Jump to content


Photo

Zehra (comme D'hab)


  • Please log in to reply
18 replies to this topic

#1 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 29 May 2006 - 05:26 PM

Chapitre I - Le premier jour

Nous nous étions connus presque par hasard. Trois quatre mois après m'être séparé physiquement de ma femme officielle. J'avais plusieurs amies en même temps, sans compter les prostituées.

La journée, je travaillais encore dans une grande boîte de transports internationaux d'Halkalı et le soir après six heures je filais à Bakırköy ou Taksim pour me soûler.

C'était au mois de mars deux mil un, j'avais passé l'Aid en Grèce : Athènes, Poros et Rhodes et puis j'étais rentré par le speedboat de Marmaris. Je détestais l'Aid, les caniveaux pleins de sang, le têtes de béliers à droite à gauche que se disputent les chiens. Et puis, je voulais revoir la Grèce, je n'y avais pas remis les pieds depuis mon expulsion treize ans auparavant.

Un samedi ensoleillé de printemps, j'étais venu en taxi d'Halkalı Toplu Konut 2ème section en picolant mes eXtras sur le E6, la route est longue. Yahya, Zaza et moi avions décidé d'aller acheter des armes à Mercan au dessus d'Eminönü. L'après-midi touchait à sa fin et avant que Zaza n'aille reprendre la garde à son commissariat nous avions décidé de nous reposer un peu chez le bozacı.

Passé le pont de Galata, nous montâmes tous trois vers Tünel par Yüksek Kaldırım non sans jeter un oeil aux minables qui faisaient la queue à l'entrée du bordel d'état. Bien sûr comme tous les sujets mâles d'İstanbul nous savions bien le genre de marchandise bon marché exposée dans cet enclos de ruelles murées interdit aux étrangers.

Laissée la tour de Galata, nous continuâmes sur İstiklal vers Galatasaray. J'avais picolé toute la nuit. Les lunettes de soleil à cause des yeux explosés, les bottes de cowboy, une chemise de coton grecque blanche sans col qui sont celles que je préfère au monde, un jean clair et un collier fantoche, je marchais doucement presque fébrile n'ayant rien pris depuis midi.

Yahya allait devant, je trainais derrière avec Zaza. Il avait l'air pressé le père Yahya aujourd'hui. Une boule de nerf d'un mètre soixante-cinq à tout casser, dans les trente-cinq ans, la gueule repeinte au vitiligo, faux-retraité de la police qui d'ordinaire organisait des transports vers les pays foireux des frontières de l'est. Nous parvînmes devant un vieil immeuble noirci aux gaz d'échappement dans une rue parallèle à İstiklal après le lycée de Galatasaray. Yahya y pénétra après nous avoir intimé de monter la garde devant la porte et par la suite de le suivre à dix mètres jusqu'à Taksim quand il ressortirait avec le "paquet".

Le "paquet" mesurait au plus un mètre soixante, portait un pantalon de toile kaki tendu par une paire de fesses toutes rondes, une besace en bandoulière bordeaux qui lui battait la cuisse droite et de longs cheveux bouclés châtains. Elle avait dans les vingt ans peut-être moins. Une hippie.

"Je n'aurais jamais cru qu'un mec bidon comme Yahya puisse se lever une nana comme ça!" lançai-je à Zaza. Il ne répondit même pas, nous continuâmes à marcher à distance, prêtant attention à tous ceux qui s'approchaient du couple d'un peu trop près. J'enrageai!

Sur la place de Taksim, nous nous rejoignîmes et après de brêves présentations

- Zehra, Kristof
- Kristof, Zehra

Nous montâmes dans un taxi direction İstiniye. Le Bosphore fraîchissait au crépuscule, j'en avais plein les bottes de discuter avec cette rognure de flic de Zaza pendant que les tourtereaux arpentaient le quai le sourire aux lèvres. A la première occasion, j'alpaguai Yahya :

- Pédé*, je ne vais pas te tenir la chandelle toute la soirée, je vais me rentrer en ville je trouverai bien de quoi tirer dans mon calepin. Allez!
- Reste! M'intima-t-il, c'est pas ma nana. Je dois me faire passer pour son petit ami et la protéger pour un temps.

Ce brave Pédé était un peu mytho sur les bords, la plupart du temps il déambulait genre "pas de la légion" le quatorze juillet, sauf tremblement de terre quatre point cinq. On le voyait alors dévaler plus vite qu'une souris les escaliers. Il ne se séparait presque pas de son stylo un coup 22 LR des services iraquiens et avait une belle collection d'armes de contrebande, des faux Beretta de chez Saddam et des répliques turques de la Mer Noire.

- Non, mais fais moi rire, t'as vu le couple assortis que vous faîtes, plaisantai-je soulagé, laisses-moi jouer le rôle du galant ça aura l'air un peu plus vrai.
- Ouais, pour que t'en profite! Pédé.

