La douleur d'aimer
Started by Baudelarme, Nov 03 2005 08:40 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 03 November 2005 - 08:40 PM
Tu ouvres ta douleur sur le monde, pressé.
Tu deverses des flots de silence, éloquents.
Tu jettes dans tes veines avec le bruit du vent,
Un peu de cette écume que porte les marées.
Tu laves ton sang avec la lune, blanche.
Tu éteins ta vie pour qu'elle s'évapore.
Tu plantes ton regard où tout espoir est mort
Et puis, tu en reviens l'hiver sur tes branches.
Enfin, tu déposes au bord de la rivière
Ton souffle qui déjà a perdu son élan,
Ecoutant, épuisé, s'éterniser le temps
Où la douleur d'aimer ferme tes paupières.
Baudelarme
Tu deverses des flots de silence, éloquents.
Tu jettes dans tes veines avec le bruit du vent,
Un peu de cette écume que porte les marées.
Tu laves ton sang avec la lune, blanche.
Tu éteins ta vie pour qu'elle s'évapore.
Tu plantes ton regard où tout espoir est mort
Et puis, tu en reviens l'hiver sur tes branches.
Enfin, tu déposes au bord de la rivière
Ton souffle qui déjà a perdu son élan,
Ecoutant, épuisé, s'éterniser le temps
Où la douleur d'aimer ferme tes paupières.
Baudelarme
#2
Posted 03 November 2005 - 08:55 PM
Je sais qu'il n'a pas été écrit pour moi, mais... mon Dieu, comme j'ai l'impression qu'il m'est adressé, l'impression ...
#3
Posted 03 November 2005 - 09:29 PM
Chère Elysa,
Ce texte s'adresse à tous ceux qu'il prend au coeur et à la gorge.
Je connais tellement cela aussi...
Merci de ton passage.
Baudelarme
Ce texte s'adresse à tous ceux qu'il prend au coeur et à la gorge.
Je connais tellement cela aussi...
Merci de ton passage.
Baudelarme
#4
Posted 04 November 2005 - 09:04 PM
On dirait aussi la douleur de vivre... Très émouvant et beau!
Bien amicalement,
Béa
Bien amicalement,
Béa
#5
Posted 04 November 2005 - 09:23 PM
C'est dans un silence que se meurt un soupir
Sur la branche cassante d'un long souvenir
Quand la mémoire étire la vive douleur
De n'avoir pas aimé avant que d'avoir peur.
Je me suis permise Baudelarme, ton texte me parle si fort... Il est si beau...
balila
Sur la branche cassante d'un long souvenir
Quand la mémoire étire la vive douleur
De n'avoir pas aimé avant que d'avoir peur.
Je me suis permise Baudelarme, ton texte me parle si fort... Il est si beau...
balila
#6
Posted 05 November 2005 - 08:46 AM
Tout comme Elysa, tes mots résonnent en moi! Beau et poignant.
Amitiés
Laurence
Amitiés
Laurence
#7
Posted 11 November 2005 - 06:19 PM
beau de larmes!
tu nous en ecris des belles choses.
Serge
tu nous en ecris des belles choses.
Serge
#8
Posted 14 November 2005 - 08:24 PM
Je suis muette devant des mots si troublants
Muette mais non sourde aux souffrances...
Regarde là-haut, tous ces nuages blancs,
Ils t'invitent au voyage où s'oublie la souffrance.
A bientot :-)
Lucille
Muette mais non sourde aux souffrances...
Regarde là-haut, tous ces nuages blancs,
Ils t'invitent au voyage où s'oublie la souffrance.
A bientot :-)
Lucille
#9
Posted 15 November 2005 - 11:48 PM
Citation (Marygrange @ Nov 4 2005, 09:04 PM) <{POST_SNAPBACK}>
On dirait aussi la douleur de vivre... Très émouvant et beau!
Bien amicalement,
Béa
Bien amicalement,
Béa
Une douleur qui vit, qui mord et m'assassine aussi parfois. C'est pour ça qu'il est bon
de temps en temps de l'extraire, quasi chirurgicalement, de moi et de la mettre à
la 3ème personne. Cela me donne un souffle pur l'espace d'un instant.
