L’année de mes dix sept ans j’ai fugué
J’ai marché comme un dément
Toute une saison
Je ne sais pas ce que j’ai vu
Il n’y avait rien de chaque côté de la route
Je vivais tourné à l’intérieur
Personne ne s’est inquiété de moi
Dans les poubelles
Je trouvais toujours un journal
Celui que lisent mes parents
Quand ils ne s’engueulent pas
Pas la moindre petite annonce
J’aurais pu tout aussi bien ne jamais revenir
Quand il a fait trop froid je suis rentré
Ils n’ont pas eu l’air trop surpris
Ma mère a juste dit
« T’aurais pu rapporter le pain »
Et mon père a ajouté
« Ta copine s’est fait mettre en cloque »
Mes Bidochon
Started by sombredesir, Sep 13 2005 03:46 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 13 September 2005 - 03:46 PM
#2
Posted 14 September 2005 - 04:07 PM
Oulà, très dur ceci! l'adolescence, cap primordial mais tellement difficil à passer sans blessure. Quant à l'indifférence, rien de pire pour une personne en quête d'un peu d'amour.
Poème très touchant.
Amicalment
Poème très touchant.
Amicalment
#3
Posted 14 September 2005 - 04:16 PM
Oulà, très dur ceci! l'adolescence, cap primordial mais tellement difficile à passer sans blessure. Quant à l'indifférence, rien de pire pour une personne en quête d'un peu d'amour.
Poème très touchant.
Amicalement
Poème très touchant.
Amicalement
#4
Posted 14 September 2005 - 04:17 PM
Oulà, très dur ceci! l'adolescence, cap primordial mais tellement difficile à passer sans blessure. Quant à l'indifférence, rien de pire pour une personne en quête d'un peu d'amour.
Poème très touchant.
Amicalement
Poème très touchant.
Amicalement
#5
Posted 14 September 2005 - 06:58 PM
L'enfance, l'adolescence, l'âge adulte, la vieillesse... Tout est trop dur !
Vivement que tout ça se termine
Merci Elysa
Vivement que tout ça se termine
Merci Elysa
#6
Posted 14 September 2005 - 07:47 PM
je pense que tu aurais du accentuer le coté second degré et dérision, notamment auto-dérision de ton texte. Ce pourrait être sympa.
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