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[Pachane]

L'épine dorsale saillante, couvrant le ciel de sa voix.
Le hurleur brise les montagnes ruses, silencieux aparté avec lui même.
Pendant la langue, pendule hypnotétique fronçant le regard de l'assemblée.

Il cajole la voûte humaine, tout de rond de bille centrifugées, l'espace de dire 'Oh'.
L'iris zibeline, noble escarboucle au frontal desert, l'inattendu est pressé de zébrer le fiel quotidien.


'Le miracle de la vie, c'est d'être à même de faire des choix, des monceaux de choix, voir même d'être choyés inconsidé-errement'.


Le libre arbitre c'est le seuil du moi, son claquement sec du doigt, sans quitter des yeux ce mastodonte d'acier qui fuit le miroir.

La logique est implacable, tout ce qui se ressent dépend du sublime qui captera la bonne fréquence, comme si la liberté était débitrice du pouvoir de dire Oui ou Non.


Minéral constat, figeage en tourbe enspiralée, du coït de souffre au dents de sabre, la liberté est la capacité de retourner là, dedans.
Las d'où, frequemment, nous ne sommes jamais partis


YTTRJN.

[bohemia]

je remonte ce texte qui est très beau Pachane.

amitiés bohémia

[Félice]

Pachane,

Je ne sais pas si tu parles de déontologie, des ontologies, ou d’autres choses…mais j’apprécie beaucoup la multi dimension de ton texte. Mon cœur va évidemment vers l’ontologie… morceau passionnant de la métaphysique du début du siècle.

"honte au logis" Arendt avait utilisé cette expression dans un de ses courriers à Heidegger. Chercher à définir les déterminations communes à tous les êtres... ça… c’est une forme très singulière de poésie.

Mais on peut lire ce texte de façons si différentes…

Félice.

[Pachane]

Merci Bohémia, Felice.
L'ontologie sans doute.

Il y a une légende indienne très belle qui se résume ainsi.

Brahma le seigneur dit :
Je vais doter l'homme d'une bouleversante verité, mais celle ci devrat être caché.
Mais où la cacher?
Dans la montagne la plus inaccessible, mais l'homme finira par la trouver.
Dans la faille la plus profonde de l'Ocean, mais là aussi l'homme la trouvera.
Dans le coeur de la Terre même, mais là encore il la trouvera.

Ah je sais, dit Brahma, je vais l'enfouir dans les méandres de lui même.
Et là il ne trouvera pas sans s'y être déjà trouvé.


La vérité, du moins ce fil d'ariane qui figure l'essence ordinnaire et non-ordinnaire, est affaire d'ojectivité et de subjectivité concrètrement liés par une troisième figure qui est la clef de la découverte.


Lao-Tseu ne dit il pas :
Le un engendre le deux.
Le deux le trois.
Et le trois l'infini.


Amitiés.

[Carla.]

Un texte que je lis avec plaisir grâce à ton éclairage. Les deux premières strophes offrent beaucoup de possibilités à l'imaginaire avec ou sans explications, ça j'aime.

[Félice]

Pachane,

Et selon toi, la clé se trouve juste au milieu ? Ou carrément ailleurs ?

Ou la clé symbolise-t-elle le chemin qu'il faut parcourir, l'acquis (par opposition à l'inné) ?

J'ai tendance à croire que chaque être a sa clé... ce qui reviendrait à dire le la vérité est musique harmonique.

Félice.

[Pierre-Yves]

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[Pachane]

Merci Carla, Pierre Yves.
Touché par vos mots....


Felice,

La clef, mais tout est clef même la serrure, c'est sans doute le passage a cette réalité qui constitue la brillante élévation.
Chaque jour notre vérité se fait jour, chaque partie de l'ombre est luminescence potentiel, et même dire que l'objectivité et la subjectivité sont les revers d'une médaille qui pour être sensible doit tomber sur la tranche.


L'inné, L'acquis, au delà des deux il y a le symbôle que nous sommes et au delà du réflechi la puissance lumière, le but étant d'apprivoiser le miroir, il n'y pas de chose moins aisé, et l'aise y est absolu.