11 replies to this topic

[Nobody's perfect]

Sifflement horrible vrille ses tempes
A travers les hurlements qui le déchirent
L’homme aux tentatives désespérées
Arrache son masque publique.

Douter d’avoir une âme, c’est goûter au sang de la vie.

Bien moins craintif que honteux
Il avance titubant sur des ombres éparses
Pensant que la mort est venue le faucher
Aveugle aux regards des hommes.

Des images ruissellent sur son visage
Ses illusions lui ont coupé les ailes
Comme le calice d’une fleur
Lentement brûlé par le soleil.

Douter d’avoir une âme, c’est manger la chair de l’homme

Les faces humaines aux yeux caves et fermés
S’élancent dans le renflement de ses tempes
Pour ne devenir plus qu’un martèlement
Comme des chevaux lancés en enfer

Squelette à la nuit du vice
Se lève soudain hors du parchemin
Et salue les acteurs de la vie
En murmurant : Douter de mon âme, me voici prisonnier de ma duperie….

[Artemisia]

Sifflement horrible vrille ses tempes
A travers les hurlements qui le déchirent
L’homme aux tentatives désespérées
Arrache son masque publique.

Douter d’avoir une âme, c’est goûter au sang de la vie.

Bien moins craintif que honteux
Il avance titubant sur des ombres éparses
Pensant que la mort est venue le faucher
Aveugle aux regards des hommes.

Des images ruissellent sur son visage
Ses illusions lui ont coupé les ailes
Comme le calice d’une fleur
Lentement brûlé par le soleil.

Douter d’avoir une âme, c’est manger la chair de l’homme

Les faces humaines aux yeux caves et fermés
S’élancent dans le renflement de ses tempes
Pour ne devenir plus qu’un martèlement
Comme des chevaux lancés en enfer

Squelette à la nuit du vice
Se lève soudain hors du parchemin
Et salue les acteurs de la vie
En murmurant : Douter de mon âme, me voici prisonnier de ma duperie….

Une image me vient: le mythe de Faust. Mettre son âme en danger pour obtenir les secrets de la Vie.
Tragique renoncement à l'amour, mais c'est quand même l'amour qui l'emporte.

Mème si ma vision n'est pas celle que tu avais prévue,
j'aime beaucoup ton poême, Elysa.

mais chacun y voit un peu ce qu'il porte en soi, n'est ce pas ? c'est ce qui en fait toute la richesse.

Amitié
Artemisia

[Pachane]

Sifflement horrible vrille ses tempes
A travers les hurlements qui le déchirent
L’homme aux tentatives désespérées
Arrache son masque publique.

Douter d’avoir une âme, c’est goûter au sang de la vie.

Bien moins craintif que honteux
Il avance titubant sur des ombres éparses
Pensant que la mort est venue le faucher
Aveugle aux regards des hommes.

Des images ruissellent sur son visage
Ses illusions lui ont coupé les ailes
Comme le calice d’une fleur
Lentement brûlé par le soleil.

Douter d’avoir une âme, c’est manger la chair de l’homme

Les faces humaines aux yeux caves et fermés
S’élancent dans le renflement de ses tempes
Pour ne devenir plus qu’un martèlement
Comme des chevaux lancés en enfer

Squelette à la nuit du vice
Se lève soudain hors du parchemin
Et salue les acteurs de la vie
En murmurant : Douter de mon âme, me voici prisonnier de ma duperie….

Le doute est bien profond, la certitude plus encore.
Tituber dans le doute, c'est déjà reconnaître la saveur de la certitude.
Arf, fais farandole, y a de l'ardeur un peu enchevetrés, y a de l'eau qui croustille sous un feu d'agonisant.
Le plus dupe est celui qui croît sincérement l'être.

Et je citerais Charles Baudelaire (à 3 ans) : na!

[Nobody's perfect]

Ma chère Artémisia, non, ce n'est pas ce dont je pensais en écrivant ce texte, et comme chacun le sait, un texte est libre d'interprétation, et la vision que d'autres en a, est souvent précieuse.
C'est pour cela que je n'explique jamais mes textes, même s'ils ont des critiques très vives, parce que je sais que la personne qui lit se fourvoiera très certainement ( ne pouvant comprendre le sens que je lui donne), d'abord, nul, mais si comme moi, on prend la peine de l'interprétation, il en est tout autre. je n'écris jamais un texte "comme ça", d'un jet, oui, certes, mais il a toujours un sens caché dont je détiens la clé.mais j'ai rémarqué à plusieurs reprises que tu n'es jamais bien loin de ma vérité... pas proche non plus hein!!!! rire.

merci Artémisia de tes visites et de tes paroles.
bises à toi

Le doute est bien profond, la certitude plus encore.
Tituber dans le doute, c'est déjà reconnaître la saveur de la certitude.
Arf, fais farandole, y a de l'ardeur un peu enchevetrés, y a de l'eau qui croustille sous un feu d'agonisant.
Le plus dupe est celui qui croît sincérement l'être.

Et je citerais Charles Baudelaire (à 3 ans) : na!

Ce n'est pas un texte de dupes alors!
Sourire
merci pachane de ta visite

[Artemisia]

Elysa, je les aime, tes énigmes.

Artemisia

[Nobody's perfect]

Elysa, je les aime, tes énigmes.

Artemisia

merci

[lacape]

j'adore, des images felliniennes me viennent !! chapeau élysa !!

[Nobody's perfect]

j'adore, des images felliniennes me viennent !! chapeau élysa !!

Ton com me sied!!! merci M'sieur Lacape, Kiss

[Serge L]

masque > c'est public (et non pas "que").
Bon mais a part ca des fulgurances, par exemple j'aime beaucoup le vers 3. bref, ca promet!
Serge

[Félice]

suis passée par là... vite fait, bisou

F.

[Erre]

Pour moi, ce texte est l'expression dévorante de l'angoisse...Très réussi !
Amitiés
Erre

[Nobody's perfect]

Merci à vous, bises