L'etranger Ou Le Rêve Des Quatre Saisons.
#1
Posted 28 February 2006 - 06:59 PM
Nous sommes-nous croisés en une ville enfouie
Qui d’un sourire au coin des axes nous enchaîne
Au détour d’un café aimé par les yeux gris
Du bitume encore dur d’espoir qui le borde.
La silhouette entre avec ses chers plis de labeur
La vaste tasse de chocolat chaud déborde
Ses brumes de sucre réchauffent le rêveur
Venu là reposer ses semelles d’Hiver.
Peut-être était-ce là, au renouveau du temps
Rencontré en un parc, incroyablement vous
Gravant de vos regards emplis d’éclairs latents
Les écorces fraîches arborant les bourgeon fous
Les oiseaux striant vos pas de chants incertains.
Moi, assis sur un banc gravé de doux je t’aime
Je me calme le cœur devant mille témoins
Et votre silhouette émue, chercheur de gemmes
Flairant bon les échos d’un éternel Printemps.
Hé, non ! il faisait dur comme dans les déserts
J’oubliais le sable sertissant d’or vos mains
Déclinées par le mat d’une chaleur d’enfer
Je revois vos paumes tournées vers le matin
Et votre peau sombre dérive sur la dune.
Votre chair se languit, marine nostalgique
Dont les soupirs voguent vers une froide lune
Menant de leur danse mon sommeil sur la crique
Mes pupilles étalées aux gouffres de l’Eté.
Enfin je me souviens ! il ventait simplement
Quelques feuilles mortes sur le sentier roussi
Quelques foulées proches, vous erriez lentement
Au travers végétal las de mélancolie
De la forêt de Fontainebleau ou d’ailleurs.
Je crois que je sifflais accroché aux vestiges
Des rochers lourds un air qu’en triste amateur
Vous chérissiez et puis pleuriez dans un vertige
La Nature infinie vous montant de l’Automne
Non ?
Adieu Etranger. Un songe j’ai su tes veines.
Tes veines éparpillées aux quatre saisons…
Cloud .
#2
Posted 28 February 2006 - 07:20 PM
De ma fenêtre, je vois la forêt de Fontainebleau (véridique), je laisse les sons résonner encore. Merci, Cloud. J'ai vraiment aimé.
Félice.
#3
Posted 28 February 2006 - 07:43 PM
Au plaisir de te relire
Benjamin.
#4
Posted 28 February 2006 - 09:24 PM
#5
Posted 01 March 2006 - 01:30 PM
#6
Posted 01 March 2006 - 06:12 PM
#7
Posted 01 March 2006 - 08:16 PM
amitié
#8
Posted 01 March 2006 - 09:17 PM
#9
Posted 01 March 2006 - 09:25 PM
Ton texte est tout en douceur, plein de nostalgie
C'est un style très différent du mien mais justement, j'ai aimé cette différence
Bien à toi
#10
Posted 01 March 2006 - 11:35 PM
#11
Posted 02 March 2006 - 07:32 PM
#12
Posted 02 March 2006 - 08:23 PM
#13
Posted 02 March 2006 - 11:22 PM
#14
Posted 03 March 2006 - 02:33 AM
les 'éclairs latents' les 'bourgeons fous' un 'banc gravé de doux je t'aime' votre 'silhouette émue' les 'soupirs voguent' vous 'erriez lentement'...
Toutes ces mots comme des effleurements, des esquisses... frôler mais ne pas vraiment rentrer dans la danse...
quelque part ces mots me sonnent doux, et si l'ébauche était ce qu'il y a de plus reposant pour l'âme...(?).... et si l'amour fou, les sentiments à nus, la passion sans frein si tout celà vidait notre essence intérieure? et si... si ensuite lorsque tombait l'euphorie (car hélas elle finie tjrs par retomber) l'on se retrouvait comme une coquille d'escargot... vide...(?)....
si je brûlais d'une quelconque passion, exaltation, envoûtement... je devrais me taire.... je crois... si un jour...
tenir les frissons au mors...(?)...
Le doux flocon perce ma chair, Hiver
Les baies vagabondes bercent le Printemps
L'astre d'or séche les éclairs, Eté
Les vieilles écorces me versent d' Automne
Et l'étranger d'un seul regard, Ephémère
Sait tenir les frissons au mors, Bride
M'effleurer des gouffres amères, Eternité
Je combat l'angoisse de ce
Combat quotidien, de ces lasses
Boucles d'invisibles migraines
Martelant mes tripes et mon âme.
Avec de la douceur, poésie...
Oui, oui, repose donc mon âme
Tue moi à petits feux , charme!
