LisAbelle

De mon Moulin

C’est bien la première fois que l’on me dit…
S’il te plait… écris pour moi !

Avant tout sous ce ciel d’automne je me suis posée
Et j’ai laissé mon regard flâner des vallées aux sommets
J’aime à cette heure du jour  contempler  la  nuit  
J’aime la beauté généreuse des choses qui l'entoure  

Ensuite  j’ai fouillé soigneusement la maison du sol au plafond
Pour essayer de mettre la main sur un de mes parchemins.

Ah oui ! Je dois vous dire  qu’a l’heure de l’informatique
Je gribouille avec une mine de crayon la feuille de papier machine
J’aime entendre le porte mine trisser… tracer… effacer la ligne
J’aime l’entendre former la majuscule ou glisser sur la virgule.

A vos tempes argentées je ne pouvais refuser pareil souhait.
Recevez ces quelques lignes que je ne sais comment terminer.

Lisa.

Silence

Me voilà aujourd’hui le long de ce chemin
Apres avoir traversé des champs de blé
Des plantations de lavandin.

Le soleil rond,  rouge vermeil
Est sur le point de disparaître.

Tout la haut la lune l’apostrophe
Lui signalant qu’en sa présence elle croit.

En révérence les cigales, les  oiseaux
Se parent  de leur chant le plus beau.

En s’effaçant de la toile, le magicien  du jour
Drape en retour le ciel de couleurs glamour.

Ainsi, assise le long de ce sentier
J’écoute recueillie la mélodie de  l’eau
Sur laquelle je dépose un… Silence.

Lisa.


1er Juillet  2006

Jour de solde sur la grande avenue
Je fais des pieds et des mains
Pour me frayer un  chemin

Je vais de commerces en commerces
De rues en ruelles
Pour essayer de mettre la main
Sur un  simple bouquin          

Perdue  au milieu de cette cohue
Dense et bigarrée
Je me dis qu’il ne ferait pas bon
Perdre un soulier

Quand dans le recoin
D’une  minuscule boutique      
Je pose enfin les yeux
Sur cet ouvrage unique

Lorsque en penchant la tête sur un post-it
Je lis : Réservé ! Retenu, mis de coté !


21 janvier 2006

L’Air du Temps

Sur une dune était posé
Un grain de sable moiré

Toujours  il chantait
Toujours  il riait
Toujours  des vents ils s’amusait

Vent de folie
Vent dépoli

L’air de rien il se laissait porter
Par le refrain des courants marins

Un jour il apprit à ses dépens
Qu’il valait mieux être libre
Que dépendant d’une dune au gré des vents.

Lisa.

16/01/2006

Bouquet garni

Autour d’une branche d’olivier
Je mets en éventail  des feuilles de laurier
J’ajoute a cet ensemble  des dates et du miel
Le tout enveloppé de  mes souhaits arc en ciel
J’offre ainsi à votre regard généreux
Mes vœux sincères  et chaleureux.


Lisa.

24 Dec. 2005