Et il retourna vers Elle, j'avais déjà oublié son nom à force de me le répéter, mais je pus la regarder sans arrière-pensée : je la trouvais trop belle, son visage respirait l'innocence, un visage presque rond, des bonnes joues, une petite bouche, un nez volontaire et la peau toute blanche, comme du lait. Elle ne m'adressa même pas un regard.

Zaza partit finallement retrouver ses collègues poulets au commissariat voisin. Je raccrochais le faux couple.

- Bon, c'est pas le tout mais je commence à avoir la dalle, lançai-je, personne n'a faim? Yahya, toi qui est d'ici, tu connais un coin, ... avec de l'alcool?
_______
* Yahya et moi nous appellons mutuellement "pédé"

#2 le hamster

le hamster

    à poil laineux

  • TLPsien
  • 1,453 posts
  • Location:le joli 9/3
  • Parcours poétique:Du point A au point B, en passant par le point G naturellement (c'est le meilleur... enfin c'est surtout elle qui le dit, mais bon, je lui fais confiance)

Posted 29 May 2006 - 09:07 PM

T'as vraiment l'intention d'écrire un roman... ? (Va falloir t'accrocher, ça m'a toujours paru périlleux et insurmontable, comme exercice... ce cheminement vers un milieu et une fin)

Mais tu sembles bien parti... wink.gif T'as l'air d'avoir de quoi raconter et d'être bien à l'aise dans le récit. Alors continue, ne nous laisse pas en plan...

(Je trouve ça passionnant, ce qui est rare... c'est que tu as un vrai talent de conteur smile.gif )

#3 La Distillatrice

La Distillatrice

    La distillatrice

  • TLPsien
  • 640 posts
  • Location:Milan (Italie)
  • Interests:prisme...du monde

Posted 29 May 2006 - 11:24 PM

Tu m'étonneras toujours ! écriture en prose plus qu' intéressante... franchement j'ai hâte de lire la suite wink.gif

ciao

Emma

#4 Gaston Kwizera

Gaston Kwizera

    The Fresh Prince Al Adriano

  • TLPsien
  • 2,848 posts
  • Interests:hum

Posted 30 May 2006 - 04:20 AM

ah grand frère ! rolleyes.gif

#5 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 30 May 2006 - 09:48 AM

Vers vingt-deux heures nous étions à Kalender Tepesi resto style chalet, j'avais commandé une bière en urgence sitôt franchi le pas de la porte. L'endroit était presque vide et nous pûmes choisir une table à notre guise. Yahya s'assit en face d'Elle, moi à côté de lui. La carte était assez commune, nous prîmes quelques mézés et commandâmes un "kebap mixed et une grosse salata au milieu". On me laissa choisir le vin.

La conversation n'avait vraiment aucun intérêt. Je m'occupais de mon alchimie, mélangeant bière et vin, pimentant le tout de trous "normands" au Metaxa ou au raki sec. Les délires 007 de Yahya semblait la faire chier à fond, mais elle trouvait encore la force de lui sourire. Joli sourire.

*
* *


Joli sourire... C'était il y a quelques jours, je venais de passer la frontière à Uzunköprü. Comme les frères-ennemis n'ont pas le même écartement de rail, il fallait attendre au poste-frontière de Pythion qu'arrive l'express de Salonique, juste le temps de réviser le grec : des "mia bira" par-ci des "posso kani", des "efkaristo" par-là. Les passeports à peine récupérés, le train était à quai. Synchro Balkans. Demain vers six heures, Athènes! Je m'engouffrai direct illico dans le wagon-bar hypercontent, les schmidts papastratos n'avaient pas bronché, ils avaient dû annuler mon interdiction avec la CEE.

Déjà chaud à Pythion, j'étais brûlant quand nous passâmes Alexandropolis, une fausse blonde bien hanchée tenta de traverser le wagon avec un large sourire et les dents blanches.

- Quel joli sourire vous avez! lançai-je direct en français.
- Je vous remercie, me répondit-elle dans la même langue mais avec un vague accent que je n'identifiais pas.
- Je m'appelle Christophe, mais tout le monde me dit Kris.
- Y****! Enchantée.
- Vous allez?
- Kavalla, de la famille.
- Vous habitez où?
- İstanbul, vous?
- İstanbul aussi! Quel quartier?
- Taksim, je travaille au Consulat de X****.
- Quelle coincidence! je suis aussi X****. Mais vous avez un accent terrible, pardonnez-moi, pour une X****. Vraiment! Deux X**** dans le même train pourri. Pourtant, à la remise des passeports il m'avait semblé être le seul.
- Mais je ne suis pas X****. Je suis Grecque mais j'ai toujours vécu à İstanbul.
- Ah ok. Bon, je rentre après le Bayram(1), cette année je ne voulais pas voir ces pauvres bêtes se faire égorger. Ils feraient mieux d'égorger les gamins ça marquerait plus comme sacrifice. Non?
- Vous êtes catholique? Comme moi.
- On ne m'a pas demandé mon avis à mon baptème. Je suis athée. Mais si ça peut vous amuser, oui je suis catholique. Mais je vous préviens, je ne crois qu'en l'Amour, bien que je ne sois pas convaincu que ça existe...
- Moi aussi. On peut se revoir à İstanbul après le Bayram?

