Prendre Un Café
#1
Posted 15 October 2006 - 04:46 PM
Etreintes des corps encore et encore. Toujours s’aimer de plus en plus fort.
Juste être là toutes les deux. Ensemble.
Se perdre les yeux dans les yeux, confondre nos couleurs et les mélanger comme sur une palette d’artiste peintre.
En sortir une nouvelle teinte, le parfait mélange de toi et de moi.
Juste prendre le temps de te dessiner, d’esquisser ce que tu es.
Mes mains sur ton corps révélant la lumière de l’horizon.
Nous serons là à chaque aube des amantes. A la naissance de ses plus belles raisons.
Celles qui font et se défont dans nos souffles les plus profonds.
Le soleil vient de se lever.
Par la fenêtre, je le vois qui tente de nous appeler.
Mais je veux encore te regarder dormir. Mais je veux encore poser ma bouche sur ton corps.
Juste faire glisser tes cheveux pour te dévoiler encore.
J’aime ta nudité. J’aime les courbes de ton corps parfait.
Sur les draps froissés, je viens à nouveau te chercher.
Je me fais tendre et légère comme pour te murmurer. Doucement t’inviter avec le soleil, effluves de caresses et poudres de baisers.
Juste des effleurements de plaisir pour te faire ouvrir tes yeux fermés.
Ton sourire s’invite sur ta bouche. Je sais que tu es là avec moi maintenant.
Je me glisse sur toi, sur nous je recouvre le drap.
« Bonjour mon amour, tu m’as manqué » dans ton oreille déposé.
Doucement tes yeux qui s’entrouvrent, sous tes paupières encore lourdes, la couleur de tes yeux apparaît. Bleu vert, mélange du ciel et de la terre.
C’est comme une magnifique lumière sur ma silhouette toute entière.
Je me sens Diane, chasseresse de tous nos péchés.
Je me sens l’ouverture de ta porte vers l’éternité.
J’ai trouvé le chemin qui emmenait vers ton cœur.
Dans la profondeur de tes yeux, je vois ma vie tout en couleur.
Ton regard dans mon regard, il est encore tôt pour errer sur les trottoirs.
Avec toi, je ne serais jamais une orpheline dans les dortoirs.
Avec moi, tu seras toujours le sourire d’une femme que l’on attendait
Devant la porte d’un pensionnat fermé.
Lentement ta bouche appelle ma bouche.
Je viens chercher le goût fruité de tes baisers. Je sens ta main qui me touche.
Nos langues qui s’aiment et s’emmêlent, cherchant les sons qu’elles ne peuvent plus
prononcer.
Hum, que j’aime t’embrasser. Hum, que j’aime les petits bruits de nos plaisirs partagés.
Je sens les vagues languissantes qui montent inexorablement.
Je sens ton corps qui dansent sous mes mains lentement.
Tu es à moi. Je suis à toi.
Nous sommes à nous.
On se mélange, dessus dessous.
Je te suis bras à bras.
Non !!! Mon amour, viens encore sur moi.
Je veux voir encore le feu dans le bleu de tes yeux.
Je veux sentir la femme dominatrice en toi.
Tu es là, plus forte, plus belle que moi.
Je t’admire en train de me dominer.
Sais tu qu’avant toi, personne ne l’avait jamais fait ?
Sais tu, que jamais, je ne m’étais autant donné ?
Si tu me regardes, tu me verras dans toute ma fragilité.
Je te laisse ouverte la porte vers mon intimité.
Non !!! Mon amour, restes encore un peu sous moi.
Je veux encore que tu vois le feu dans l’ombre de mes yeux.
Je veux sentir la femme soumise en toi.
Tu es là, plus fragile, encore plus belle que moi.
Je t’admire en train de te laisser aller.
Je fais attention à chacun de tes gémissements, à chacune de tes voluptés.
J’aime aller prendre sur ton corps tes plaisirs les plus convoités.
Hum !! Dis moi encore que tu aimes ce que je te fais.
Hum !! Tu m’excites terriblement.
La chaleur fait assaut dans mon sang.
J’aime ta langue qui vient chercher le goût de mes baisers.
Mais il te faudra encore attendre que je vienne la chercher.
Oui !!! Je ne suis qu’une chienne.
Oh oui !!! J’aime aussi quand tu me malmènes.
Mes mains se font plus violentes, je laisse des traces sur tes fesses voluptueuses,
Des morsures encore plus savoureuses.
Mon corps en te faisant l’amour, subit les tempêtes les plus fortes.
Des vagues font sacs et ressacs et toujours m’emportent.
Mes gémissements à ton oreille ne sont à nul autre pareil.
Quand je t’entends crier, je me sens défaillir et prête à sombrer.
Mais je veux encore tenir, mais je veux encore te faire languir.
Encore ma bouche sur ta bouche.
Violente et terriblement passionnée.
Ma langue encore sur tes seins, avide de les lécher.
Ma bouche sur tes mamelons à les sucer.
