8 replies to this topic

[AkitO]

Orchidée noire

Sous un joli ciel d’orage, dans un jardin
Rieur, où poussent des fleurs fragiles
Noires comme des charbons, un cœur enfantin
Attends comme un bouton perdu, docile…

Mais sa rose espoir se tarde, et c’est menaçant
Que moutonnent les nuages, en plis mêlés,
Au-dessus des têtes colorées et vives, méchants :
Le cœur tout seul attend, l’âme vive et écorchée…

Le soleil passe, ni les nuages, joli cycle précis
Où se dessinent des perles, non dans les plis
Mais dans les yeux amandes du cœur blessé.
Un rayon de soleil traverse alors le jardin dressé…

Un nuage éclate dans le crépuscule enhardi,
Un ange balade son âme dans ce coin verdit :
Il cherche un joli cœur perdu. Un arc-en-ciel
Transperce les cristaux : quel bel éveil…

Alors, tendrement, fleurissent les orchidées
Dans le jardin d’aurore, où luisent
Les nuits d’été des sortes de puissants efforts :
C’est nos âmes éreintées qui après tant de temps
Posent leurs cœurs de tout abord.
Les peaux blanches au milieu des fleurs noires,
L’ébène s’éprend des hanches d’ivoire.

[heloise]

Oui
J'ai aimé
Ce parfum de surréalisme
Cette poésie à la fois descriptive et étrange
Avec un rien de naïveté

[Remo]

Le trait semble un peu forcé non ? j'ai l'impression d'une laborieuse écriture.

Les peaux blanches au milieu des fleurs noires,
L’ébène s’éprend des hanches d’ivoire.

premier vers : y a pas plus original, ce genre d'association a été faite déjà par dix millions de poètes (et même par des ouvriers de la metallurgie),
Mais derrière, l'auteur nous trouve ce "s'éprend des hanches" tout en utilisant, encore, une antinomie usée jusqu'à la moelle.
Voilà pourquoi je trouve ça plutôt pas trop mal, c'est que malgré donc l'usage de vieux "tours" de poèsie romantico-surrealiste, il y a de temps à autres quelques trouvailles.

[AkitO]

Je ne prétendrai pas avoir suffisamment parcouru toute la poésie, et en particulier les dix millions de poètes qui peuvent la constituer, et encore moins les métallurgistes aimant à animer leur plume, pour affirmer personnellement que ces vers sont usités au possible. J'essaie d'être le plus sincére possible, c'est tout =)
L'écriture peut-être encore un peu rude, s'adoucira surement avec un peu plus d'expérience.

Merci à vous deux

[belvis]

La trouvaille, c'est d'avoir écrit cette belle poésie.
Et rassurons-nous. Nul n'est parfait en ce monde-ci des poètes...
Mettons-nous au boulot!

[Hauteur]

AkitO,

Moi j'ai bien aimé. Je ne sais toujours dire pourquoi, mais j'ai bien aimé....


Et puis ne vous en faites pas pour Remo, il s'en remettra...


La preuve ?

"Et d'abord, pourquoi tu vas regarder la téloche, toute seule, pendant que moi je te regarde a m'en imbiber les yeux ? Toi, toi, toi, c'est toujours toi qui revient, comme ces petites lucioles persistantes quand on ferme fort les paupières ... M'en fout, je dormirais pas ... Toi, toi, toi, toi toi ... Toi ! j'essaie de te peloter le sein droit en faisant mine de rien et tu fais mine de rien, tiens, prends donc un coca avec tes pillules ... va chercher un clope ... quoi ? la troisième ? je t'en ai piqué que deux aujourd'hui ... Va chier ! oui ..."

Ca c'est de la poésie ! (A la Remo...)





Amitié
Hauteur

[AkitO]

Merci à vous deux.

Peut-être la naïveté douce qui me fait me bercer d'illusion sur des images fraîches et classiques, mais usitées ?

En ce qui concerne l'originalité de la chose, je m'accorde bien volontiers sur son sens de l'innovation =) Mais pourquoi pas, j'aime la poésie en prose, ça fait ressortir une sorte de ... de quelquechose d'indéfini et d'indéterminé pour le moment, mais je m'y pencherai plus tard ^^

Amitiés à vous deux

[Julien Sand]

Remo n'est pas un poète ... il aime la poésie

[corres @rts]

beau poème j'aime merci slts