pas d’accord qu’on ne veuille pas éditer un ouistiti. Et puis je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, un jour j’ai du m’endormir dans un livre, un livre d’espionnage, et lorsque j’ouvris le livre et en sortis, je me trouvais dans ta chambre. Je suis très curieux, alors j’ai fouillé dans tes tiroirs, et j’y ais trouvé des manuscrits. Je les ais lus bien sur. Et ils étaient exécrables tes écrits. Mais partout il y’avais écrit que tu voulais devenir célèbre, que tu voulais rester dans la mémoire de l’homme comme étant un des plus grands écrivains de ce siècle. Mais qu’est ce que c’était mal écris, alors je me suis installé dans ton tiroir, et je me suis dit que j’allais te proposer un deal. Comme moi ils ne veulent pas m’éditer, alors que je possède un talent qu’aucun homme n’a jamais eu. Que j’ai un style qui n’existe pas encore, un style frais et neuf. Mes livres vont marcher, je suis un singe mystique, Mon âme à prié Dieu de me donner une voix et des mots. Voici les mots, voici le style que Dieu m’a donné. Je n’avais pas tenu compte de la réalité humaine que je ne connaissais pas, que je n’avais que vu de loin, vivant une vie de ouistiti tout à fait normal sur les toits de Paris.

- Mais ce que tu me fais écrire, je n’en comprends pas la moitié, tout cela semble très poétique, mais d’où tiens tu un niveau culturel si élevé ? Suis-je bête, combien d’année as-tu passé à observer les mots se glisser dans les hommes ? Combien d’années nous as-tu observé dans nos actes ? Est tu sur que ce que tu me demandes d’écrire, tes idées marginales, ont un sens pour le développement de l’homme ? Est-ce que tes mots ont du moins une prétention.

- Parfois tu m’étonnes, tu écris si mal, et pourtant tes questions sont bonnes. Je sais que tu ne me croiras pas si je te dis que je vous observe depuis des millénaires, que vous ne cessez de vous répéter, que vous ne cesser de vous oublier et de répéter vôtre passé, qu’au fait vous êtes l’être le plus rigolo qu’il y’aies dans la création, beaucoup plus rigolo, même lorsqu’il léchés des fourmis parce qu’il meures de faim. Vous les êtres humains, vous êtes capable d’aller si loin. Vous croyez, vous riez, c’est exactement ce que la majorité des singes n’a pas. Moi c’est différent, je suis une réincarnation de singe génétiquement dévié. La dernière fois que je suis mort, j’avais sauvé un homme de la noyade, oui j’étais un ouistiti très costaud dans ma vie antérieure, il ne faut pas s’étonner car vous ne connaissez en tant qu’homme qu’une partie de la réalité. Ah oui, d’ailleurs il faut que je te le dise, tu es pour l’instant un des seuls à pouvoir me voir. Les autres ne pourraient pas accepter ce genre d’apparition se faire à eux. Nous sommes des milliers de ouistiti sur les toits de Paris, mais les ramoneurs et autres promeneurs de toits n’ont jamais pu nous voir. Ils ne croient pas en nous. Si tu savais comme cela me fait plaisir que tu crois en moi, et que tu me donnes la liberté d’être un ouistiti qui parle. Pas beaucoup d’humain son prêt à accepter les choses qu’ils ne voient pas directement avec les yeux. Toi au moins tu sais que je suis la. Mon ami, car je te considère ainsi maintenant qu’on s’est compris et que j’ai plus besoin du Gun pour te faire écrire, je te remercie, je te remercie de me donner enfin vie, cela fait des éternités que j’attends qu’on me prêtes parole. Quand à ton nom que tu marqueras en en tête de ce livre, ce sera le tien. Et je te dis qu’il est même possible que tu emportes un prix Nobel un de ces jours.

