Peut-être le mardi 23 mai
J'avais si mal J’avais si mal
Que la nuit devint bélière
Je cognai mon rude petit crâne
Contre tous les trains de passage
Le dernier défonça la verrière
Emporta la moitié du kiosque à musique
Comme je n’entendais plus le bruit du temps
Un homme m’offrit sa montre ardente
Elle flamba mon poignet et ma lèvre
Ma dernière pensée fut
Que je ne pourrais plus jamais t’embrasser
Mais qu’importe
Tu ne m’aimais plus
Depuis le lundi 22 mai