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Quand Il Se Peigne


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2 replies to this topic

#1 Suave

Suave

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  • TLPsien
  • 123 posts

Posted 22 July 2006 - 08:02 PM

La touffe s’ébrouffe et je la peigne,
Lisse,
Le fil noir de crin brille et fend l’incubant de traverse aux parcimonies physiques
Dans le savon des œufs de creux cristal l’air fend et en fait son pantalon
Pas de miette seules quelques paillettes qui s’interrogent de colle sur le contenu et
S’emmaillottent grisottes sales et dépravées par l’usure d’une aéro-chasteté.
L’épilation du temps est sélection dans le mouvement abstraction du trop prude monde.
Tous nudoient leurs genoux que je peigne de rebrousse pour place faire aux pousses faibles et fœtales.

Donc je cours puis je bois et je regarde toujours pour avant de tressaillir sentir le proto-frisson de mon squelette... On ne sait jamais.

Épiderme en feu mes organes se frottent et chauffent et suent je ne sent plus l’air.
Mes espaces inter-boyautiques se noient dans la soupe de leur macération.
Impossible d’évacuer le bain emphatique je me retrouve ballon en croûte rien ne sort j’enfle et
J’accélère la pente impossible de tourner j’ai aussi deux pieds et aussi il n’y a rien,
Aucun autour pour me déverser.

Je pars je fuis et c’est comme si je revenais de nulle part vers tout un partout.
Sauf que la où je vais je ne suis pas et là d’où je viens il n’y a rien
Alors j’abois
Car c’est toujours ce qu’on ne voit pas qui fait qu’on aboie.
Mes jets de gorges traversent là où il n’y a pas d’obstacle.
Et puisqu’il n’y a rien pour se confronter alors ils aboient encore plus fort
Comme pour aboyer deux fois un siècle
Chaque invisible se met à aboyer et chaque aboiement recouvrant l’autre
Les hurlements deviennent invisibles.
Alors les esprits ouvrent leur gueules et laissent à leurs tour jaillir des cris de poumon.

On ne distingue plus qu’une masse de son qui souffle et souffrent de leurs gosillés ;
Tout les cris ensemble se confondent et leurs membres disparaissent
- Le moment roule et aboie - loin des corps et les corps sont loins de leur cris alors ils explosent dans leur désir à vibrer l’air et alors ils disparaissent et les cris se sont dispersés
Tel des dieu vagabonds,
Hercule sans son voyage,
Les loups sans meute et sans tête.

Tout est de nouveau tranquille,
Je peux recommencer à me peigner.

J’ai crié là ?
Non ?

#2 système général sériel

système général sériel

    Structure sérielle de chair et d'os

  • TLPsien
  • 807 posts

Posted 23 July 2006 - 08:55 AM

Tu as changé de forum ? Tu en avais marre du grand salon ?
Moi aussi je me peigne dans l'intimité, remarque. De là à faire ça au petit coin...

#3 Suave

Suave

    .............................

  • TLPsien
  • 123 posts

Posted 02 August 2006 - 12:11 PM

de là on peut crier sans déranger les esprits fragilisés de finesse,
les artistes de ton accabi qui tienne a peter plus fort que certaines muses formules
inspirées chez quelques rares esprits aux sensations légitimes
Qui tiennent à désenvouter leurs rires et leurs pleures par des véritables efforts, soucis de justesse et non de violentes approximations comme savent le faire tout les gens de pouvoir et de spectacle qui pourrissent nos vies de politiques foireuses et de défaites humanistes à la chaine. Maintenant tu sais ce que je pense de toi et de ta poésie tu peux enfin eviter de me parler.

T'es un connard ? - va faire la guerre -
Mais rassure-toi, t'es pas tout seul.

Et pendant que j'y suis, messieurs dames mesdemoiselles et mesdames,
sachez que la poésie n'est pas qu'une suite de rhyme et de belles images males exploitées
mais elle est un véritable voyage sensationnel ou je pense sincèrement ne jamais avoir été embarqué sur toute la poésie.com .

Faites la guerre, suicidez vous et rendez à vos sens et à vos affects une valeur un peu humaine

"Quitte à être humain,
Soyez empathiques
Et apprenez l'amour fou.
Peut-être aurez vous pitié."
-Gustare Suave-




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