Je lui donnai mon numéro de portable, elle descendit à Kavalla, pour moi, encore de longues heures de picole jusqu'à Salonique. Les vacances!

"Ah, l'Amour à la con... Est-ce que ça existe? Quel sale idéaliste de merde je fais."

*
* *


- Pédé, racontes-nous plutôt comment tu cavalles quand il y a un tremblement de terre que même les nanas se foutent de ta gueule, je suis sûr que ça nous détendra. Je te mets la chatte(2).
- Pédé, ne demek? me demanda-t-Elle?
- Pédé ibne demek. répondis-je, Elle me sourit.

Quand Elle alla pisser, je lui demandai qui Elle était et qu'est-ce que c'était ces conneries de protection rapprochée.

- Tu connais F****, c'est sa nièce, alors tu la touches pas où je t'encule. Elle a plaqué son mec il y a quelques semaines et il la suit sans arrêt. Il aurait même effrayé son petit copain suivant qui n'a pas eu les couilles de continuer à la voir. Sa tante m'a demandé de la protéger un temps. Mais tu touches pas. Pigé!? T'as pas assez de nanas comme ça? Ta piaule c'est pire qu'un bordel.

Elle était revenue s'asseoir doucement. Je la contemplais. Elle me sourit... Je m'osai à lui faire du pied en diagonale sous la table, pratique totalement inconnue sous ces latitudes. Comment allait-elle réagir?

- Tu parles anglais Kris? me demanda-t-elle. Les Français le parlent assez mal généralement.
- Tu veux essayer?
- Ok. De quoi pourrions-nous parler?
- Listen! He won't understand a single world, whatever, let's talk swiftly. Fine?
- Ok.
- Where do you live? I live in Halkalı. I shall bring you back by cab after dinner.
- I live in Zeytinburnu on the E5. Can you leave me there?
- Sure! But maybe we could have a last drink, I brought back some ouzo from Greece last week. Ever tried it?
- Vous parlez de quoi!? Halkalı, Zeytinburnu etc... Vous croyez que je ne comprends pas? interrompit Yahya.
- Je lui demandais si elle voulait que je la raccompagne chez elle, comme tu habite ici, pas la peine que tu te tapes cinquante bornes en taxi pour rien. On passera par le E5, ça me rallongera à peine par Sütlüce. Je suis resté Français(3) mais je connais la route. D'accord, Zehra?
- Pour moi pas de problème...

Nous bûmes tous les trois un dernier café turc moyennement sucré en terrasse. Elle retourna pisser encore une fois. Pour la route.

- Pédé, je te confie le "paquet". Tu me la laisses chez elle! Pas envie de me facher avec la tante, je la connais depuis quinze ans, elle me fait confiance alors tu fais gaffe et tu n'essaies pas de... Bon, on va vous trouver un taxi...
- Pédé, écoutes-moi! Ce qui doit arriver arrive... T'es pas Allah "je te mets la chatte". Mais ne t'inquiètes pas pour un truc : je la protégerai aussi bien que toi. Même mieux qui sait? Protection rapprochée!
- Sale Pédé!(4)
- Sale Pute!(5) Allez t'inquiètes! Elle est pas vierge non plus!
- Tu la touches et je te pète la gueule! Vieux Pédé.
- "Je te baise le cul".

Le taxi démarra. J'avais le "paquet". Yahya 007 était resté planté sous un lampadaire à İstiniye. Il nous avait fait coucou.

- Où allons-nous? Je sais, il est très tard. Demain, c'est dimanche aussi. Prenons un dernier verre chez moi? Je dormirai sur le sofa, je te mettrai des draps propres dans le lit et tu dormiras comme un ange. Demain nous prendrons le petit-déjeuner à la pâtisserie. Ça marche?

Elle me regarda droit dans les yeux :

- D'accord, dit-elle doucement.

- Mon frère, Halkalı 2ème section par le E6, nous sommes pressés, s'il te plait, mets les gaz!

J'adore filer de nuit sur le E6, file de gauche, passer les viaducs comme sans fond dans l'obscurité, filer entre les bidonvilles et les zones industrielles endormies. Nos mains s'éfleuraient à peine sur la banquette arrière.

Halkalı Toplu Konut 2ème section. Blok E635, j'ai la clef. J'espère pouvoir changer les draps sans qu'elle ne voit les anciens. La mannequin-pute moldave à 150 USD, ça n'avait pas fait de tâches avec les ballons gonflables mais Sibel?