Des morsures sur tes tétons à te faire hurler.
J’aime quand tu as mal. Je sais que tu aimes ça.
Je sais que tu ne demandes que ça.
Hum !!!! Je suis esclave de ton corps et de ses péchés.
Je ne peux plus, au plus suave d’entre eux, résister.
Je me fait glisser entre tes cuisses écartées.
Hum !! Implores moi encore de venir t’achever.
Demandes moi de venir boire ton antre mouillée.
J’aime te voir m’être entièrement soumise.
J’aime quand tu te sais être mon esclave, ma chienne conquise.
Je t’écarte violemment les cuisses, ma langue ne te laissant plus aucun répis.
J’aime trop entendre tes gémissements et tes cris.
J’aime ton corps agité de soubresauts sous mes assauts.
Je sais que tu me demandes silencieusement de te pénétrer.
Tu veux mes doigts, un à un dans ta chatte assoiffée.
Sois ma chienne, sois mon esclave encore une fois.
Je t’accorde le privilège de venir me lécher
Avant de venir enfin te faire succomber.
Viens, mon amour sur moi, j’écarte les cuisses juste pour toi.
Viens me prendre dans ma totale intimité.
Je te regarde revenir sur moi.
Ton air de défis me fait défaillir. Tu si belle, si souveraine.
Je me sens si totalement à toi. Comme toi, tu es totalement mienne.
Tu viens de reprendre le contrôle.
Je ne me sens plus que ta chienne à hurler comme une folle.
Tu me rends dingue sous tes caresses et tes mouvements.
Je suis dans le plus beau de mes tourments.
Je sais que tu ne me laisseras plus te prendre.
Tu veux me faire jouir, me faire me rendre.
Tu veux entendre le plus beau de mes gémissements.
Celui de l’extase de tes doigts me pénétrant.
Oui !!! je ne n’en peux plus.
Oui !!! tu es la plus forte, la meilleure.
Oui !!! je ne suis que ton esclave, que ta chienne en chaleur.
Oui !!! fais nous jouir, mon amour, mon cœur.
Sur les draps défaits, je m’allonge à côté de toi.
Tu es si belle avec dans le regard, tes armées conquérantes soumises.
Je t’ai moi aussi déposé mes armes, je suis totalement à toi
Je suis si bien avec toi, le passé n’a plus de prise.
Juste me laisser aller dans tes bras, ouvrir toutes ces portes que je ne sais pas.
Juste te dire que je t’aime
Que je t’aime …
Que je t’aime …
Puis prendre le temps de boire un café, attablées à cette terrasse ensoleillée.
Les jours de pluie se sourire par en dessous parce qu'on sait qu'on s'aime toutes les deux
et qu'on s'aimera toujours.
Etre plus forte que le monde entier parce que l'on sait.
Elle sait, je sais que c'est elle à jamais.
Dans ma vie, je t’ouvre le chemin vers moi.
De Paris à New York, je suis avec toi pas à pas.
Si tu m’appelles, si tu as besoin de moi, je t’ouvrirais toujours mes bras.
Ma vie la plus profonde, c’est toi.
Corinne
#2
Posted 15 October 2006 - 04:59 PM
Avec deux chiennes en chaleur,
comme sur Canal+.
Et pour le café.
Serré ou pas ?...
#3
Posted 15 October 2006 - 07:02 PM
Je trouve que les hommes ont des leçons à prendre... et beaucoup à apprendre.
Enfin, ceux qui s'intéressent aux femmes, évidemment.
Artemisia
#4
Posted 15 October 2006 - 07:12 PM
Un sujet sur lequel j'aime m'étendre...
On apprend ensemble ou pas,
face à face
coeur à coeur,
corps à corps,
voire tête-bêche,
et côte à côte
mais pas dos à dos...
#5
Posted 15 October 2006 - 07:14 PM
l'homosexualité m'indiffère
sauf quand elle se tapisse au pinceau à colle pour des raisons idéologiques,
là elle m'agace.
#6
Posted 15 October 2006 - 08:44 PM
Bises
Manon
#7
Posted 15 October 2006 - 08:48 PM
hot plutôt .
le fais moi mal je suis pas fan mais j aime bien ton texte
ravi de voire que tu es beaucoup plus douée que certains
#8
Posted 17 October 2006 - 06:31 AM
Ne serait censurés que des propos discriminatoires meme écrits de la plus belle des plumes!
Pourraient etre censurés des grossieretés vulgairement inutiles.
#9
Posted 17 October 2006 - 08:44 AM
Donc je sais bien que ce texte peut paraître provocant. Il est très sexuel. Certes. Mais c'est ce que je voulais faire. Un texte sur l'amour physique.
Depuis le temps que vous me lisez maintenant, vous avez dû vous rendre compte, que je ne tiens pas compte des formes, de la métrique. Ce que je désire en premier lieu c'est faire sortir l'émotion.