Merci,
Amicalement
Baudelarme
Citation (balila @ Nov 4 2005, 09:23 PM) <{POST_SNAPBACK}>
C'est dans un silence que se meurt un soupir
Sur la branche cassante d'un long souvenir
Quand la mémoire étire la vive douleur
De n'avoir pas aimé avant que d'avoir peur.
Je me suis permise Baudelarme, ton texte me parle si fort... Il est si beau...
balila
Sur la branche cassante d'un long souvenir
Quand la mémoire étire la vive douleur
De n'avoir pas aimé avant que d'avoir peur.
Je me suis permise Baudelarme, ton texte me parle si fort... Il est si beau...
balila
Tu as eu bien raison de poser tes jolis mots sur cette douleur vive.
Cela fait toujours moins mal quand on est entendu...
Merci
Baudelarme
Citation (Mélusine2149 @ Nov 5 2005, 08:46 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Tout comme Elysa, tes mots résonnent en moi! Beau et poignant.
Amitiés
Laurence
Amitiés
Laurence
Merci de laisser raisonner en toi ce modeste echeveau de douleur...
Amitiés
Baudelarme
Citation (' date='Nov 11 2005, 06:19 PM @ Nov 11 2005, 06:19 PM) <{POST_SNAPBACK}>
beau de larmes!
tu nous en ecris des belles choses.
Serge
tu nous en ecris des belles choses.
Serge
Que c'est beau une larme
Quand le soleil s'enfuit,
Pour la cueillir au vol
Quand elle tombe sans bruit...
Amicalement
Baudelarme
Citation (Luce-Île @ Nov 14 2005, 08:24 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Je suis muette devant des mots si troublants
Muette mais non sourde aux souffrances...
Regarde là-haut, tous ces nuages blancs,
Ils t'invitent au voyage où s'oublie la souffrance.
A bientot :-)
Lucille
Muette mais non sourde aux souffrances...
Regarde là-haut, tous ces nuages blancs,
Ils t'invitent au voyage où s'oublie la souffrance.
A bientot :-)
Lucille
J'entrevois quelques mots d'une femme muette.
C'est un peu de bonheur : revoilà ma Clochette.
Si comme tu le dis, j'attrape les nuages,
En me penchant pour voir, verrais-je ton visage ?
Merci et à trés bientôt
Je t'embrasse
VB
#10
Posted 31 May 2006 - 09:50 PM
Citation (Baudelarme @ Nov 4 2005, 08:40 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Tu ouvres ta douleur sur le monde, pressé.
Tu deverses des flots de silence, éloquents.
Tu jettes dans tes veines avec le bruit du vent,
Un peu de cette écume que porte les marées.
Tu laves ton sang avec la lune, blanche.
Tu éteins ta vie pour qu'elle s'évapore.
Tu plantes ton regard où tout espoir est mort
Et puis, tu en reviens l'hiver sur tes branches.
Enfin, tu déposes au bord de la rivière
Ton souffle qui déjà a perdu son élan,
Ecoutant, épuisé, s'éterniser le temps
Où la douleur d'aimer ferme tes paupières.
Baudelarme
Tu deverses des flots de silence, éloquents.
Tu jettes dans tes veines avec le bruit du vent,
Un peu de cette écume que porte les marées.
Tu laves ton sang avec la lune, blanche.
Tu éteins ta vie pour qu'elle s'évapore.
Tu plantes ton regard où tout espoir est mort
Et puis, tu en reviens l'hiver sur tes branches.
Enfin, tu déposes au bord de la rivière
Ton souffle qui déjà a perdu son élan,
Ecoutant, épuisé, s'éterniser le temps
Où la douleur d'aimer ferme tes paupières.
Baudelarme
On découpe les maux comme on pèle une orange,
Quand le corps est douleur d'un amour qui n'est plus,
On ouvre alors son coeur pour presser tout le jus,
Qui est l'encre des mots et les larmes du Gange...
Amitiés
Nady-Mary
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