Bon. Elle aurait bien envie de repisser.

*
* *


C'était le dernier jour du Bayram. J'avais accosté à Marmaris vers midi. De suite j'avais pris un billet sur le dernier autobus de la soirée pour İstanbul et retournai au port me désintoxiquer de la pissette hellénique en descendant quelques Efes boostées. Je profitais du soleil du sud à l'ombre des terrasses. J'achetai un cahier d'écolier sans lignes et un stylo noir et pour tromper l'ennui qui m'enculait j'entreprenai de rédiger d'hypothétiques mémoires, qu'il me faudrait sans doute tronquer à cause de cette enfance à la con dans un pays à la con à l'autre bout de la mer calme qu'Atatürk le Bon Dictateur pointait du doigt. Mémoires inutiles. Encore le trip de l'écrivain qui va raconter sa petite vie de lapin de six semaines et puis je n'allais quand même pas claquer demain.

Bien cassé, j'avais à peine rempli une page style "je suis né le jour de l'été de l'an de grâce de notre ère..." avec une écriture porcine que ça me gonflait. Alors, je commençais à dessiner des culs bien ronds avec des petits seins bien dressés. Ça me rappellait toujours ma prof d'art plastique au collège de Rambouillet : "Ce n'est pas la main qui dessine mais les yeux!". J'avais sans doute passé la moitié de ma vie à mater des culs? Suivant la théorie, un bon coup de rein avec la lumière allumée vallait bien toutes les esquisses de Delacroix. Je dessinais sans arrêt. Mais ce jour-là à Marmaris, j'étais entre la mousse du matin à Rhodes et les eXtras de midi et je surmontais les culs de bourrelets, de poignées d'Amour si disproportionnées que ça me gonflait. Alors, je cherchais des pages encore blanches pour y gribouiller des yeux louchants aux longs cils, des chevaux boiteux, des flingues, des poignards de jets et des pointes de flèches jusqu'à ce que le cahier soit totalement pourri à le balancer aux chiottes.

La journée ne passait plus, je matais les journaux des voisins de table, cherchant prétexte à conversation avec un pochard blasé dans mon genre. Personne. Je mangeai une dorade grillée avec des herbes, des "roka" qui ont un goût presque amer un peu et comme je n'aime pas les desserts sucrés, je retournais à mes demis en rêvant d'İstanbul à moitié. Dix heures de route, j'espèrai m'endormir avant Muğla, l'alcool et les virages me berçaient

Je m'éveillai sur le ro-ro de la Marmara. İstanbul! Enfin. L'autogare n'est pas très loin de la maison. Une bonne douche, après j'irai voir Sibel, si elle est chez elle, on ne s'entend qu'au lit, elle aime les chiens et moi les chats.

J'allume mon chauffe-eau et mon portable, je prends un siège, mes clopes et mes canettes et assis au milieu de la salle de bain, l'eau chaude pleut partout dans la pièce, la musique sort à fond de ma bécane. J'emmerde la voisine, nous aurions pu être copains ensemble mais elle n'a pas voulu cette connasse de Turkan ; s'il faut elle est gouine, jamais un mec chez elle. Elle avait même failli appeler les flics la fois où je lui avais laissé un mot sous sa porte et un bouquet rose sur le paillasson.

J'allais percuter la deuxième, le portable sonne. Je m'essuie une main et cool, un nouveau numéro :

- Allo? je ne sais pas si tu te souviens de moi, nous nous sommes rencontrés dans le train...
- Oui, bien sûr! Tu peux me rappeler dans une demi-heure, je suis sous la douche. Tamam?(6)
- Tamam!

"La salope que je me dis, même pas le temps de se laver le cul..."
Bon, je me savonne bien tout partout, du déodorant pour pas sentir le renard elle rappelle.

- Ça va? Bien rentré? En forme?
- Ouais, merci et toi?
- Si on allait au cinéma ce soir?
- Ok, on se trouve où dans Beyoğlu?
- Viens chez moi directement, nous prendrons un verre avant d'y aller. Disons sept heures? Ça ira?
- Ok! Sept heures tapantes!

Sur la place du Taksim, j'ai pris un gros bouquet mixte aux gitanes histoire de ne pas avoir l'air trop ours en sonnant. Le chat a le cancer, elle le soûle en l'engueulant en grec toute la sainte journée "P****! fais pas le con! P**** joue pas avec mes pompes! P**** mange ton ronron!". Elle me fait assir, on boit une verre, et puis il y a quoi au cinéma? "Cast Away" le remix FedEx de Defoe avec la meuf de Jurassic Park ou je ne sais pas quoi. Bon on y va. Les mecs qui collent des étiquettes sur des cartons et qui se la pètent avec des chronos entre deux soutes pas très bandant, quoi que, ma voisine commence à avoir la main qui traine...