Hier, sur l'autre post, on me disait qu'étaler sa vie sexuelle ce n'était pas faire de la poésie. Je n'étale rien. Et je me fous de faire de la poésie. Les rares poètes que j'aime ce sont ceux qui ne tiennent pas compte des règles et font exploser les barrières au profit de l'émotion. Quand c'est carré et parfait, cela m'ennuie terriblement. J'écris pour prendre du plaisir. Pour en donner.
Mon objectif était d'écrire l'acte physique. Réussir à le faire ressentir dans les mots. Ce texte peut soit choquer. Soit exciter. Soit aussi être perçue de la manière la plus profonde. Féminine. Il n'est en rien vulgaire. Je suis désolée pour les amateurs de Canal Plus.
Là, ce texte est sexuel dans une première approche, il peut aussi être choquant car l'amour y est montré avec indécence, et ce sont deux femmes qui se font l'amour. Sans tabou. Sans restriction.
Elles se connaissent assez pour savoir ce que l'autre désire, ses fantasmes les plus poussés, ses envies les plus secrètes. Les femmes entre elles se parlent beaucoup. Elles se comprennent finalement plus facilement. Les gestes sont certainement plus simples à faire.
C'est cette osmose que je trouve magnifique. Ces limites repoussées. Cette confiance accordée. Ce respect total. Ces deux femmes s'aiment et elles veulent se découvrir totalement.
J'ai écrit ce texte avec le piano de Leaving Paris de Craig Amstrong. C'est pour tout l'amour. Pour toute la tendresse qui envahit les regards. Les gestes.
Ce n'est pas un pamphlet homosexuel. Ce n'est pas une provocation. C'est une volonté d'écrire sur tout. Et que m'importent les imbéciles, les racistes, les pudibonds, les frustrés.
J'aime ce texte.
Corinne
#10
Posted 17 October 2006 - 01:10 PM
Je suis très étonnée de lire ça... (et sur un site de poésie...)
Je lis tous tes textes, Vasavoirsi. Les premiers que tu as publiés étaient très poétiques, dans leur narration, leur façon de mettre en évidence des parfums, des souvenirs, des personnages... La poésie ici ne m'apparaît pas en effet, ni même l'émotion d'ailleurs. Ce texte est froid.
Ce n'est que mon sentiment bien évidemment.
Mais je rejoins le point de vue de wildpoppy en ce qui concerne la sensualité qui se dégage de certains textes, qui évoquent, effleurent, suggèrent, et qui poétiquement parlant, sont de très belles lectures.
Ton écriture ne convient peut-être pas à ce genre de narration, alors qu'elle est appréciable sur d'autres thèmes.
balila
#11
Posted 17 October 2006 - 02:13 PM
Tout d'abord, je ne t'en veux pas d'avoir retiré mon texte. Tu as fait selon tes convictions du moment.
Ensuite, prendre un café est un vieux texte. Il a plus de deux ans. Il raconte cette histoire là. Avec cette femme là. Il est ce qu'il est. Je lui laisse cette liberté de l'imperfection. Il est un peu comme ces photos en instantannée que l'on prend.
Je l'aime comme cela. C'était moi à cette époque là. Maintenant oui, je l'aurai certainement écrit différement. J'ai changé. Mes mots ont évolué. Mes perceptions également.
Cependant, je voulais répondre à la provocation de Monsieur Homère et comme je suis une femme impulsive, j'ai décidé de répondre par une autre provocation.
Je suis donc retournée dans mes archives et j'ai sorti mon expresso, qui apparement est toujours aussi chaud en réaction.
C'est là où tu te trompes, il n'a laissé pas grand monde indifférent et certainement pas toi, puisque tu me l'as censurée. Si tu permets que j'utilises aussi l'humour pour te répondre.
Et non vraiment aucune rancune. Prendre un café c'était juste pour que l'autre boive la tasse.
Corinne
#12
Posted 17 October 2006 - 02:23 PM
Ce texte est loin d'être parfait. Je suis d'accord avec toi. A cet époque, je reprenais juste la plume après des années de pages blanches.
Comme je le disais au dessus, c'est un vieux texte. Je l'écrirai bien certainement différememnt aujourd'hui. Avec plus de sensualité. De sous entendus. De formes et de couleurs.
Pour la poésie, tu as raison également. Je me suis mal exprimée. Je ne me fous pas de la poésie. J'aime l'idée même de la poésie. Ce sont ses formes et ses règles qui me conviennent si peu.
Je me sens plus libre dans des espaces infinis. Où je ne buterai pas contre les barrières.
Mais depuis quelques temps, je réfléchis. Je lis beaucoup. Je regarde ce que cela m'apporterait de rester un temps dans ces espaces là.
Je suis ici pour cela. Pour apprendre.
Corinne
#13
Posted 17 October 2006 - 03:16 PM
bon
ya pas de quoi fouetter un chat ; ni une
#14
Posted 17 October 2006 - 04:09 PM
bon
ya pas de quoi fouetter un chat ; ni une
mais de quoi donner
sa langue...
au chat...
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