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Replying to Comment s'éditer à compte d'auteur?


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serioscal

Posted 03 September 2005 - 12:44 PM

Drôle de techniques... C'est donc ça publier ? Ce qu'on fait aux toilettes ? Oui, ce doit être cela, publier : la grosse commission, comme disent les professionnels.

Ainsi, chacun de nous s'auto-édite sans le savoir. Cessons de nous prendre la tête et commencer à partager !

http://caca.joueb.com/

Victor-du-Coseille

Posted 03 September 2005 - 12:34 PM

Tu baisses ton froc ou tu ne publies pas.

serioscal

Posted 01 September 2005 - 10:41 PM

S'il s'agissait de faire une poésie libre de droits, pourquoi pas ? Elle l'est de toute façon. Mais céder ses droits à un éditeur x, ça m'ennuierait... D'autres plans ?

Victor-du-Coseille

Posted 18 August 2005 - 12:30 PM

Moi, je prône un nouveau système qui est celui de l'exploitation à compte d'éditeur. Tu ne payes rien, mais tu n'obtiens rien si ce n'est 5 livres sur un tirage à deux-cents exemplaires. Tu rennonces à tes droits d'auteur sur le premier contrat qui expire à la fin, quand le dernier bouquin est vendu. Bref, si tu ne veux pas gagner de l'argent et si tu ne veux pas en perdre, c'est la solution. Puis pas besoin d'argent pour ton premier contrat, non?

Posted 31 July 2005 - 06:08 AM

Citation (vensang)
[…] l'instrument de lutte pour les poètes-travailleurs internationalistes qui travaillent à la destruction de l'appareil d'état

Je pense que certains ministres travaillent bien plus efficacement à « la destruction de l'appareil d'état ».
 

Posted 30 July 2005 - 02:25 PM

Citation (LEVENARD)
[...] Il faut définitivement se faire à cette idée, s'adonner à la poésie, cela coûte et ne rapporte pas. Ca ne change rien à la valeur intrinsèque de ce qui est écrit, mais je ne vois pas pourquoi on ne consacrerait pas pour le plaisir de l'échange, à la poésie, ce que d'autres consacrent à leurs passions réciproques.


N'est-ce pas le but premier des forums dits "de poésie" ?
Question subsidiaire : combien de poètes, d'artistes de toute sorte, ont pu vivre, vivent de leur art ?
Une infime minorité je pense, non ?

Jean-Michel LEVENARD

Posted 30 July 2005 - 01:20 PM

Rapidement concernant mes "titres".
1 le PRIX d'édition poétique dont j'assure le secrétariat ( et c'est avant tout du boulot) c'est l'occasion, en est en plein dans le sujet, d'être édité gratuitement à 500 exemplaires ( 100 remis au lauréat) pour une personne chaque année. J'ajoute que la participation au concours est gratuite (voir blog). Moi je prends ça pour une action plutôt positive vis à vis de la poésie
2 je m'occupe d'une revue qui va sortir son numéro 120 en septembre prochain ( cela veut dire 30 ans d'existence). Je m'en occupe à un titre ou un autre depuis le numéro 50 (c'est encore du boulot, composition, lien avec les auteurs, avec l'imprimeur, avec les illustrateurs, avec les chroniqueurs...). Une revue ne vit que si elle a des lecteurs, sinon, le relais doit être pris par les auteurs, ce qui n'est pas particulièrement souhaitable. Il se trouve que jamais nous n'avons pu financer entièrement la revue sur les abonnements, c'est une faiblesse. Mes interventions dans toute la poésie, c'est aussi éventuellement pour intéresser les gens à la revue. Rappelons, que publier dans une revue c'est a priori être lu par un public intéressé...
Voilà pour mes titres qui n'en auront imposé qu'à ceux qui s'en laissent imposer.