Amitiés et merci de ta réponse très... toi
Cloud
#15
Posted 07 March 2006 - 12:33 AM
le ruban se tend s'ondule
confettis en noir et blanc
versent en pluie sur les mèches de cheveux
le silence s'y emberlificote
l'on entend leur chute lente
hiver
les chemins crissent sous les pieds
de ces craquantes feuilles dorées
les arbres se dénudent pudiquement
pour offrir le goût d'une renaissance
deux saisons plus loin
automne
les Buddleias se recouvrent de papillons
les arômes fraises et framboises se répandent
le grand luminaire s'impose et envahit l'azur
les fontaines s'élèvent en folie
été
les branches enfantent leurs bourgeons
qui bientôt s'ouvriront fiers et neufs
les moineaux piaillent de droite et gauche
l'aube s'aggrandie
le crépuscule s'attarde
la nature remonte à l'apogée
printemps
du ruban il se couvre les yeux
et puise la sève de la Vie
Je ne me souviens plus très bien,
Est-ce son sourire fondant la givre?
Ou n'est-ce qu'un timide rayon de soleil?
Hé! dis-moi, voila un trou de mémoire,
Est-ce son esprit qui renaît les arbres?
Ou n'est-ce que le vent neuf dans les branches?
Cela reste flou , cela reste vague,
Est-ce sa prière en la voûte sèche?
Ou n'est-ce qu'un murmure d'oasis?
Je ne sais plus, satané Alzeimher,
Est-ce son coeur qui bat les feuilles d'automne?
Ou n'est-ce que souffle des bois roussis?
Alors, quel est ce frottement d'âme, hein?
Les voiles de son être étranger, non?
Le ruban contournant ses cernes, quoi?
Le frôlement du tourbillon de Vie,
Ses pas l'emmènent, tranquille, vers la
Sève originelle, ancrage des dieux?
#16
Posted 07 March 2006 - 01:01 AM
Mais je pense que tu peux le faire, il te suffira de
l'imaginer.
Ce sera...
Hiver,
Printemps,
Eté,
Automne?
Amitiés,
Cloud
Ah oui...Automne ?
Amitiés
#17
Posted 07 March 2006 - 11:43 AM
#18
Posted 07 March 2006 - 06:53 PM
ne sait parfois sa structure
son ébauche
l'esprit y est
mais le coeur par à coups hoquète
l'oasis s'enmirage
la bouche sèche
et les paumes elles
n'aspirent qu'à la liberté
mais sont liées en entrave de fil d'acier
le ruban coule des yeux
ils voient le désert qui s'avance en rampant
et lécher ses pieds
hissé par la sève
aspiré par les fonds
étiraillé
prie pour retrouver la cécité
les saisons défilent
délavées elles ruissellent
les feuilles mouillées ne craquent plus
comment se rappeller des saisons?
réanimer vite l'hiver
pour que renaisse un printemps
avant que l'été
n'ensevelise encore l'automne
comment adhérer à nouveau les yeux au ruban
lorsque les mains sont enchainées?
les cernes ne peuvent se blottir
l'âme froppe contre la peau et crisse
le tourbillon de la vie boit son être étranger
les voiles tendues à craquer
le maintiennent en constance équilibre
à la péri-féerie
il faut allonger le ruban
avant qu'il ne s'enfuit
mais où sont les brumes de sucre qui réchauffent le rêveur
se sont-elles estompées?...
Je ne t'ai pas dis?
Mon étranger est un peu magicien,
Il glisse des chaînes
D'un claquement de rêve,
Quand un spectateur se présente seulement.
Un spectateur attentif juste ce qu'il faut,
Pour le remarquer dans la lune
Pour suspendre une étincelle ou deux
D'unicité dans ses yeux,
Pour le voiler un instant hors de la masse,
Tu sais, comme si il était un outre îlien
Bien loin des siens...
Mais l'instant d'après (après que t'ai perçu ce qu'il y a de divin dans les humains)
T'as compris son tour, à cet illusioniste bancal,
Alors c'est plus pareil,
Comme un gosse qu'à compris un tour de cartes,
Qui le fit gamberger toute sa petite vie,
Tu le vois grotesque menteur.
Rien de magique dans la vie?
Enfin quand même, comme après le tour de cartes démonté,
Tu te dis ptêtre bien que la vraie magie
C'est qu'il ai réussi à te faire rêver un peu (ici rêver la vie)
Au détour d'un voile qu'il a placé sur tes cils curieux...
C'était pas grand chose, hein?
Juste un peu de Temps véritable volé...
Un vol à la tire d'un 'je-ne-sais-quoi'
Aux parfum de Terre et de coeur
De Coeur de terrien.
T'es rien
Alors
Tu sais, comme les enfants,
Qui volent à tire d'aile
Vers le vrai but,
le but ultime,
celui qu'on ne peut définir!
Ba voilà, juste une seconde , à nouveau...
Tu sais ce que tu cherches!
