Nos larmes, les sanglots trahissant nos douleurs,
Dorment souvent terrés au fond de notre coeur,
Et les gémissements retenant nos blessures
Sont silencieusement figés dans une armure.
Nous n'avons plus parfois qu'une encre qui murmure
Pour graver de ses traits nos sombres écorchures
Nos angoisses sans port, sans raison et sans coeur,
Il nous reste les mots qui trahissent nos peurs.
Au fond de la nuit noire et remplie de stupeur,
Sous le ciel inquiet étouffant sa splendeur,
Quand plus aucun matin n'apaise nos brûlures,
Où retrouver la paix sinon dans l'écriture ?
Lucille
Edited by Luce-Île, 13 November 2005 - 03:54 PM.