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changerlemonde

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Salut Les Potos...

09 December 2006 - 09:02 PM

Juste un poéme de Maître Sully...si des puristes y trouvent des oublis, des vers tronqués et autres faute de style,qu'ils ne s'inquiètent c'est complètement exprès...comme cela que je le veux et comme cela que je le déclame

Le cri

Un cri m'est apparu très loin dans le passé,
C'était un ouvrier des hautes pyramides;
Adolescent perdu dans ces foules timides
qui écrasaient le granit pour chèops, entasser.
Or ses genoux tremblaient, il pliait, harassé sous le poids de la pierre toride,
Il cria tout à coup comme un arbre cassé
Ce cri fit frémir l'air, monta, puis atteignit les étoiles sans nombre
Où l'astrologue lit les jeux tristes du sort.
Il monte il va cherchant les dieux et la justice
Et depuis trois mille ans, sous l'énorme batisse
CHEOPS, inaltérable, dort.

S. Prud'homme avec mon aimable participation dry.gif

Victor

Amour Un Jour...

22 April 2006 - 11:18 AM

...

Nous crûmes en cet amour, c’était une aventure
Que le temps et l’espace effacent comme une "torture"
Ô compagne désirable je t’offrais ces instants,
Et mes lèvres récitaient tous les psaumes d’antan ;

Dis moi douce créature que le bonheur existe
Et qu’il faut nous risquer à son jeu infidèle
Que ces instants intenses n’avaient rien de factice
Et charriaient de l’amour dans notre citadelle ;

Tu me vouais alors à un destin étrange
Qui me défend maintenant tant de futilités
Prêtresse de mon âme, mon merveilleux archange
fut ce prétexte à l’amour que de tant l’ignorer ?

Tes beaux yeux ont rayonné d’un éclat superbe
Quand les miens ont pleuré devant le ton acerbe
Qui m’offrait la réplique pour tout démystifier
Des paroles trop crues pour qu’on puisse s’y fier.

...

Hello !

07 February 2006 - 03:50 PM

...
J'ai marché sous la pluie
mes cheveux sont mouillés.
j'avais pas d'parapluie
Et j'avais beau fouiller,
j'avais pas plus d'galure
à m'fourrer sur le crâne

Toute façon on s'en fout
car j'ai une telle allure
quand j'ai le coeur en panne
qu'on doit m'prendre pour un fou

le temps n'y est pour rien
c'est juste que ça fait mal
à mon coeur de païen;
...

Amour un jour...

15 January 2006 - 02:52 PM

...

Les leçons de la vie raffermissent nos quêtes
Pour parfaire l’ouvrage qui fait tourner nos têtes ;
Il y a des blessures qui nous abîment l’âme
Mais comme des SYSIPHES, pour l’amour de ces dames
Nous gravissons toujours les mêmes peines abruptes ;
Toujours recommencé, nous protégeons le culte
Elevé à la vie, érigé par l’amour .

Ma disgrâce prend fin au fonds d’une brasserie
Accoudé au comptoir sirotant ma rêverie
Je chasse les souvenirs et prépare demain
Mon verre vide repose sur le comptoir d’étain
Où je fais mon bilan, j’apprivoise ma peine ;

Demain me trouvera plus fécond que cette nuit
Je palperai du rêve pour dissoudre l’ennui
Au fonds de cette brasserie où l’on remplit mon verre ;
Je tricherai parfois du fonds de mon hiver
Pour embellir ma vie, pour accrocher du bleu
Au dessus de ma tête et feindre d’être HEUREUX
[i]

A toi...

11 January 2006 - 06:16 PM

A toi…
                               A toi,
Pour les années données, pour l’amour dispensé
Pour les sillons creusés de tendresse, de patience
Ce temps réinventé au milieu de l’absence
Comme les grappes et le miel d’un bonheur insensé
Qu’on ferait comme ça surgir puis se répandre
Au milieu de nulle part parce que tu es vivante
Que ta force sans limite terrasse les septiques,
Les hésitants boiteux qui donnent la réplique
Et tentent de convaincre des amours squelettiques
De la dangerosité d’un trop plein de tendresse,
Arguant que ça rend mou, et stupide, que ça blesse
Alors que me voilà tout suintant de promesses
Témoignant du bonheur de se savoir aimé
Et d’aimer à mon tour, indissociablement
Faire don de mes pensées irrévocablement
Et offrir mes baisers et ces vers enflammés ;

A toi,
Pour mon bonheur présent et tout ce qu’il implique
D’amour et de tendresse de parfaite symbiose
Où la raison du cœur sublime chaque chose
Pour l’harmonie bâtie jusqu’au fond de l’Afrique
Et le temps qui s’égrène comme autant de promesses
Que notre engeance poursuive la voie enchanteresse
Qui guide vers la cime d’une vie accomplie
D’une quête profane où le doute ricane
A chaque hésitation, à chaque nouvelle panne
Pour éprouver nos cœurs et la foi assoupie
Qui se terre quelques fois au tréfonds de l’ennui

Mais c’est pour mieux renaître du profond de la nuit
Et puis louer encore l’indispensable legs
Dont tu m’as gratifié pour bâtir à mon tour ;

C’est pour mieux le répandre, pousser à la relègue
Ceux là qui nous méprisent, car ils sont restés sourds
Et c’est pour les aider et leur dire qu’on les aime
Quelque part une mère, une sœur, une oreille
Saura bien réveiller cet amour qui sommeille ;

Moi je les aiderai pour la mener à terme
Cette quête brûlante qui dévore les pensées
Cette quête sacrée où tu m’as devancé
Qui consacre la vie quand on a de la chance
Quand on a comme moi une mère attentive
Qui donne sans compter et pour que se poursuive
L’universelle histoire qui s’écrit en silence …