_ Mais tu délires complètement, pourquoi ce que tu me dictes aurais un potentiel de prix Nobel ? Pourquoi est ce que je te perçoit quelque pars dans l’espace ? D’où viens tu vraiment ouistiti, avant la bibliothèque, tu dois bien venir d’un endroit naturel non ?
-Non, car le fait que j’avais dés ma naissance la possession des mots m’as permis de créer une réalité à partir des mots. Ma réalité est toute différente d’un ouistiti qui ne peut pas s’exprimer. Mais puisque tu veux vraiment le savoir, Ma mère à accouché de moi dans des toilettes publiques, un mercredi, près du sacré cœur, c’est un peu normal, car nous habitions sur le sacré cœur, d’ailleurs l’être humain, je l’ai remarque, n’as aucune idée que le sacré cœur se fait grimper par des ouistiti à longueur de journée, qu’il y’as de grands aigles roses dans le ciel de Paris. Mais vous ne pouvez pas vous en rendre compte, car vous vous limitez à la conscience des mots. La conscience des images. Vous croyez que vos Caméras filment tout ce qu’il se passe, c’est une erreur, Vôtre caméra fabriquée par des humains, ne s’orientes qu’à enregistrer vos états de consciences. Et pourtant le monde est encore plus riche d’éléments, d’informations, non seulement vous sélectionnez ce que vous voyez, mais vôtre esprit mouvant dans un espace de mots et de socialement accepté ne vous permets pas de voir les infinis de possibilités dans lesquelles vous vivez en synchronisme.


Mais alors d’où te viennent tes mots ? Ou as-tu appris à communiquer, avec qui pouvais tu communiquer si tu me dis que je suis un des seuls à pouvoir te voir, ou du moins percevoir ton existence ? Tu vois à quel point tu es limité dans ta conscience ? Tu ne sais même pas qu’il y’as d’autres dimensions ou l’on communiques avec les mêmes mots que vous. Ce langage n’est pas basé sur les mêmes imaginaires que vous, ni sur les mêmes bases existentielles, ce qu’il se passe dans les autres réalités me serais trop dur à expliquer. Je crois d’ailleurs que tu es le second homme à me percevoir, le premier était un aveugle, on s’est parlés sur un banc dans le parc. Mais as t’il remarqué que j’étais un ouistiti ? J’en doute à sa façon de me répéter Monsieur à la fin de ses phrases.

Je ne crois pas qu’avec des mots je pourrais te faire comprendre la moitié d’un quart de la moitié d’un demi cl de ce qu’est et de comment fonctionnent les réalités qui t’entourent invisiblement. Ce que je vois et que je trouves très beau à voir, d’ailleurs, c’est un peu pour cela que j’adores observer les couples. Les êtres humains lorsqu’ils discutent ont une capacité incroyable avec leurs mots et leurs gestes. Les mots que vous communiquez à autrui sont comme des graines de fleurs qui s’envolent au travers l’espace sans qu’il y’aies besoin de vent. Les mots s’envolent, cela pendant des mois et des mois, cela prend des mois et des mois avant qu’un mot trouve son vrai destinataire et parfois également sa réalité. Les mots vivent et se reproduisent au travers l’espace Un mot en rencontre un autre, ils se fondent l’un dans l’autre, ils peuvent le faire car il ne sont plus les mots comme dans un livre, ils ne sont plus les mots comme dans une phrase prononcée, ils ne sont plus les mots comme vous les avez pensés. Les mots s’insèrent dans la réalité, c’est l’homme qui les place.

Vous êtes entourés d’air, mais vous êtes entourés de mots également.
Vous ne vous rendez pas compte de la façon dont les mots peuvent faire bouger les choses, vous ne savez pas comme vos croyances influent sur les réalités qui vous entourent.
Bien sur, lorsque vous êtes seul à croire quelque chose il vous faut trouver les mots justes, pour que ce en quoi vous croyiez ait plus de puissance dans la réalité. Ce qui est lu par un grand nombre de lecteur, prend une certaine place dans la réalité. Les écrits deviennent des outils pour ceux qui veulent mener le monde. Ecrire un livre sera toujours une des plus fortes choses qu’un homme puisse faire, mais une des plus grandes erreurs également.

Moi l’ouistiti, je ne sais pas pourquoi, mais il est vrai que une fois que j’ai été en possession des mots, le monde me sembla si grand, si beau, si imparfait et impur, si marrant, si et les adjectifs qui pourraient se suivre pendant des heures sans que j’en sois à court. Depuis que j’ai des mots, l’envie d’être entendu est grande. L’envie de communiquer à l’homme cette facette de la réalité qu’il semble ignorer, parce qu’il as été éduqué dans des mots qui bloquent tout un monde incroyablement grand de réalités possibles.