Avant l'entracte, nous sommes au lit. La chambre m'indispose surtout quand elle se met en levrette et que suis les yeux dans les yeux avec un poster encadré de notre Seigneur Jésus-Christ cerné d'icônes orthodoxes de la Sainte Catherine et une autre sur la gauche, et à droite Saint Nicolas et Saint Machin. Je me sens comme si j'avais sorti ma queue en plein catéchisme. Derrière moi, sur une petite table, une Vierge en plastique avec une ampoule incrustée à l'intérieur luit faiblement. Je serre les yeux d'autant plus que la dévote a une peau du dos détestable brûlée pas des expositions frénétiques "sous le soleil de Satan". Encore heureux qu'elle a celle des fesses douce et blanche et je m'accroche là-dessus jusqu'à ce qu'elle se mette à pivoter sur ses quatre pattes. Toujours sur les genous, je lui caresse un peu la tête, j'essaie de ne pas me fendre en repoussant la vanne de la "femme idéale" celle qui a la tête plate et la trachéotomie. Elle me regarde le visage, cherche mes yeux, s'interrompt un instant pour sussurer :

- Tu sais je ne fais pas ça à tout le monde...

Et là je craque! L'atmosphère concile Vatican, le coup de la nana qu'a pas pipé tout İstanbul... Non! Jamais vu une nana de cet âge aussi tarte au pieu. De toute façon, j'ai les cuisses propres, je l'ai fait couiner un peu m'a-t-il semblé un instant. Je remballe le matériel, saisis une bière au vol, chausse mes bottes et bon vent, bonne mer quartier-maître!

- Je te rappelle agapi mou(7)? a-t-elle le temps de me supplier.
- Ok plus tard. On se rappelle c'est ça. Kalinikta.

Ce soir-là, je n'étais pas assez cassé pour affronter ces fanatiques grecques. J'ai pitié pour le chat aussi.

*
* *


- Allez! On se l'essaie cet ouzo, tu verras c'est idem raki. Tu veux de l'eau? Moi je le prends sec.
- Ok sec! C'est pas trop fort quand même?

___________
(1) Aid en turc, litt. la Fête.
(2) Expression commune au sens de "Nom de Dieu!".
(3) Fransız kalmak - expression courante "rester Français" au sens de "demeurer étranger/ignare sur un sujet donné".
(4) Je lui avais appris à accentuer les gros-mots en mettant sale ou vieux/vieille devant.
(5) En français.
(6) Ok?
(7) mon amour, grec.


#6 bohemia

bohemia

    bohemia

  • TLPsien
  • 2,952 posts

Posted 30 May 2006 - 10:59 AM

Je le trouve super ton début de roman. Bon en levrette au milieu des icones pas facile rolleyes.gif

chapeau

#7 Gaston Kwizera

Gaston Kwizera

    The Fresh Prince Al Adriano

  • TLPsien
  • 2,848 posts
  • Interests:hum

Posted 30 May 2006 - 08:02 PM

c'est bon à lire

c'est la derniere partie que je prefere (non pas celle qui fait trois lignes, celle d'avant)

ya plein de bons trucs genre : "Je me sens comme si j'avais sorti ma queue en plein catéchisme"

#8 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 30 May 2006 - 08:32 PM

Ay! Ay! merci pour tous ces coms super-hyper-sympas sur un texte aussi macho-alcoolo-merdique, ça me touche vraiment vraiment, c'est peut-être ça mon créneau. Du coup j'ai bien fait d'arrêter la poésie pour m'orienter vers le "roman" à l'eau de rose.

#9 Joa

Joa

    .............................

  • TLPsien
  • 1,216 posts

Posted 31 May 2006 - 10:50 AM

Tous les oiseaux ne sont pas des colombes... wink.gif

#10 le hamster

le hamster

    à poil laineux

  • TLPsien
  • 1,453 posts
  • Location:le joli 9/3
  • Parcours poétique:Du point A au point B, en passant par le point G naturellement (c'est le meilleur... enfin c'est surtout elle qui le dit, mais bon, je lui fais confiance)

Posted 31 May 2006 - 12:30 PM

Cette deuxième partie est savoureuse aussi, pleine de détails croustillants...


Mais je me perds un peu dans la chronologie : y a une alternance de flash back sur des moiments + anciens, non...?

#11 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 31 May 2006 - 01:07 PM

L'ouzo descendait tout seul, Elle commençait à loucher. Je lui racontais mes aventures rocambolesques, mes maîtresses, ma femme, celles que j'avais aimé en silence, celles qui m'avaient largué. Elle me parlait de son dépucelage, des mecs de passage et je compris qu'elle n'avait pas encore aimé vraiment. Comme moi. Je lui racontai aussi ma première fois, plutôt hilarante. En fait, jusque là, à part Stefania, je n'avais jamais aimé personne, mais aimer Stefania c'était trop facile.

