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Et montre dans les airs une beauté irréelle: 11, 12 ou 13 pieds ?

Je sais pas compter les syllabes dans un vers dans un poème.
J'ai beau regarder dans le dictionnaire ou dans un ancien bouquin de français, je trouve rien !
Alors je compte n'importe comment :

comme ou comme
pousse ou pousse
rêve ou rêve
cette ou cette, 1 ou 2 syllabes selon mon choix !
Dormeuse ou dormeuse

Arg ! Je ne comprends rien ! Quelqu'un peut-il m'expliquer !

J'ai trouvé ça quelque part :

Il y a aussi des diérèses, cad lorsque l’on coupe un mot en plusieurs parties. Souvent on repère le nombre de diérèse au vu du nombre de syllabes dans le vers, mais cela met le mot en valeur car cela l’allonge : or/i/ent, di/a/mant
De même il y a des synérèses, c’est le contraire : o/rient, dia/mant, et là ça raccourcit le mot.

Donc en fait on compte un peu comme on veut !

Là je crois que je monologue un peu !

[Eden]

pour moi il s'agit d'un alexandrin donc 12

le e est caduc à la fin !

COMME seul = 2 pieds

comme a paris = 4 pieds car le e devient caduc suivi d'une voyelle

capito??

et elle en fin de vers = un pied sinon deux seul

mais je t'enverrai l'adresse d'un site qui explique tout

amitiés eden

[Eden]

pour moi il s'agit d'un alexandrin donc 12

le e est caduc à la fin !

COMME seul = 2 pieds

comme a paris = 4 pieds car le e devient caduc suivi d'une voyelle

capito??

et elle en fin de vers = un pied sinon deux seul

mais je t'enverrai l'adresse d'un site qui explique tout

amitiés eden

Ouf ! Merci, ça va m'éclairer un peu !

[Raoul]

Ben non...13

Et montre dans les airs une beauté irréelle

[minautore]

Bonsoir l'Escogriffe, Alzeno a raison ton vers compte effectivement pour treize pieds Et/ mon/tre/dans/les/airs/ un/e beau/té/ ir/ré/el/le

les rimes féminines se terminant par "le me ne...." ne comptent pas pour un pied
en cours de vers le E sont muet lorsqu'ils sont placer à la fin de l'hémitische ex la nuit la lune dans/e dans le ciel éternel (12 pieds)
ou lorsqu'ils sont suivis d'une voyelle
par ex dan/se a/vec les loup (6 pieds)
les dierèses concernent les son composés de deux sylables
am/bi/ti/on compté ti/on pour deux pieds ou pour un pied est une convenance les puristes classiques le compte pour deux mais le choix devient libre dans la poésie néo-classique
lorsque le mot n'est que d'une seul sylable comme LION ou CIEL celui ci ne compte obligatoirement que pour un pied...
les règles ne sont pas néccessaire à l'expression et la beauté de la poésie, la forme n'est qu'une convenance personnel, un choix d'écriture ou d'expression...l'essentiel, je crois dans la poésie est la sonorité et le rythme...classique, libéré...peu d'importance pourvu que celà chante...
l'écriture classique demande au départ plus de travail, mais ensuite avec la maitrise celà vient tout seul, il y a bien longtemps que je ne compte plus sur mes doigts pour composer un alexandrin...tout comme dans la poésie libéré l'essentiel du travail est dans l'expression du ressenti...
la principale difficulté des règles classiques résident dans leurs méconnaissance...lorsqu'on les a assimibilé...
la difficulté apparente devient parfois une facilité, sourire par ex (image) il est plus facile de peintre un coin de rue que la rue dans sa globalité...
Par contre, je crois que d'avoir une certaine maitrise des règles ouvre les portes à bien d'autre écriture (un peu comme en musique losque l'on maitrise le solfège...bien des expressions musicales s'en trouvent facilité) j'écris le plus souvent néo-classique (le classique demande aussi une mise en forme précise ex le sonnet...) et pourtant la majeure partie des prix que j'ai pu glaner l'on était en vers libérés...n'est ce pas un paradoxe...Je te souhaite bonne continuation sur le chemin d'écriture sur lequel nous nous éreintons tous...amitiés

[Cueldalie]

ça ça va lui donner envie tiens......

Esco, c'est un long et laborieux travail que d'apprendre voire de maitriser ces règles. néanmoins, pour moi, cela est nécessaire à la maitrise de la Poésie.
Il y a des traités de prosodie bien fichu. en fait, c'est assez simple. je te conseille le dictionnaire des rimes qu'on peut trouver chez Maxi-Livres, à 2€. il y a un un traité avant les rimes. ce dico est d'ailleurs fait pour écrire de la poésie classique. c'est le meilleur que j'ai trouvé et aussi le moins cher.

Et montre dans les airs | une beauté irréelle = 13

le "e" avant une consonne est prononcé

entraine toi déjà à ça et à couper ton alexandrin en deux parts égales, pour le reste tu verras après

J'essayerais d'assimiler tout ça !
Merci à tous !

[Martin Codron]

L'idéal pour résoudre ce genre de problème est la poésie en vers libre :-)

[Eden]

le une pas compté desolé

[Jean-Michel LEVENARD]

Je ne vais en rajouter sur la nécessité d'apprendre les règles de la poésie classique si l'on veut en écrire, ça a l'air de couler de source...
Là où je ne suis pas tout à fait d'accord, c'est d'avoir recours à un dictionnaire de rimes... Il y a déjà tellement de chevilles, de rimes forcées, de cous (ou de coups) tordus pour arriver à placer ces bon dieu de mots qui ne veulent pas toujours dire ce qu'on voudrait, le dictionnaire de rimes, c'est la tentation d'en rajouter, de faire dans l'a peu près, d'y aller de tous les vieilles lunes décaties sous prétexte qu'elles ont la bonne façade... au détriment de l'idée, de l'expression.

Moi, j'utilise qu'un dictionnaire classique quand je veux vérifier le sens des mots qui me viennent à l'esprit. Mais je trouve qu'il est plus agréable de trouver ses mots soi-même que par l'intermédiaire d'un quelconque dictionnaire de rime.