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[Sebastian1980]

Chanson écrite après avoir vu l'image d'un homme marchant
dans Berlin en ruine, une nuit de 1945

Et Berlin s'endormait
Sans trop de peine
Loin des fumées bleues
Des sirènes,
Des sirènes...

Et moi je marchais solitaire

Quand Berlin s'endormait
Sans trop de peine
Loin des fumées bleus
Des sirènes,
Des sirènes...

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[Félice]

Seb...

Ca, ça vient se loger tout au fond du coeur. Et ça reste.

Félice S.

[Desmaudesmots]

Ich bin eine Berlinerin

Maud

[Pritos]

"Tout au fond du coeur, et ça reste."
Oui.
Comme un baiser.

Merci, Seb.

[Sebastian1980]

Je suis content d'avoir pu vous faire partager un peu de mon univers
musical. Félice, c'est un peu en pensant à toi que je l'ai fait cette petite chose.
Il manque un piano dessus, vivement que je touche mes droits d'auteur
pour me payer ce piano noir qui me fait tant rêver...

Maud, tu as l'air de parler allemand, moi non et j'aurais bien mis
une phrase d'espoir dans cette langue sur ma musique, peut-être
pourras-tu m'aider.

Merci Pritos également de ton passage.

[Félice]

oui, oui, on peut s'y mettre en allemand avec Maud si tu veux...

On dirait pas comme ça, mais cela peut être une langue fort chantante ! Je me doute que tu as (un peu) pensé à moi pour ce texte... et surtout cette musique ! Grand merci.

C'est vrai, c'est hyper fort. Une grande sensation.

Citrouille.

[edgar_allan_fred]

enfin c'était quand même les ruine d'une capitale d'un empire qui devait durer mille ans...

[Sebastian1980]

La musique m'est venue en même temps que les paroles en fait. C'est peut-être
ton Hindo que j'écoute en boucle depuis samedi soir qui m'a soufflé tout ça.
Pourquoi pas essayer avec les mots en allemand oui, histoire de voir ce que ça donne.

[balila]

J'avais déjà aimé un extrait de ta musique sur un post, sans paroles. Ici, je t'ai entendu, et c'est très émouvant.

Belle voix, belle musique, très joli texte, Sébastien.

balila

[Sebastian1980]

Merci Balila, je voulais prolonger l'émotion de l'image à travers quelques notes
et quelques mots. Je vais demander à ce que les lundi soient tout le temps feriés
que je puisse gratouiller plus souvent ma six-cordes !!!

[heloise]

Et de ma main aristocratique
Je fais
UPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPP !!!!

[Salam]

J'aime bien ta démarche Sebastian
J'entends ici -tout ce que tu fais-
A te suivre...

Edited by Salam, 18 April 2006 - 02:08 PM.

[Sebastian1980]

Et de ma main aristocratique
Je fais
UPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPP !!!!

Main aristocratique ???
Mais c'est que ça me plait tout ça.
Et à son doigt, un diamant perlé de sang...

J'espère que tu ne t'es pas luxé quelque chose avec un Up pareil
(je dis ça je me démerde pas trop mal en massage, t'as toujours
ton canapé ???)

Merci Salam pour ton petit passage.
A bientôt dans tes oreilles alors.
Amitiés.

Sébastien.

[Félice]

et up.

parce que, seb, "sans trop de peine" ou "sous tant de peine"... j'ai juste pensé à ça. Un instant.

Citrouille.

[uiox]

l'idée?

amusant.

Autant de sensibilité semble désuet... On dirait du Berger.

[Sebastian1980]

Merci Citrouille de m'avoir upé (moi aussi je vais t'en apprendre des mots farfelus !!!).
Oui sous tant de peine ça marche aussi. Ce petit passage pourrait être un refrain, on
pourrait mettre sous tant de peine dans le deuxième refrain. Je suis entrain d'écouter
la vie d'artiste de Ferré, que c'est beau !!!

Pour Berger, je le prends comme un compliment...

[Zo.]

hum, c'est joli !

[Sebastian1980]

Merci Zo et ce n'est que le début, la suite de la chanson est en gestation
dans ma guitare.

[Sebastian1980]

Une patate ???
Pourquoi faire étrange idée mais tout ce qui est étrange
est plutôt intéressant alors pourquoi pas.

[Vasavoirsi]

Perdues dans Berlin en ruines. Une femme près du vieux poêle, guette les ombres, vit au rythme des pas des rares passants qu'elle entend à travers le soupirail. Près d'elle, sa fille lit des passages d'un vieux livre. Elles ne savent plus rien de cette vie au dehors. Que la misère. La violence. L'odeur de la poudre. Les maisons détruites. Les allemands n'ont le droit que de se taire. Ils sont responsables de la mort de millions d'autres. Responsable de la folie d'un seul. Ils sont le nazisme. Les croix gammées. La cruauté de la gestapo. Les sévices sur des femmes enceintes. Les expériences sur humains. Les viols. La bestialité à l'état pur. Louise voit cela dans le regard des soldats qui passent. Elle n'est pas responsable. Mais elle est prisonnière dans son propre pays. Victime d'une guerre qu'elle n'a pas voulu. Elle n'a plus rien. Plus de maison. Plus de travail. plus d'argent. Elle est une mendiante. Elle vit dans une maison ouvert aux quatres vents. Quand il pleut, elle reçoit l'onde du ciel dans ses yeux. Elle se dit que c'est pour cela qu'elle pleure. Parce que berlin a dansé avec la mort.

Très belle voix Sebastien. J'ai beaucoup aimé la musique.

[Sebastian1980]

Merci Corinne, ça fait drôle de ré-entendre cette chanson, je l'ai rejoué souvent
mais je n'avais pas réécouté cette prise. Comme un souvenir dans l'air du soir...

[Gaston Kwizera]

sérieux j'aime bien la chanson

[Sebastian1980]

Merci Kwiz' j'en prends bonne note. A réécouter cette chanson je me suis
mis au piano et je l'ai joué aujourd'hui.
En partant d'un thème pas forcemment évident, je suis content d'avoir
écris ces paroles.

Amitiés,
Sébastien.

[Sebastian1980]

Merci, oui je trouvais ça sympa de faire partager un peu mon univers
musical (qui est très proche de mon univers poétique à dire vrai).
Je ne sais pas quel est le premier morceau que tu as écouté,
peut-être un des premiers instrumentaux que j'ai laissé sur le site.
Sur ce morceau il y a bien deux guitares, un seul guitariste mais
deux guitares. Je venais tout juste de recevoir mon multi-pistes !!!
Bonne écoute.

Amitiés,
Sébastien.