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Les Briques Molles - Phase Deuxième


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#1 Erik de Lamaille

Erik de Lamaille

    .............................

  • TLPsien
  • 15 posts

Posted 11 October 2006 - 02:50 AM

Les briques molles - Phase Première


Phase Deuxième :



I


Assa-
ssiné comme l’on
s’éveille Dormait l’
idiot
Près
la grève. Et
d’à
jeun la ville
S’é-
levait l’a-
dage,

Trop
connu.

Prê-
tait le
pré ce vert
Huilé
de son
œil, juste
où j’eusse
À
peine
à
demi-
mot
Heurté tout
ce
mal mourrant
sur l’homme.

Et clair-
ière était
cet os
Et bleue é-
tait la terre
Par
ces regards rauques Par
ces
rares refrains.

Tout un
feu
la chevelure Sur
ce lit d’
insom-
niaque
Tel
un sourire



II


A cinq heures tu
es habi-
llé
Co-
mme l’é-
tait l’
espoir
Et
ce soir ne t’
a pas été re-
trouvé,

Ni rendu.



III


Et les tan-
tôts du ciel
S’
égre-
naient en nous,
même
ces
volets Qu’on pu
dire si mauves
parfois
Peut-
être oranges.

Dans l’
her-
be brune
im-
mé-
mo-
riale Vi-
vaient les vits
Quand
le temps
casse Sa facul-
té d’être ennu-
yait.

B-
elle et Br-
ûlante
Fut
la cacophonie
d-
u mart-
eau-sauvage.

Puis cesse d’
être ce trou
Ouvert tantôt de
mê-
me un puit Tan-
tôt serré de même u-
ne san-
gle.

R-
ien que d-
u lait
Des cerises et d-
u chocolat.

Rien qu’
et du sel de gorges et du sueur de c-
orps.



IV




l’un
vers l’
autre
Je voulais
dire : E-
gare toi pench-
ante : Je
suis dan-
gereux au toucher :

L’
her-
be m’ap-
prouvait
Et je l’app-
rouvais.

Au ref-
uge des indif-
férences.



V


Che-
mins R-
ien
L’her-
be
Boue Lit D’
ombre des nuits.

Dési-
rions

Blanc-
hit Sable
Au-delà

.

Une é-
treinte perpétu-
elle, des é-
treintes tes-
sons.



VI


Je
vaine détresse d’une bran-
che En-
venime
Ce mau-
vais fruit.

Ne
f-
ut ni M-
onde
Ni né-
ant mondain.

L’o-
give mesqui-
ne au plus. Au pire
Ce sca-
ra-
bée.

Je
détresse d’un-
e branche
La charge Lour-
de des posté-
rités.

Ni
plus
ni
moins
boome-
rang.



VII


De-
meurer

Laid,
Plein de la
soupe
des gal-
axies.

Les sons
de la d-
anse. Vaste
grange

sous la neige. La neige sous
le b-
ois et les b-
uissons des fièvres
sans cesse
sans plus r-
ien à vouloir
à vou-
loir du haut
du cri d-
u lac.



VIII


Ob-
jets
A ja-
mais les yeux
fermés
Sur moi, é-
té, heure, fleuve, désir, ou-
bli, mort, etc.,

Luisent lents.

Mil-
le voix, et vi-
tres.
Grimaçant, ce So-
cialisme des Couleurs.

En toute hâte ils vécurent,
Pauvres,
Sans ryth-
mes,
Fi-
ssurant la fumée.



IX


Ils n’
ont pas
ri. Ce fut par fai-
blesses.
Tou-
ssaient

Dans leurs sérieux des oublis
à v-
élo,
Comme b-
elle auberge
dans la b-
rume,
Qui Quoi-
que feu leur paraissent glace.

Un rhu-
me Fut pour eux Remède.



X


Le si-
lence cet an-
neau
Étreint
les gen-
oux du che-
min :

« La vie s’achèvera,
La vie demeure.
De même joue l’enfant
Parmi trop de rêves. »

Du passage les chevilles
Offu-
squaient ce carré le r-
âle.



XI


Il tonne, sur mon pou-
mon,
sur le mon-
de.

Ou fil
de fer ou
lame de shlasse :
La bise de la braise
M’in-
terpelle solide-
ment me rap-
pelle que

Rien
N’est fi-
ni
Et que tout est té-

A l’ento-
nnoir blanc des bou-
le-
ver-
se-
ments.

M’
a-
gressant par mom-
ent Et comme trop sur-
prit.



XII


Toutes
deux
Enten-
dant ma voix
mes oreilles

Res-
pirèrent, abus-
ées.

Ma voix vê-
tu De mil-
le chemi-
ses
Était une.
Etait le t-
emps
De l’em-
buscade au sable
Du p-
alais pour le b-
ain
Dans la mer qui est son mond-
e.

Tant
de peint-
ure…

Non, nu, Une
foule dans la gor-
ge
Et plus nombreux encore pl-
us bas.

Toute deux
Entrete-
naient ce secret.



XIII


Rien
n’
était
audible
dans
l’
ouroboros.
Hormis
les
œufs
des
paupières,
Parmi ce flacon de noir.



FAUSSE FIN


Sa-
voir vivre loin. Vi-
vre
Vi-
eux.

Car b-
eau pot-
latch.

A ceux qui ont le luxe de ne pas vous lire, choisissant le col-
loque du couteau à la dent frêle des grib-
ouillis ; donnez-leur faveurs.

Tout
de mê-
me,

S’
est sauv-
egardé un long rire
De ces mai-
sons mal-
léables…

#2 J.P

J.P

    .............................

  • TLPsien
  • 49 posts

Posted 11 October 2006 - 10:30 AM

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J'ai plus de mal avec cette version, la découpe me semble toute subjective et accroche à la lecture, j'ai tant aimé la première version, qu'il est, à mon avis, difficile de faire mieux. D'ailleurs tes textes sont d'une telle qualité que tu aurais pu les publier en plusieurs fois.

Bien à toi Erik




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