Enlève cette peau
et tes veines
Le béton murmure
Tes racines
Tes racines
Entends-tu
Enlève cette carnèle
Prolonge-nous fonds
La pierre encore
Tu n’as jamais dit
Jamais combien
Pardon
L’armée blanche
Soupirante
Combien nous ne serons
Jamais l’influence de la jeune polonaise
Musique, Maman-chérie
Le lit sang aux pourtours
La faim comme mort
Enfant dit encore des mois séparent
Sans savoir, sans savoir
Fallait-il
Musique, maman chérie
Un Ave Maria Pour Kountsevo
Started by Tyi, Dec 18 2006 11:23 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 18 December 2006 - 11:23 PM
#2
Posted 21 December 2006 - 03:49 PM
Poésie pour Irina Efron
Tu ôtes un bris de temps
- Sous la peau
Mais c'est le coeur qui arrache
Qu'arrache la peau
Connais-tu ce langage
Les mots en supplice de Sisyphe
- C'est un temps!
Un temps de circonstances
Un pont, un regard - sur
Enfermé!
Boucles brunes, un
Front barré, nul n'échappe
Ne s'échappent
.....................L'indifférence,
.......................................La concentration
.............................................................La faim
Au repas de stupeurs.
Tu ôtes un bris de temps
- Sous la peau
Mais c'est le coeur qui arrache
Qu'arrache la peau
Connais-tu ce langage
Les mots en supplice de Sisyphe
- C'est un temps!
Un temps de circonstances
Un pont, un regard - sur
Enfermé!
Boucles brunes, un
Front barré, nul n'échappe
Ne s'échappent
.....................L'indifférence,
.......................................La concentration
.............................................................La faim
Au repas de stupeurs.
#3
Posted 21 December 2006 - 10:18 PM
Le premier poème est une prière.
Toujours autant de sensibilité dans tes vers.
Comme écrivit Henri Michaux :
"Et je souffris grand froid"
Personne ne remonte le temps
Tu enlèves ces bris de temps comme des échardes, comme ces aiguilles qui migrent jusqu'au coeur
Le temps brûle la peau comme un tatouage
Et laisse sa marque en parchemin
- ses stries, ses rides, ses éclats -
Une larme roule dans le caniveau.
Bise à toi
Christophe
Toujours autant de sensibilité dans tes vers.
Comme écrivit Henri Michaux :
"Et je souffris grand froid"
Personne ne remonte le temps
Tu enlèves ces bris de temps comme des échardes, comme ces aiguilles qui migrent jusqu'au coeur
Le temps brûle la peau comme un tatouage
Et laisse sa marque en parchemin
- ses stries, ses rides, ses éclats -
Une larme roule dans le caniveau.
Bise à toi
Christophe
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