#19
Posted 07 March 2006 - 09:16 PM
#20
Posted 20 March 2006 - 12:59 AM
ben non...
et nest ce pas le pire
lorsque tu sais ce que tu cherches
mais devinant l'innaccessible!... ?
ton étranger glisse des chaines
d'un claquement de rêve...
raconte à mon être étrange comment l'on songe....
ses volutes bleutés ne frôlent plus la soie
des éclats de rires ne peuvent y glisser
pourquoi?
ton magicien le sait?
j'aime le vol à la tire
c'est léger ça vole!
mais mon coeur n'est pas terrien
il n'est qu'un arôme d'antan
pourtant j'veux qu'on me vole mon temps!
qu'on me le réclame se l'approprie
que dans les yeux à l'un j'existe
je sois
les enfants volent à tire d'ailes vraiment?
montre moi
j'ai cru qu'il fallut aller à tire flanc...
j'm'en suis rappée mon costume je crois
il faut habiller le petit
je suis l'outre-îlien loin des siens
mais je m'en voile la face
à la lueur des éteint c'elle...
un doigt sur la bouche en un chut
je coche à l'ultime but
démonté comme un chateau de cartes qui s'écroule
et le remonter comme un chapiteau
pour que les clowns encore embrasent le cercle...?
mes cils clignent, la lumière ébouit
c'est un pas grand chose
un presque rien
c'est un enfant aérien
je crois que j'ai rencontré ton étranger
au travers la foule j'ai cru le voir me regarder
Il avait la démarche simple du passant
les souliers martelaient la chaussée
d'un rythme régulier
et ses paumes cachées du soleil.
Tu l'as croisé, oui
tu le croises tous les jours
il ne porte pas l'âge sur ses sourcils
il ne renferme aucune divinité en son âme
il n'a aucune contrée tatouée sur sa peau.
Il est la Seconde
qui passe
Il est l'Instant
du partage primitif
Il est le Regard
des humains
Il est le prêtre
de la découverte totale
Il est le Passager
d'un navire éternellement sans terres débusquées.
Etranger, vagabond, voyageur, outre-îlien, passant, âme errante, bien des noms
en toutes sociétés.
en fait, il est l'image de ton humanité,
briévement mis en relief...
oui, tu le vois tous les jours.
il sort du métro, a moins qu'il n'y entre.
il marche dans la rue piétonne, a moins qu'il ne s'y perde.
Hé!
L'éclair de vos regards entrechoqués.
Tu as tout compris du monde.
Puis,
...
#21
Posted 20 March 2006 - 08:21 AM
j'ai vraiment aimé
amitiés
#22
Posted 20 March 2006 - 04:37 PM
#23
Posted 20 March 2006 - 04:45 PM
Bien qu'avec des styles différents,
Comme tu le soulignes,
Le même gouffre.
Mais aussi avec un talentbien rodé pour toi,
Et un commencement pour moi,
Un style qui se cherche qui ne se connaît pas,
Attends!
Je découvre la poésie...
Le voyage n'est pas sans dangers... et alors?
haha!
Je ne sais pas si j'ai un talent
Ni s'il est bien rôdé
Mais le voyage me plait infiniment
La poésie m'a permis de découvrir ce que seul
Mon subconscient savait de moi
C'est parfois un voyage dangereux
Car il faut alors accepter
Ce que l'on ne peut plus ignorer de soi
Bon ou mauvais
Selon les critères des autres
Pour moi le danger n'existe pas
Je n'ai que faire des critères des autres
Je me sens tout simplement humaine
Bonne ou mauvaise
#24
Posted 20 March 2006 - 09:57 PM
#25
Posted 20 March 2006 - 10:33 PM
chère poètesse du combat humain plus que tout!
car c'est la mélancolie du temps dans les bagages
que tu effleures la vie
d'un souffle.
L'obscurité qu'on y lit
ne saurait cacher la lumière des mots
de ce voyage dans le subconscient.
amitié
cloud
Avec toi, je me suis envolé sur la magie d'un rêve!
La poésie classique est prête a t'accueillir.
Amicales pensées, Candide.
#26
Posted 21 March 2006 - 01:05 AM
#27
Posted 23 March 2006 - 04:42 PM
à la rue de l'ancre
mi' pieds tonnent
j'ai entendu le bruit du filin contre le mât
la masse houleuse continuait à déambuler
comme à la dérive
je leur ai montré le navire du doigt
et Sa silhouette sur le pont
il n'ont vu ni le navire ni le doigt
j'ai haussé les épaules
j'ai pris Magellan en otage au pas sage
j'ai hissé les voiles
j'ai laissé la barre me guider
j'ai franchi la mer des rues et des avenues
j'ai bu à la conque des paumes!