Sur la diffusion, vous vous laissez encore entraîner par votre système de pensée exclusif. Que d'aucuns, tirant en auto édition à 50 exemplaires, les retrouvent moisis au bout de 50 ans dans un placard, c'est bien possible, mais d'autres, publiant à 300, et ayant d'une manière ou d'une autre distribué les 300 en 3 ans, ça se trouve aussi.
Et soyons réalistes, il s'agit bien de publier dans le but de distribuer ( vendre à l'occasion mais sans doute marginalement), dans le but d'échanger. Je connais des gens qui n'indiquent aucun prix de vente sur leurs bouquins...
La diffusion vous paraît une impasse, parce que vous n'entrevoyez de diffusion que marchande, par le biais des librairies, c'est à dire de la vente. Pour donner, vous vous rabattez aussitôt sur le moins coûtant, la photocopie, vite donnée, vite jetée...
Il faut définitivement se faire à cette idée, s'adonner à la poésie, cela coûte et ne rapporte pas. Ca ne change rien à la valeur intrinsèque de ce qui est écrit, mais je ne vois pas pourquoi on ne consacrerait pas pour le plaisir de l'échange, à la poésie, ce que d'autres consacrent à leurs passions réciproques.

Par ailleurs, je ne m'autoriserai aucun remarque sur une éminence aussi hors de portée de ma petite personne que Lénine, encore que je préfère définitivement entendre parler d'altermondialisme plutôt que de lutte prolétarienne.

Salutations amicales.
N.B. : je trouve que vous avez beaucoup de patience pour répondre à certains messages...

Jean-Michel LEVENARD

Posted 29 July 2005 - 06:32 AM

Citation (vensang)
Monsieur,  

ni vos titres ni la qualité de votre réponse ne vous autorisent à mépriser la lutte prolétarienne qui se développe aujourd'hui à travers la poésie contemporaine, notamment par le moyen de la photocopieuse.  

De plus votre réponse très bien sur le plan technique élude le vrai problème de l'autoédition qui est - la diffusion.

Car enfin ! que ferez-vous avec vos 300 exemplaires ? d'un livre de poésie qui plus est !

Je comprends bien celui ou celle qui, à la veille de sa mort, tient à voir son livre publié... Imaginez le poète vivant dans un 26 m2 lol  

La poésie prolétarienne répond à cette impasse pratique par une politique du tract qui vise, croyons-nous, à étouffer l'ordre bourgeois.




Voici maintenant que mes titres et mes qualités ne m’autorisent pas … Il fallait donc être autorisé ! Et si l’on remettait à l’ordre du jour cette bonne vieille liberté d’expression ! Quant à savoir, si je méprise, c’est affaire d’appréciation.
D’autant plus que ma remarque était générale et ne vous visait pas particulièrement, mais au vu de votre réponse, je m’incline, vous étiez bien dans la cible.

Toutefois, le véritable problème de la poésie, comme vous l’indiquez dès lors qu’elle a forme de papier ( le problème n’est pas le même pour les chansons, les spectacles) c’est bien celui de la diffusion.
Que faire de 300 bouquins ( qui déjà, en auto édition ne finiront pas au pilon). En vendre, pourquoi pas ? En distribuer à ses amis, ses copains, les gens de rencontre, mais à son rythme, à son gré, avec cette certitude qu’ils seront sans doute lus et conservés.
Que faites-vous des poèmes photocopiés ? Vous les distribuez en boîte aux lettres, à la sortie des usines, à la sortie du métro ? Combien de déchet ?
Et que quelqu’un ait l’envie de réaliser un bouquin, cela vous enlève-t-il la possiblité de continuer. C’est étonnant comme ayant votre solution à vous, vous ne la concevez qu’exclusive…

Par ailleurs, j’espère pour elle que la cause prolétarienne a d’autres armes que la poésie pour se défendre ( ou attaquer).
Et faut-il rappeler que la soumission de l’art à une idéologie n’a jamais donné que de bien piètres résultats. Je vous renvoie aux aragoneries soviétiques d’Houra l’Oural par exemple pour ne citer qu’un exemple qui n’est pas le pire…


Salutations

Posted 28 July 2005 - 06:20 PM

Vensang a des ânes rouges ?

Caliban

Posted 28 July 2005 - 04:21 PM

Vensang mit l'âne dans un pré, s'en vint dans l'autre.

Combien cela fait il de paires d'oreilles et de paires de pattes ?

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