L’arc de mes bras est froid
et je l’effleure, je l’épouse,
j’enclenche le moteur de mes doigts
mon corps est une automobile
il s’ébroue, il cale, il s’ébroue à nouveau
il se met en marche avec ou sans carburant
et son ombre gagne l’ombre de la fenêtre
Tout passe
je ne suis plus qu’une clé palpitante
un petit passage perdu et caillouteux
au sortir du rêve
Que dire du monde
j’ouvre les mains, je ferme les yeux
une respiration…puis deux
toujours les enfants forment leurs rondes
Le Temps N'est Plus Rien
Started by (cloud), Oct 30 2006 11:56 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 30 October 2006 - 11:56 PM
#2
Posted 31 October 2006 - 12:07 AM
belle embardée
#3
Posted 31 October 2006 - 08:41 AM
Oui, c'est très beau, mais un peu au-dessous de "Je manque de lumière" dans mon opinion.
Mais quand même... c'est beau comme un camion !
Mais quand même... c'est beau comme un camion !
#4
Posted 31 October 2006 - 09:10 PM
Je préfère celui-ci, il est plus resserré.
#5
Posted 01 November 2006 - 07:51 PM
le 'je' est tout de même très présent, prochaine étape, s'en détacher je pense...
allé, je pars méditer... merci du passage huruboon, sonia, juliette
ely, oui ce souffle est sans doute une appréhension extreme de l'exterieur et de la respiration du corps, et cela donne un calme songeur. je savais que la fin te plairait... à bientot
allé, je pars méditer... merci du passage huruboon, sonia, juliette
ely, oui ce souffle est sans doute une appréhension extreme de l'exterieur et de la respiration du corps, et cela donne un calme songeur. je savais que la fin te plairait... à bientot
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