à la corne de brume
j'interpelle la foule sourde
le vaisseau s'ébranle devant leurs yeux aveugles
je lance des cordages à leurs mains recroquevillées
j'envoie des canots aux hommes qui préfèrent se noyer
je suis perplexe
qui sont ces naufragés?
qu'est devenu le voyageur? L'étranger qui navigue?
mais qui se laisse toujours tenter à l'asile d'un moment partagé
eux ne voient ni n'entendent
ignorent les gestes de parfums
ne prennent le temps de se doucher sous l'ondée
errent en grains de poussières
tu sais donc que mes pieds longent le métro?
le vagabond y a laissé un oiseau de papier?
je hèle l'homme dont les yeux ne croise que le bitume
j'accoste la fille qui parle à son portable
le regard reste muet
la bouche m'enclose
je leur laisse un sourire en souriant...
j'm'en ancre à bon port
de ma main je tire mon relief le lisse
et je l'apperçois!
il savoure l'invite d'un banc
je m'approche
et demande à voir son épaule
il n'a même pas l'air étonné
il m'attendait
et là oui je sais!
aucun tatouage d'une terre qui contre lui s'arrime
aucune marque ni attache au port
juste des embruns
d'un océan ivre de liberté
qui lèche les pieds des porteurs de rêves
qui écume l'apaisement d'une trêve
le vagabond qui apparaît
disparaît
en une magie veloutée
seuls ceux au regard de soie
peuvent le trouver
car ils possèdent la même magie
à la taverne des affranchis
les voyageurs se marrent
de leur ivresse de La Vie!
j'ai la bouche en moustache de mousse...
Je sais voir
la patrie des sans-patries....
Les ports défilent nombreux aux avenues
Les navires m'emmènent
Sur le courant de cette ivresse
La célérité des iris...
Les pirates croulent de macadam
Les pilleurs d'unique vaquent
Au creux de l'épaule leurs ternes aras!
Ces pauvres errent aux breloques
Les évidents des passages veineux
Je les esquive d'azur renouvelé!
Je me poste à la vigie
Je crie les assassins croisés
Du silence d'un regard dévié
J'annonce les contrées heureuses
Où le voyage respire l'ailleurs cotoyé
Je serre l'esprit
De mes camarades étrangers
Je saurais les reconnaitre entre mille!
Mes flibustiers de l'être humain...
Seuls ils savent décroiser mes pas
cloud,
à une fille des vents....
#28
Posted 23 March 2006 - 05:01 PM
Attends!
Je découvre la poésie...
Le voyage n'est pas sans dangers... et alors?
La poésie t'a ouvert ses bras Cloud. Ne la quitte pas.
J'ai beaucoup aimé te lire ains ique Wdp. Avec vous, il me revient des impressions d'avant.
Le voyage n'est probablement pas sans danger. Attention à la mesure.... On peut aussi très facilement dériver.
Amitiés
#29
Posted 23 March 2006 - 05:06 PM
#30
Posted 23 March 2006 - 05:26 PM
Nous sommes-nous croisés en une ville enfouie
Qui d’un sourire au coin des axes nous enchaîne
Au détour d’un café aimé par les yeux gris
Du bitume encore dur d’espoir qui le borde.
La silhouette entre avec ses chers plis de labeur
La vaste tasse de chocolat chaud déborde
Ses brumes de sucre réchauffent le rêveur
Venu là reposer ses semelles d’Hiver.
Peut-être était-ce là, au renouveau du temps
Rencontré en un parc, incroyablement vous
Gravant de vos regards emplis d’éclairs latents
Les écorces fraîches arborant les bourgeon fous
Les oiseaux striant vos pas de chants incertains.
Moi, assis sur un banc gravé de doux je t’aime
Je me calme le cœur devant mille témoins
Et votre silhouette émue, chercheur de gemmes
Flairant bon les échos d’un éternel Printemps.
Hé, non ! il faisait dur comme dans les déserts
J’oubliais le sable sertissant d’or vos mains
Déclinées par le mat d’une chaleur d’enfer
Je revois vos paumes tournées vers le matin
Et votre peau sombre dérive sur la dune.
Votre chair se languit, marine nostalgique
Dont les soupirs voguent vers une froide lune
Menant de leur danse mon sommeil sur la crique
Mes pupilles étalées aux gouffres de l’Eté.
Enfin je me souviens ! il ventait simplement
Quelques feuilles mortes sur le sentier roussi
Quelques foulées proches, vous erriez lentement
Au travers végétal las de mélancolie
De la forêt de Fontainebleau ou d’ailleurs.
Je crois que je sifflais accroché aux vestiges
Des rochers lourds un air qu’en triste amateur
Vous chérissiez et puis pleuriez dans un vertige
La Nature infinie vous montant de l’Automne
Non ?
Adieu Etranger. Un songe j’ai su tes veines.
Tes veines éparpillées aux quatre saisons…
Cloud .
"je me calme le coeur devant mille témoins"
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