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[MystiqueAlbatros]

Les ombres de l'enfance émergent du placard
Où depuis tant d'années je les ai entassées
M'entraînant sans répit dans cet épais brouillard
Peuplé de cent fantômes et des larmes versées

Ce cortège d'horreurs que j'ai feint d'oublier
Hantent mes nuits, brûlent mes yeux, troublent mon cœur
Ces fers rouges consument mon âme éprouvée
Elle réclame justice, d'un ton vengeur !

Justice ! pour la fillette terrorisée
Par l'homme sans visage tapi dans le noir
Il fouille sous sa jupe, elle ne peut crier
La main sur sa bouche étouffe son désespoir

Justice ! pour les nuits où ce frère honni
L'utilise pour voir à quoi sert cette chair
Elle est encore petite mais se sait trahie
Et l'obligé silence lui fait manquer d'air

Justice ! pour cette jeune fille violée
Souillée, martyrisée, avilie et battue,
Dans ce terrain vague mourante abandonnée
Flouée de ses rêves, toutes illusions perdues

Tant d'années sans espoirs, coupable convaincue
Elle traîne en boulet le poids des ses douleurs
Quand même sa famille ne l'a jamais crue
Elle a fermé la porte et verrouillé son cœur

Elle a voulu mourir, elle a fini par fuir
Surtout cette mère qui l'a souvent trahie
Sa peau est devenu le plus rigide cuir
Pour protéger cette âme à tout jamais meurtrie

La brèche est ouverte, j'ai omis d'oublier !
Les souvenirs affluent, ma tête est polluée
Les spectres dansent la sarabande endiablée
Réclamant justice pour l 'enfant éplorée.

MystiqueAlbatros © P.S. 2000-2006

[Harry]

Est-ce du vécu ?
Les alexandrins du début et de la fin me semblent détachés, presque génériques,
par rapport au drame que ceux du milieu décrivent.

[Manon Huot]

[MystiqueAlbatros]

Pour répondre à la question de Harry, c'est hélas tristement autobiographique. Le terme "générique" prendrai plutôt la palce de "l'ouverture" comem dans un poéra qui serait trop noir et que pour lequel on amènerait le public à prendre pied dans la réalité des faits d'une manière moins heurtante.
Et pour Manon, merci de me faire le don de cette amicale ressemblance dans le dramatique. J'espère que si c'est ce que vous avez vécu, vous en êtes sortie et avez su, contrairement à moi, ne pas laisser cela vous détruire.[size=2]

Pour répondre à la question de Harry, c'est hélas tristement autobiographique. Le terme "générique" prendrai plutôt la palce de "l'ouverture" comm dans un opéra qui serait trop noir et pour lequel on amènerait le public à prendre pied dans la réalité des faits d'une manière moins heurtante.
Et pour Manon, merci de me faire le don de cette amicale ressemblance dans le dramatique. J'espère que, si c'est ce que vous avez vécu, vous en êtes sortie et avez su, contrairement à moi, ne pas laisser cela vous détruire.[size=2]

Chaque fois que je repense à cela, ça me ravage et redéclenche comme vous pourrez le constater quelques accès de dyslexie.