*
* *


Juin mil neuf cent quatre-vingt-sept. Corfou - Île de Corfou (Kerkyra) - Grèce

Après avoir débité en tronçon une vieille barge anglaise à la scie circulaire par une chaleur de cinquante degrés en câle, les poils du torse grillés par les étincelles métalliques, je m'étais fait un petit cv dans le milieu du carénage local. Une fois ma tâche accomplie, je n'eus que quelques pas à faire sur la jetée avant de me faire heller par le capitaine du "Harpson of Spinola" un navire battant pavillon italien et immatriculé à Rome.

- Sei tu 'l francese? Je m'appelle Adriano, je vais refaire faire ma coque en fibre ça t'intéresse? Trente mille lires. Dix jours, deux semaines au pire!

J'acceptai. Adriano se faisait chier le soir nous n'eûmes pas trop de difficultés à sympathiser autour des quelques bouteilles de retzina. Le lendemain, nous tirâmes la nef au sec et la câlâmes. Cette entreprise épuisa la journée et nous remîmes l'achat des produits chimiques et autres outils - spatules, ciseaux, marteaux, ponceuses et toiles de verre - au lendemain. Nous fêtâmes comme il se doit la mise sur câles et tard dans la nuit je retournai dormir dans ma vedette-squat à une cinquantaine de mètres du chantier.

Souvent Adriano laissait sa fillette de douze ans Florence chez des amis en ville. Lorsqu'elle restait à bord, nous bavardions un peu, c'était une fillette intelligente, jolie de surcroit avec de longs cheveux comme les vagues du détroit d'Otrante.

Comme tous les marins, Adriano avait une certaine vision de la vie que je ne dévoilerai pas aux petits hommes verts. Bref, nous étions copains comme Cochon. Un soir même il déboucha une bonbonne de chianti et nous nous mîmes en devoir de regarder une à une sa collection de photos qu'il tenait dans un boite de biscuits en fer blanc.

"Tiens, ça c'est ma troisième femme. Ok, quelconque bon... Ça c'est ... ma fille Stefania."

Maa cazzo di cane, je n'avais jamais vu une beauté pareille! Une brune tapageuse, Gina Lolobridgida redevenue Esmeralda. Ça c'était une photo noir et blanc, elle tenait ses longs cheveux noirs de bohémienne en l'air. Un profil à filer la trique à un machabée?

- Ta ta ta fille? Elle a quel âge? Ma che bella, bellissima.
- Elle est trop vieille pour toi dai! Elle a vingt-trois ans! Elle arrive demain par l'avion de Rome.

J'avais tout poncé percé une à une les cloques puant le vinaigre, élargi les trous et le mastic sêchait. Demain, un peu de ponçage sur le pont et un coup de vernis... Mais demain serait déjà un autre jour...

Les jours passaient. J'en étais à cette saloperie d'antifouling, je ne sais plus quelle couche. Stefania dormait à bord, Adriano et moi avions arrêté le chianti et la retzina. J'errai au bout du port chez des amis grecs. I Maria était enceinte, et je l'aidais parfois la nuit à fermer le restaurant avant de retourner à ma vedette rêvant éveillé à tout le mal que je lui ferais à la Stefania si je l'attrapais, elle qui se faisait dorer la pillule sur le pont pendant que je galérais sous la quille à l'ombre certes.

J'en étais à repeindre la ligne de flottaison en vert foncé entre deux bandes de scotch lorsque j'entendis Florence :

- E bravo il francese?
- Siii, répondit-Elle, è bravo e anque bello no?

Le monde qui tourne depuis Galilée s'arrêta brusquement et se mit à tourner dans l'autre sens (direction).

*
* *


- Oui, au fait! Où en étions-nous? Tiens, tu aimes les bonbons, j'en ai acheté à Rhodes.

Je ne sais pas pourquoi, j'aime le zan. En Turquie, c'est introuvable. Alors dans un kiosque du port de Rhodes juste avant de rentrer j'avais pris quelques paquets de ficelles de zan. Non bon ok c'est trop con. Bonjour le charisme zéro. Bref à chacun ces faiblesses.

J'ouvrai un paquet et lui donnait l'extrémité d'une ficelle tandis que je commençais à machouiller l'autre bout.

- Allez! mange! C'est pas du poison. En anglais c'est liquorice ou genre.

Zehra est tout sauf idiote. Elle avait vite compris qu'au milieu de la ficelle nous allions nous percuter. Mais Elle continuait à machouiller.

...

Tandis qu'Elle allait pisser je changeai les draps et de retour dans le salon j'allumai une clope en hâte pour faire le mec clean qu'a pas des draps sales au fond de sa penderie. Et puis je rentrai dans les chiottes suivant le principe qu'une nana qui te laisse la regarder pisser c'est dans la poche je l'embrassai encore assise et lui remontai sa culotte.

- Si nous allions dormir?

