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[MystiqueAlbatros]

Lorsque le soir venu je retrouve ma couche
Etendue dans le noir je me sens seule et vide
Habitée seulement par l'amer de ma bouche
Je pleure dans le noir sur mon âme languide

Mes amours désormais ne sont plus qu'oniriques
Les seuls émois fébriles qui peuplent mon sommeil
Sont les fers rougeoyants de ces douleurs physiques
Qui consument mes nuits, me maintiennent en éveil

Quoi ! ce corps vieillissant est-il vraiment le mien ?
Ce traître se complaît à me laisser sans forces
Me privant peu à peu de tout ce fol entrain
Ce sourire joyeux qui me servait d'écorce

Protégeant ce cœur tendre qui rêvait d'infini
D'arc en ciel, de soleil, de chansons et de prose
De brûlants mots chuchotés, d'ardeurs inassouvies
Et d'amoureux transis qui m'offriraient des roses

Ah ! folle jeunesse où insouciante je courais
Cœur ouvert, yeux brillants oublieuse de demain
Certaine que le temps jamais ne me rattraperai
Mais le sable des ans coule et fuit entre mes mains!

MystiqueAlbatros © P.S. 2000-2006

[Manon Huot]

C'est tout simplement beau, cette désolation d'une âme trop jeune pour son âge, étonnée de se trouver dans ce corps qui lui semble étranger.

Ce vers est magnifique :

Ce sourire joyeux qui me servait d'écorce

Merci !

[MystiqueAlbatros]

C'est tout simplement beau, cette désolation d'une âme trop jeune pour son âge, étonnée de se trouver dans ce corps qui lui semble étranger.

Ce vers est magnifique :
Merci !

Merci à vous pour votre lecture à coeur ouvert ! Bon week-end

[.ds.]

Cette fluidité et ce parcours m'a laissé un goût enchanteresque que je ne suis pas prête d'oublier. M'en voudriez-vous si je vous dis que mon clavier est capricieux ce soir, et qu'il n'aime les retours à la ligne ? C'est pourquoi, je ne puis répondre autrement qu'à travers des mots qui n'iront rejoindre d'autres lignes. C'est avec plaisir que je laisse une trace de mon passage, rien que pour cette lecture silencieuse qui en fait, et je ne le cache pas, m'a fait quelque peu rêver !

[MystiqueAlbatros]

Cette fluidité et ce parcours m'a laissé un goût enchanteresque que je ne suis pas prête d'oublier. M'en voudriez-vous si je vous dis que mon clavier est capricieux ce soir, et qu'il n'aime les retours à la ligne ? C'est pourquoi, je ne puis répondre autrement qu'à travers des mots qui n'iront rejoindre d'autres lignes. C'est avec plaisir que je laisse une trace de mon passage, rien que pour cette lecture silencieuse qui en fait, et je ne le cache pas, m'a fait quelque peu rêver !

Bonjour,
Je ne saurais vous en vouloir de rien... et je vous remercie de votre commentaire amical.