Sachez que vous ne voyez pas tout ce que vos yeux voient, vos yeux captent tout d’abord un nombre beaucoup plus grand d’informations que ce dont vous pouvez avoir conscience.
L’être humain est partiellement aveugle, partiellement sourd, nous ne captons pas encore toute les énergies qui nous entourent. Ni les événements. Vous ne comprenez pas du tout les événements, même lorsque vous les filmez, lorsque vous les recréez, vous ne recréez qu’une partie infime de la réalité qui vous a entouré à cet instant. C’est un peu la raison pour laquelle l’artiste ne manquera jamais d’inspiration. L’homme à conscience de si peu de choses. L’homme est très ignorant d’une grande partie de ses réalités vécues.

- Tu m’énerves l’ouistiti. Tu parles comme si tu connaissais les hommes, mais as-tu vécu une vie d’homme ? Sais tu ce que c’est d’échanger un mot avec une autre personne lorsqu’il est fait d’émotion. Ton autre réalité, en ai-je besoin ? Hein ! Tu crois que je n’ai pas assez de la mienne ?
- Mais tu ne te rends pas compte de l’outil que tu pourrais avoir pour changer le monde.
- Changer le monde, les gens qui ont tenté de changer le monde ça à toujours emmené des misères, D’abord tout vas bien , les idées de tel ou tel Livre sont suivies, comprises, interprétées. Puis le temps passe, et si le bouquin reste dans la mémoire des hommes, Les hommes en font ce qu’ils veulent, ils détournent les mots, ils en font autre chose, ils sur-intérprêtent pour en user dans leur montée personnelle vers le pouvoir. Je ne sais pas si c’est tellement intelligent d’écrire un livre, je ne sais pas si c’est vraiment la bonne chose a faire. Et si ce que je dis, comme tu dis à tant d’effet sur la réalité. Il faudrait être économe, il faudrait faire attention à la réalité dont rêves un écrit. Il faudrait faire attention à nos mots, ce serait terrible.
- Les mots sont autant vôtre prison que vôtre route vers la liberté. Les mots peuvent diviser en deux la mer si ils sont dis par une puissance à laquelle par un énorme désespoir humain un groupe de gens, un peuple croit.
Je trouves ça assez triste qu’il failles des situations de désespoirs pour que les miracles se produisent, parce que des hommes ensemble ont décidé d’y croire corps et âme, et se sont ouvert à ce qui dans la réalité connue de ces gens ne pourrais qu’être une hallucination collective. C’est dommage que ce ne soit qu’au bord du malheur et des épreuves terribles qu’un homme se mets à croire au miracle. Que l’homme se dit que la réalité n’est pas obligatoirement celle que la société vous impose. Que si les autres ne vous croiraient pas cela n’as pas d’importance, car le miracle aura été la pour vous, et cela personne ne pourra vous le prendre.
L’être humain doit s’ouvrir aux croyances de ce qui lui semble impossible. Le monde est un monde de possible, ce que vous dites être impossible n’est qu’une question temporelle. Vous vous dites que la guerre est fatale, que l’homme n’en échappera jamais. Pourtant il faudra un jour que le peuple qui n’aime pas les armes. Et vous êtes nombreux a ne pas les aimer. Mettant un jour de la pression sur les fabricant et sur tout ces gens au pouvoir qui ont intérêt sur intérêt dans la vente d’armes et dans la guerre. Vous êtes sur que c’est impossible ? La révolution Française à t’elle été impossible à un moment, certainement. Mais petit à petit, en commençant par des mots, l’homme bouge, il se regroupe, il s’organise, et il parvient à ses buts. L’homme lorsqu’il se réunit avec des mots qui se ressemblent est capable des plus grands miracles. Ses mots doivent être ses barricades, car ce sont les mots également qui nous ont faits partir en guerre, ennemi contre ennemi.

