Oh! Mon enfant, mon petit
Je vois ton visage pâle et frêle
Disparaître derrière la vitre
De ce centième train peut-être
Comment avons-nous fait
Pour supporter tant d'adieux
Sur des quais gris et glacés
Embrumés de mots silencieux?
Car pour se quitter tant de fois
Nous avons oublié mille caresses
Sur les rails tracés de ta jeunesse
Abandonné les gestes tendres
Le temps que nous aurions du
Passé ensemble
S'est à jamais perdu
Dans l'écho strident des départs
Oh! Mon enfant, mon petit
J'ai au fond de moi ton regard
Qui s'éloigne à chaque instant
Me laissant seule dans une gare
Et pour le restant de mes jours
Je vois ton visage pâle et frêle
Disparaître derrière la vitre
D'un train hurlant
Qui nous sépare...
Edited by Erre, 29 March 2006 - 07:21 PM.