Je la déshabillai et comme elle était un peu mûre je me déshabillai moi-même ça va plus vite. Passé le choc de notre nudité nous commençâmes par nous embrasser sur la bouche et sans arrêter je la couchai sur le dos au milieu du lit, m'installai entre ses cuisses douces comme tout. Je caressai ses seins tout petits où poussaient deux trois poils fous et pour m'assurer qu'elle n'aurait pas mal je laissai glisser mon nez jusqu'à sa...

Au bout d'un certain temps assez long, je décidai de fumer une clope. Elle était à quatre-pattes, j'attrapai une Camel et mon cendrier en plâtre en forme de tête de mort et lui posaît sur le dos.

"Cette fille elle doit pas être trop vaginale, mais bon on verra ça demain" me dis-je.

Je la fis se retourner. Tout allait doucement comme dans une boule de coton. Nous nous embrassâmes des heures durant jusqu'à la prière de l'aube. Deux peine-à-jouir. La casserolle avait roulé et trouvé son couvercle*

*
* *


Le soir je m'étais approché d'elle comme si de rien n'était.

- Se vuoi andiamo a bere qualche bire sta stera?
- Si.

Nous avons fleurté les pieds dans l'eau en face de l'Albanie**. Nous nous aimions ions ions ions. Non sans rire nous nous aimions. Mais elle m'a fait faire de l'éjaculation précoce pendant une semaine.

Stefania savait bien où je dormais. J'avais fini le chantier de son père la veille ou deux jours avant. Elle vint vers trois heures du matin.

- Il mio padre è bruto devo scapare. PortaMi via!
- Ok. Dove vuoi andare? Tornare a Roma o andare ad Atina?
- Atina!

Elle avait dit Athènes et on a dit Athènes. Récompense : dans les projecteurs qui illuminent l'Acropole elle déboutonna mon 501 et s'assit sur moi. A mi-parcours, avec Esmeralda, ma première éjaculation rapide disons. Mais devant le tout Athènes, quand même, son corps ombrait toute la colline. Le projecteur deux mètres derrière nous avait encore tous ses fusibles.

Pour le meilleur et pour le Pirée. Nous embarquâmes sur un rafiot destination Poros Trizianas Saronikos Kolpos Hellas. Hélas! Mais elle ne m'appartenait pas. Je le savais, enfin pas pour l'instant, plus tard peut-être dans dix-neuf ou vingt ans. En tout cas je la baisais six sept fois par jours. Debout, sur les bancs des parcs à jeu, debout, par devant par derrière, je me donnais de tenir dix minutes avec Elle. Il ne faut jamais rien jeter complètement. C'est ce que j'essayais d'expliquer hier à mon petit frère Kwiz.

Parenthèse du coup

Je t'ai dit quoi? Mais t'as pas compris en fait j'ai mal expliqué : sans distinction de qui est mâle ou femelle nous sommes voués à nous faire du mal. L'amour au sens commun des mortels-salopes ne dure au mieux que cinq ans. Après le chaos.

Et en bons trous du cul on y croit. Celle-là c'est la bonne etc... en fait, je sais que tu ne réfléchis pas comme ça séquentiellement. Si on est un peu frères c'est que nos mesures sont un peu déboussolées mais bref. L'Amour merde ça existe ou pas?

Toutefois, comme je te le disais un être d'une intelligence moyenne va vivre entre 3-4 trucs qui vont ressembler à l'Amour sur une durée de 20-30 ans. J'ai dit ça non? Donc on recycle pour nos vieux jours. Tu as remarqué je ne parle jamais de ma femme officielle : je ne l'aime pas. Point. Avant j'avais une petite fille haute comme trois pommes avec des petites mains et des petits cheveux tout doux. On jouait à qui aurait la main la plus grande ou "le" plus grand main. Ici on a le droit de jouer avec le français et nous parlions toujours de "le" main comme demain comme jamais.

Elle savait tout bébé. Elle est née à Chatenay-Malabry dans le 92 comme son papa Boulogne-Billancourt. Sa mère pour moi c'était un vecteur. Une mère porteuse, un porte-avion comme le Foch ou le Clèm. Sa connasse de mère... Bon je recycle du Zehra et de la Stefania. Après.... Il m'en manque une ou deux.

Zehra?

***
_________
* Proverbe turc
** cf. "Prose pour une île sans âme" © Google search
*** Bon c'est pas un roman en fait.


#12 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 31 May 2006 - 01:08 PM

Ok ça a posté deux fois. ok pour les flashback. croustillants smile.gif
je te rappelle que c'est un roman lol

#13 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 31 May 2006 - 03:06 PM

Citation (Joa @ May 31 2006, 12:50 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Tous les oiseaux ne sont pas des colombes... wink.gif


dieu soit loué! sinon il pleuvrait de la fiente smile.gif

#14 le hamster

le hamster

    à poil laineux

  • TLPsien
  • 1,453 posts
  • Location:le joli 9/3
  • Parcours poétique:Du point A au point B, en passant par le point G naturellement (c'est le meilleur... enfin c'est surtout elle qui le dit, mais bon, je lui fais confiance)

Posted 31 May 2006 - 04:12 PM

Rélexion : c'est souvent triste les levrettes (l'envers du décor... ). Ah, les gonzesses ont bon dos...

smile.gif

#15 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 31 May 2006 - 04:17 PM

Citation (le hamster @ May 31 2006, 06:12 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Rélexion : c'est souvent triste les levrettes (l'envers du décor... ). Ah, les gonzesses ont bon dos...

smile.gif


là je suis d'accord. biggrin.gif pour une fois.

