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Us

08 March 2006 - 09:14 AM

Nous générations sans guerre
Enfermées dans nos miradors-cités
Savons très bien qu’on nous enterre
Dans d’invisibles & profondes tranchées

Haîku

06 March 2006 - 08:55 PM

Au bord de la nuit
La ville pharmacie
Refuse de me soigner

Merlin

06 March 2006 - 08:53 PM

Nous revoilà glacés
Encore pâles des souvenirs d’hier
Se mêlant au vague aujourd’hui
A peine rêvais-je de ces dunes
A peine venait le vent caresser ma joue
Et les rayons subtils de mère Lune
Venaient-ils jouer d’être un seul enfant
Que le rêve s’effondre
Et la nuit rendue vivante se délétère
Opale la lune et le grenat
Une bague se révèle le cœur s’en réjouit

1992

05 March 2006 - 09:54 PM

1992



Elle me dit : « Viens à moi !
Tu connaîtras d’inaccessibles délices
L’éternité s’ouvre devant toi
Si courageux, tu vides le calice »

Et tout est vide et triste lorsque l’on vît le ciel
Fade la lumière quand on s’est contemplé
                                                 au fond de soi.
A présent ni la terre ni le ciel
Ne sont des maisons dignes de moi.

Astre pur constellé de mille éclats aux lueurs
                                                            d’aiguilles,
j’ai cru rayonner chastement
(l’or liquide bouillonnait dans mes veines)
je t’aimais ma sœur ma fille,
Mille piqûres oscellaient aussi ton firmament.

Toutes les étoiles, et la chair, nous séparent
Nos pères et nos mères sont absents ;
Et notre avenir se prépare,
A la douleur
Je fais le dos rond.

***


Tous les plaisirs promis
Ne furent que lents supplices ;
C’était du poison cette lie
Que je lapais au fond du calice.

Spleen

05 March 2006 - 09:42 PM

Adieu vous tous je vous ai cru mes poèmes
L’épure des mots jamais atteinte
Ô comme je l’aime et combien cruelle
De la beauté l’ultime étreinte.

Adieu vous tous mes amis trahis
Et que je ne méritais pas
Je n’avais pour vous que mépris
Ne me retenez pas.

Je ne mérite que votre mépris
Et celui de vos enfants
De la vie je n’étais pas assez épris
Peut-être trop pourtant ?

Adieu mes amours incomprises
Je vous fuis depuis toujours
Je vis comme la tour de Pise
Plus près du vide chaque jour.