de mes nuits
à l’aplomb de mon lit
luit
une pensée, une image, un désir
ils sont là,
je ne dors pas.
Au douze coup
de minuit
un son, un bruit
mon cœur bat
et bat les cents pas.
Au profond
de la nuit
pale livide
une image furtive
une once de désir.
A l’approche
de l’aurore
sans un mot, mais encore
sans un regard je ne dors
que par intermittence
par dépit, par démence.
A l’aurore
enfin paru
mon corps fourbu
d’une nuit sans espoir,
sans pouvoir.
Le vouloir, le désir, si loin
de toi,
le dire, le faire
si peu en moi.
Au rayon
du premier soleil
qui ne m’éveille
et qui n’ensommeille
ce désir, de toi, en moi
si grand, si peu, si las …
Edited by luluprat, 23 August 2006 - 05:34 PM.