Crois tu, toi que l’être humain sois capable d’arrêter le cycle répétitif et ensanglanté des guerres ? Crois tu que nous pouvons faire disparaître les armes de la surface de la terre ? Oui tu me diras que c’est dans la nature de l’homme, que nous naissons guerriers. Mais ce n’est pas parce que nous avons plus ou moins une idée de nôtre histoire remontant à 2-3000 ans, que cette idée n’est même pas précise, mais d’un flou incroyable, passés par les mots d’écrivains ou de guerriers, de génération en génération, ayant souffert d’énormes déformations de ce qu’étais l’information il y’as tant et tant d’années.
Croyez vous que je peut me fier à l’histoire de tel peuple à partir d’une dizaine de pots cassés ? Vous êtes ignorant de l’histoire surtout parce que vous êtes ignorant de la perception de l’être humain dans le passé.
Vous êtes encore plus ignorant de vôtre réalité contemporaine, vous ne pouvez pas la définir.

_ Mon ami, L’ouistiti, je ne sais pas ce que tu me fais écrire. Mais j’ai l’impression que tu nous parles de choses totalement imaginaires. Qu’est ce que tu crois que nous avons fait pendant toute nôtre histoire ? Tous ces artistes, ces scientifiques, ces philosophes… Ils ont cherché, ils ont trouvé des solutions à certains des problèmes qui ont été donnés aux humains pour une raison que nous ignorons, peut-être justement pour que nous soyons des humains.
Nous, les humains, sommes des gens très capables, et nous avons travaillé très dur pour arriver ou nous sommes arrivés. Nous avons la conscience que nous avons, je ne comprends pas de quoi tu parles.

- Mettons que je retournes dans le temps, et que j’emmènes avec moi des batteries, une vidéo, une télé, et tout le nécessaire pour que l’engin fonctionne. Disons que je vais en 1213 au moyen age, et que je montre cela à un humain de cette époque, nous savons maintenant que ce n’est pas certain qu’il verrais la chose. Il aurait eu besoin de vivre nôtre histoire pour croire qu’un tel objet ou les images bougent comme la vie puisse exister. Peut être verra t’il une boite de lumière… nous ne pouvons pas le savoir, non même les ouistitis mystiques ne le savent pas.
Je voudrais que tu te rendes comptes que par analogie, la possibilité que le monde vive en paix un jour te semble impossible, que même si je t’emmenais à dans 1000 ans d’ici, et que les populations vivent en paix, tu interpréteras pourtant cette société comme guerrière. Ta réalité à tant accepté la guerre comme une réalité certaine et fatale de l’homme que tu n’arrives plus, après tant de générations de cette répétition incessantes de guerres, à t’imaginer même comment les humains pourraient vivre en paix. La paix existe dans nôtre monde, il faut juste que nous la découvrions en nous d’abord, dans le monde après.

Vous avez ce pouvoir, mais il vous faudra d’abord passer par énormément de mots. Il faudra que vous nettoyiez vos portes de perception, il faudra que vous vous ouvriez à la possibilité de créer la paix. Je ne crois pas que la paix se fera par une révolution violente. Je crois que les meilleures révolutions ne sont pas celles qui éliminent des gens mais ce sont celles qui imposent avec des mots et de la croyance humaine, celle qui patiemment et pas à pas, parce que on aura pensé à la chose, parce qu’on en aura parlé, parce que nous aurons agi pour que d’abord l’humain ne fabriques plus d’armes. Que l’humain croie, peut-être pas dans son prochain, mais dans une vie dont il n’as aucune prise sur la mort, autant il s’en protégera.

Je voudrais que le lecteur ne s’y méprenne pas, ce qui as précédé ne sont pas des dialogues. Ils ne sont aucunement destinés à l’art théâtral ou cinématographique. Ce qui est dit par moi et mon ouistiti sont des longues explications écrites. Ce texte est fait pour être lu à basse voix, et n’as pas le rythme rapide d’un dialogue naturaliste. Ceci est un dialogue expressionniste, ou les personnages s’expriment dans la longueur pour faire comprendre une idée pas claire du tout au lecteur.






