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Le Crâne Fêlé


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#1 Pâturajantiantic

Pâturajantiantic

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  • TLPsien
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Posted 21 December 2006 - 04:32 PM

Tonnerre de mouches, les lèvres s’attouchent!

Tobias Jouchi zigzagua chèvrement, caramellement même, jusqu’à la fin de son propre monde de pilules et d’avachissement. Acidulées, ses multiples consciences mal entretenues flottèrent lestement tels les chants veloutés de shamans tropicaux. Il tenta de s’en façonner un pince-nez à la fin-de-siècle, mais échoua amèrement. Il en rit, c’est tout, éclatant comme une bulle de savon mal rasée.

Quand l’ovaire du papier prend feu, je m’en maquille les yeux creux. Où la tarte au riz attaque, j’anticipe et contre-claque. Le déclic de la gachette du fusil à l’humus oint les franges afghanes de maints altiers aéroplanes.

Oyez, oyez, oyez! Les reines se bouchent le nez!
Qu’aucun ne touche à leurs sales couches
Sous peine de s’effondrer!

J’arrive à une concentration de toitures vermoulues qui ricanent au contact de poulpes langoureux projetés en vibratos d’éternuement par une onde sournoise.

Guidon Porlavé, frère cadet de Tobias par adoption d’impertinence, brouta bruyamment des acrostiches sur les péniches printannières des sauts de ski en télémarque. Nous apprîmes soudainement le prix de la manufacture, de la mise en vente et de la publicité pour les machines à effacer les images (fermement mises en exposition à l’aide de squelettes de cacahuètes) de maladies infectieuses parues dans quelques films de science-fiction 1) argentins, 2) américains, 3) patibulaires et 4) océaniens.

J’entreposai deux trompettes fondues au kirsch dans mes entrailles estivales, et me promenai sur le parvis de l’isolement béat d’un quelconque sentier de sable de jardinets sauvagement abandonnés aux lunes cinglées, épatantes d’épices aromatiques maliennes.

Le cavalier blanc astique maintes lanternes zoomorphes de tous les maniaques des continents. Vanteurs de lynchage prestidigitateur atrophié plus vulve écartée égalent théâtre à purée. On en avale plein le caveau.

J’ai déjà vu ça dans une réclame, non mais dis-donc. Cesse de m’essuyer l’arthrite mimétique, vieux coco. Je l’aime bien comme ça, je veux hanter les couloirs de mes anciennes écoles avec l’ahurissement tintinnabulant des coups de massue de mes croisades intérieures. Jérusalem sombre sous mes pantoufles pendant que mon coeur dégèle dans des presq’nuages levantins. L’autobus haletant ne stoppe que très rarement dans ces parages, et là encore seulement pour reprendre son souffle.

On bâtit des ruines car on adore le jardinage. Le démolissage se fait à neuf, les chevelures magnétiques écrivent incessamment des soupes tièdes à l’orange.

On m’attache à d’énormes pistons en mousseline taupe hérissée de cure-dents soprano suant suant microscopes enduits de chauvesse veritable. Quelques clochettes vaudevilesques de canicule aphrodisiaque suivent une esplanade individualise, longée de photos d’arthroscopie: genoux épaules joints articulés roussis par le remords de liaisons illicites brahmanes-chameaux, pudeur en couic, arlequins prêts à se donner la vie, isolement de tractations arides singe-cowboy-concert de fourchettes à plumes. Ma tourterelle à brassiere de glace contemple l’impuissance du risotto fondu en mille sanglots O O vestiges le president des presidents n’est point plaisant. Vélo américain, vélo coquin et fourberie en poche.

Nous visitâmes un minuscule métier de contrefaçon dont les ondes flottèrent en striures de spaghettis phosphorescents, chatouillant follement les cils puérils d’une belle rondasse de blonde. Il faut que je réduise à present mon niveau d’anxiété – ainsi, je pourlèche la moelle de marrons confits aux tournures de style effrénées. Gargoulette, un mot comme tant d’autres. Mes poignets ne sont toxicomanes que de menottes comiques à la tu m’appelles Brochanzup.

On bite volontiers aux mottes crédules, joaillières méphistophéliques, sangsues à chiffon d’oignons obscènes d’émigration, le monde dérape. Et hop, nous revoici dans le syncrétisme Macchu-Picchu-à-la-pistache-barbe-de-bouc en baignoire à cristaux. On chasse l’élan à l’aide d’un pic en bronze et l’ironie de l’addition des salles de bain de Stamboul.

Un mariage se tricote sur un radeau d’alumettes enflées avec du vermouth, un brin d’encens et des hippocampes beaucoup trop grégaires. Le soleil rabougri engueule un saucisson gris au fond d’un tiroir.

Les sourds volumes de ma bibliothèque onirique puisent lourdement dans les boucles d’oreille de présentatrices survoltées. Si je parle au téléphone chinois, tous mes contextes pourraient bien disparaître, ce qui serait dommage. Et ainsi de suite. Je mets la peau à la ceinture d’une vague prophétie: 90% des hommes se noieront un jour dans du café turc et la tenture du clavecin des grottes pré-cambriennes offriront alors un vif sourire à l’épopée de la Pierre et du Sel. Elles s’entrelaçeront et formeront l’ossature nocturne de toutes les rives et des escarpements de la finitude. Plus tard, l’aurore forcera certains pays en voie de cassure à incinérer leurs menus paillassons de hurlements trop décents et ouste! Un gamin de moins et ploc! Flattons nos ambassadeurs et plinthe! Mensonges jusqu’au prochain crépuscule.

Ces jours-ci mon canari a rajeuni de cinq frêles chansonnettes et s’est aussitôt rendormi dans un dé à coudre que sont ses épaulettes de grasse mauviette parnassienne.

Les cités embaumées, disparates, ont les ongles noircies du bitume. Leur ADN est une langue poivrée qui fréquente les ruelles mal famées de boîtes de conserves, d’amidon éparpillé aux quatre vents et de coqueluches libertines.




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