Quelle Importance...
#1
Posted 27 April 2006 - 01:46 PM
En effeuillant la marguerite
Vous me devinez,
Et chaque pétale délicatement volé
Me découvre.
Bientôt je serai nue,
Mais nue devant vous
Quelle importance
Puisque c'est vous que j'habille.
A moi vous venez tout doucement...
Je vous devine, je vous contourne, dans le brouillard,
Puis j'écarte de la main
Ce qui encore hier
Voilait mon regard.
Et votre amour profond
Eclate sur la lande,
Je vous couche sur la dune,
Dévoilé.
Je respire la brume des matins de printemps
Qui poussent sur la rosée.
Je déplie et défroisse ma robe de verdure
Qui dormait dans les hivers gelés.
De vous je prends la sève
Pour en faire une mousse.
Je sais, je sais, je vais m'habiller...
Mais m'habiller de vous
Quelle importance
Puisque c'est vers vous que je pousse.
De moi vous prenez le vent nouveau
Qui fleurit mes bourgeons.
Sur les ramures qui s'étirent
Et tendent vers le ciel
Cet horizon qui vous aspire,
Je vous plume de mon amour
Et vous vous envolez.
Mais partir
Quelle importance
Puisque c'est vers moi que vous venez...
balila
#2
Posted 27 April 2006 - 01:55 PM
Bisou
#3
Posted 27 April 2006 - 02:03 PM
ou splendidement magnifique
comme tu veux
quelle importance ?
ah oui aors, j'ai aimé
Henri
#4
Posted 27 April 2006 - 06:57 PM
Bisou
Merci à toi bohémia.
balila
ou splendidement magnifique
comme tu veux
quelle importance ?
ah oui aors, j'ai aimé
Henri
Quelle importance en effet Henri, les deux me vont, les deux me plaisent ! Merci beaucoup.
balila
#5
Posted 27 April 2006 - 07:42 PM
Léger, frais, bucolique...j'ai aimé ton poème un peu ...beaucoup...à la folie ( tout en conservant, je te rassure mon équilibre et ma sérénité légendaire !)
Aixoisement vôtre
L'égreneur de lavande
#6
Posted 28 April 2006 - 10:45 AM
apparaître votre peau,
d’autres votre cœur,
c’est la liberté de lecture qu’a celui qui se promène dans les poèmes, à sa guise.
Mais au fond, « qu’elle importance » ?
Je ressens que ces mots semblent dire qu’au présent
Il y a du bonheur qu’on ne voit qu’au présent.
Le « mieux » étant alors pire ennemi du « bien »…
Fraîcheur, ma poétesse, fraîcheur….
Bonheurs..
Hauteur
#7
Posted 28 April 2006 - 11:48 AM
Léger, frais, bucolique...j'ai aimé ton poème un peu ...beaucoup...à la folie ( tout en conservant, je te rassure mon équilibre et ma sérénité légendaire !)
Aixoisement vôtre
L'égreneur de lavande
Belle image Chacal, une marguerite dans un champ de lavande au pied de la Sainte Victoire...
Merci à toi.
balila
#8
Posted 28 April 2006 - 11:49 AM
Dommage qu'on ne voit pas le sourire de ceux qui nous lisent... mais toi qui est poétesse, je te laisse devienr le mien.
Simplement parce qu'à te lire... on ressent une réjouissance réflexe. Celle de se dire : cette âme-là est heureuse aujourd'hui.
En dehors de ça, le texte dans sa forme est très mature. Très précis. Il a la capacité d'atteindre. Alors je me suis laissée atteindre, hein.
Félice.
#9
Posted 28 April 2006 - 12:00 PM
apparaître votre peau,
d'autres votre cœur,
c'est la liberté de lecture qu'a celui qui se promène dans les poèmes, à sa guise.
Mais au fond, « qu'elle importance » ?