#16 Кя!z™

Кя!z™

    .............................

  • TLPsien
  • 1,051 posts

Posted 31 May 2006 - 07:31 PM

Ariel m'a dit : n'écris pas trop vite.
Il connait le Serment :
Un mec qui écrit surtout une salope comme moi si il arrive à écrire le jour courant c'est qu'il est mort.
Mais j'ai peur de la mort.
C'est ma seule peur.
J'en ai marre si vous saviez
d'essayer d'être comme je le voudrais
peut-être je n'y arriverai pas mais j'aurai essayé

#17 Gaston Kwizera

Gaston Kwizera

    The Fresh Prince Al Adriano

  • TLPsien
  • 2,848 posts
  • Interests:hum

Posted 01 June 2006 - 01:16 AM

Citation (yatakkusu @ May 31 2006, 02:07 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Il ne faut jamais rien jeter complètement. C'est ce que j'essayais d'expliquer hier à mon petit frère Kwiz.

Parenthèse du coup

Je t'ai dit quoi? Mais t'as pas compris en fait j'ai mal expliqué : sans distinction de qui est mâle ou femelle nous sommes voués à nous faire du mal. L'amour au sens commun des mortels-salopes ne dure au mieux que cinq ans. Après le chaos.

Et en bons trous du cul on y croit. Celle-là c'est la bonne etc... en fait, je sais que tu ne réfléchis pas comme ça séquentiellement. Si on est un peu frères c'est que nos mesures sont un peu déboussolées mais bref. L'Amour merde ça existe ou pas?

Toutefois, comme je te le disais un être d'une intelligence moyenne va vivre entre 3-4 trucs qui vont ressembler à l'Amour sur une durée de 20-30 ans. J'ai dit ça non? Donc on recycle pour nos vieux jours. Tu as remarqué je ne parle jamais de ma femme officielle : je ne l'aime pas. Point. Avant j'avais une petite fille haute comme trois pommes avec des petites mains et des petits cheveux tout doux. On jouait à qui aurait la main la plus grande ou "le" plus grand main. Ici on a le droit de jouer avec le français et nous parlions toujours de "le" main comme demain comme jamais.

Elle savait tout bébé. Elle est née à Chatenay-Malabry dans le 92 comme son papa Boulogne-Billancourt. Sa mère pour moi c'était un vecteur. Une mère porteuse, un porte-avion comme le Foch ou le Clèm. Sa connasse de mère... Bon je recycle du Zehra et de la Stefania. Après.... Il m'en manque une ou deux.

Zehra?


snif... pourquoi t'es pas sur msn ce soir ?
bon on parlera plus tard
il y a des choses que je n'explique pas
non en fait pas des choses, je n'explique rien

voilà il est 2h du mat' et je lis ton truc là, et je me dis que merde, je t'adore
nique, pourquoi je poste ça ?

tu m'as fait comprendre un truc... sur le recyclage. enfin bref, je m'en vais écrire, je sais que ça t'enerveras au moins tongue.gif

ps : mon lavabo va bien, il te passe le bonjour

#18 Joa

Joa

    .............................

  • TLPsien
  • 1,216 posts

Posted 01 June 2006 - 01:28 AM

Citation (yatakkusu @ May 31 2006, 08:31 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ariel m'a dit : n'écris pas trop vite.
Il connait le Serment :
Un mec qui écrit surtout une salope comme moi si il arrive à écrire le jour courant c'est qu'il est mort.
Mais j'ai peur de la mort.
C'est ma seule peur.
J'en ai marre si vous saviez
d'essayer d'être comme je le voudrais
peut-être je n'y arriverai pas mais j'aurai essayé

Et pourquoi ne pas te laisser un peu de leste...
Te laisser être ce que tu es...
Et ne pas essayer d'être ce que tu voudrais...

Il y a des combats entre être et vouloir...non ?...
Paroles de lynx tongue.gif

Mais c'est toi qui vois...c'est toi l'oiseau...

Bises Kris

#19 DJ-b.

DJ-b.

    .............................

  • Validating
  • 1,083 posts

Posted 01 June 2006 - 08:35 AM

c'est du bon..




0 user(s) are reading this topic

0 members, 0 guests, 0 anonymous users