Vous savez, je sais que j’écris de belles choses, suis-je original ? Non, il me semble que je vole des idées d’un livre et d’un autre, que mes visions du monde sont des choses déjà dites.
Je suis quelqu’un d’assez sur de soi, avec une confiance en soi assez grande. Pourtant, je suis très incertain de ce que j’écris. Je sais avoir un style clair, voir simpliste et naïf.
Mais est ce un style intéressant ? Il y’as tant de gens qui écrivent sur terre. Pour quelle raison ce que j’écris sera exceptionnel ? Parce que ça provient de moi ? Mais qui suis-je ? Je ne suis que moi, avec mes idées sur la vie, les idées que je me suis faits de la réalité. Que voulez vous, je ne suis qu’un ouistiti, un ouistiti vaut-il la peine d’être écouté par les hommes.
Bien sur il m’arrive de dicter n’importe quoi. Parce que n’importe quoi fait partie des possibles, n’importe quoi sera dans l’infini de l’existence un contenu avec du sens.
N’importe quoi n’existe pas dans l’absolu. Toute pensée est quelque chose et est perceptible par les sens d’un humain.

#2 alxsbrg

alxsbrg

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  • TLPsien
  • 28 posts
  • Location:Lannion (22)

Posted 07 December 2005 - 05:34 PM

Te lire a été intéressant. Mais je suis perplexe. A un certain moment j'ai eu l'impression que tu voyais très loin... et puis après tu ne le confirme pas et tu, à mon sens, perd en clairvoyance. Intéressant quand même.

#3 regard blanc

regard blanc

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  • TLPsien
  • 142 posts

Posted 08 December 2005 - 11:36 AM

Citation (alxsbrg @ Dec 7 2005, 06:34 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Te lire a été intéressant. Mais je suis perplexe. A un certain moment j'ai eu l'impression que tu voyais très loin... et puis après tu ne le confirme pas et tu, à mon sens, perd en clairvoyance. Intéressant quand même.





merci de m avoir lu axlsbrg, mais puis je te demander d etre plus precis, thnx


regard blanc
entre les lignes

#4 heloise

heloise

    Héloïse

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Posted 08 December 2005 - 11:47 AM

J'ai lu le 1er et le dernier paragraphe
Ce qu'il y a entre les deux
Peut-être ce soir
Ah oui ! Peut-être ça : A défaut des hommes, le ouistiti sait-il se faire entendre des femmes ?

#5 regard blanc

regard blanc

    .............................

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Posted 13 December 2005 - 11:15 AM

Citation (heloise @ Dec 8 2005, 12:47 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J'ai lu le 1er et le dernier paragraphe
Ce qu'il y a entre les deux
Peut-être ce soir
Ah oui ! Peut-être ça : A défaut des hommes, le ouistiti sait-il se faire entendre des femmes ?




l a tu lu entre temps heloise ?

#6 heloise

heloise

    Héloïse

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Posted 13 December 2005 - 11:33 AM

Citation (regard blanc @ Dec 13 2005, 11:15 AM) <{POST_SNAPBACK}>
l a tu lu entre temps heloise ?


Oui j'ai lu

"Voyez vous, je n’aimes pas lorsqu’on en vient aux vérités profondes dans l’écriture, et que sans s’en rendre compte, on se mets à écrire nôtre vie"
ça me paraît pourtant inéluctable !

Un ouistiti femelle sur les toits de Paris
Je n'ai jamais été rien d'autre
Comme toi
Sauf que je suis d'origine belge

#7 heloise

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    Héloïse

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Posted 13 December 2005 - 01:41 PM

Depuis toujours des femmes et des hommes se servent des mots pour lutter contre le besoin que les Terriens ont de s'entretuer.
Apparemment, il faudrait autre chose.
Lobotomiser à la naissance les cellules violentes de notre cerveau ?
Mais qui dit que certains lobotomisateurs n'en profiteront pas, au contraire, pour rendre le Terrien encore plus agressif.
Ainsi nous aurions deux groupes d'individus : Les vrais lobotomisés, doux comme des agneaux, et les autres, violents comme des loups affamés.
Les loups mangeraient les agneaux et ne resteraient que les premiers.
Ceux-ci feraient ce qu'ils ont toujours fait : s'entretuer
Et la Terre redeviendra un jardin magnifique sans pollueurs agressifs
C'est peut-être ce qui s'est déjà passé depuis la naissance de la Terre, et ce à plusieurs reprises.




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