Je ressens que ces mots semblent dire qu'au présent
Il y a du bonheur qu'on ne voit qu'au présent.
Le « mieux » étant alors pire ennemi du « bien »…
Fraîcheur, ma poétesse, fraîcheur….
Bonheurs..
Hauteur
Vous avez ajouté quelques pétales à ma prose Hauteur, que je cueille avec délicatesse.
Savourer l'instant qui met à nu l'autre devant soi, et vice et versa... Je parlais du coeur, cependant, on peut en effet y voir le corps, mais quelle importance, puique le coeur est à l'intérieur...
Merci de cette "fraîcheur" à laquelle vous faites référence, elle me fait grand plaisir, mon poète...
balila
Dommage qu'on ne voit pas le sourire de ceux qui nous lisent... mais toi qui est poétesse, je te laisse devienr le mien.
Simplement parce qu'à te lire... on ressent une réjouissance réflexe. Celle de se dire : cette âme-là est heureuse aujourd'hui.
En dehors de ça, le texte dans sa forme est très mature. Très précis. Il a la capacité d'atteindre. Alors je me suis laissée atteindre, hein.
Félice.
Il est bien délicat de te répondre Félice, tant ton commentaire me touche.
Parce que toi aussi tu m'effeuilles...
Alors laissons là l'émotion réciproque. Et merci, vraiment, de l'avoir partagée et si bien analysée.
balila
Edited by balila, 28 April 2006 - 11:56 AM.
#10
Posted 28 April 2006 - 12:18 PM
Amitiés
Voyageur
#11
Posted 28 April 2006 - 09:52 PM
#12
Posted 28 April 2006 - 10:56 PM
Amitiés
Voyageur
Fleur de peau, poétesse, essence des mots que je cueille ici avec plaisir Voyageur, merci...
balila
J'M que t'M ! Merci Condor de ton passage.
balila
#13
Posted 29 April 2006 - 11:28 AM
Celle d'être touchée par le bonheur décrit, décrié ici, avec délicatesse, simplicité mais quelle harmonie...
J'ai aimé, beaucoup, oui, le sourire aux lèvres... Le temps s'arrête !
A te lire
Pascale
#14
Posted 29 April 2006 - 07:50 PM
Sur un fil, mais ô combien périlleux
malgré tout
Ton poème m'a rendu un peu triste
Finalement... mais
Je préfère me taire !
Doit-on souffrir pour aimer ?
C'est ma question.
Quoiqu'habiller son amour me ravit.
Bisous
#15
Posted 01 May 2006 - 08:22 AM
les doigts dégagés
Pour dédicacer
Ce sublime verset.
Amore
Alors comme je ne sais pas quoi dire... Te remercier Tangentimus de cette belle impression sur mon texte.
balila
Celle d'être touchée par le bonheur décrit, décrié ici, avec délicatesse, simplicité mais quelle harmonie...
J'ai aimé, beaucoup, oui, le sourire aux lèvres... Le temps s'arrête !
A te lire
Pascale
Ton commentaire me ravit Pascale ! Il est vivant et plein de mes mots, merci beaucoup.
balila
#16
Posted 01 May 2006 - 08:39 AM
Sur un fil, mais ô combien périlleux
malgré tout
Ton poème m'a rendu un peu triste
Finalement... mais
Je préfère me taire !
Doit-on souffrir pour aimer ?
C'est ma question.
Quoiqu'habiller son amour me ravit.
Bisous
Douce Sarah,
Ton regard sur mon texte me touche, il me semble que tu l'as perçu d'une autre manière que celle transmise, et j'aime le fragile équilibre que ta pensée fait apparaître.
Qu'as-tu senti derrière mes mots... Un fil ténu et retenu à quelque souffrance... Qui disparait dans le vent quand il effeuille la marguerite...
Merci, de m'avoir lue ainsi.
balila
Edited by balila, 01 May 2006 - 08:40 AM.
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