Pour Une Princesse Défunte
#1
Posted 20 October 2006 - 06:24 PM
Amante au corps de sel aux mains de souffre
Usurpée j’ai langui l’âme à larme amoureuse
Douleur douce je chute éperdue de l’osmose
Mon ange au jeu cruel des métamorphoses
A la claire fontaine un oiseau affolé s’est noyé
Un zénith fictif au miroir crissant le ciel était si vaste
Dans l’onde l’envol la chute au silence asphyxié
Mon clair amour dans la beauté des aurores
A quelle nostalgie la porte se serrure
Univers égaré les reflets les éclairs les sourires
Danse aux accords parfaits je suis la note sourde
Artemisia
#2
Posted 20 October 2006 - 06:43 PM
En tout cas, j'aime ces fééries, j'en redemande encore !
Bisous (et hein que c'est pas vrai qu'on est des cons ?)
#3
Posted 20 October 2006 - 06:48 PM
En tout cas, j'aime ces fééries, j'en redemande encore !
Bisous (et hein que c'est pas vrai qu'on est des cons ?)
Moi aussi j'aime les fééries!
hein ? mais qui a dit ça ?!?!
bisous à toi aussi,
Artemisia
#4
Posted 20 October 2006 - 06:53 PM
Heureusement que le p'tit kim cone me fait sourire de temps en temps!
hasta la vista..
#5
Posted 20 October 2006 - 06:57 PM
Heureusement que le p'tit kim cone me fait sourire de temps en temps!
hasta la vista..
Tu peux traduire stp ?
Artemisia
#6
Posted 20 October 2006 - 07:01 PM
#7
Posted 20 October 2006 - 07:02 PM
Ah bon, c'était de l'écriture automatique, alors ?
Artemisia
#8
Posted 20 October 2006 - 07:58 PM
Artemisia
J'aime ton texte. Même si tu retournes dans l'hermétisme caché des émotions.
Ces histoires de serrures. Qui ferment quoi ?
Des profondeurs qui cachent quoi ?
Des miroirs qui renvoient quoi ?
On ressent le secret mais on a des difficultés à le saisir. A le révéler.
Mais le principal est bien que ces mots là te parlent à toi.
Corinne
#9
Posted 20 October 2006 - 08:07 PM
Heureusement que le p'tit kim cone me fait sourire de temps en temps!
hasta la vista..
Elle a convolé avec vallée ou quoi ?
En tout cas, quand les cons auront des ailes, elle volera elle aussi
#10
Posted 20 October 2006 - 08:45 PM
En tout cas, quand les cons auront des ailes, elle volera elle aussi
si les vaches volaient et qu'elles boufferaient du haricot vert...je te laisse présumer du résultat!
Allez...vieux réac camouflé, tu me fais pitié!
#11
Posted 20 October 2006 - 09:03 PM
Mais je te l'avoue: je n'ai pas su percer tout le secret de ton poème...
#12
Posted 20 October 2006 - 09:57 PM
Et si que tu reverrais l'expression de l'hypothèse?
#13
Posted 20 October 2006 - 11:07 PM
vieux : ça va encore
camouflé : certainement, je suis caché derrière une adresse IP dynamique envoyée par un serveur DHCP !
réac : c'est vrai, j'ai appris ça dans "Les choristes" : action => réaction
pitié : faut pas, faut pas
Il a raison, Pritos, on doit dire :
si les vaches volaient et qu'elles bouffaient du haricot vert...
Ou alors
si les vaches volaient elles boufferaient du haricot vert...
#14
Posted 20 October 2006 - 11:19 PM
Artemi. Est une déesse, seule sait, et n'est tenue de répondre ; ce qui est biend'ailleurs !
#15
Posted 21 October 2006 - 08:54 AM
Ces histoires de serrures. Qui ferment quoi ?
Des profondeurs qui cachent quoi ?
Des miroirs qui renvoient quoi ?
On ressent le secret mais on a des difficultés à le saisir. A le révéler.
Mais le principal est bien que ces mots là te parlent à toi.
Corinne
Chut! c'est un secret,
un secret de choses
ou d'êtres
qui ne sont pas
ce qu'on croit qu'ils sont...
Artemisia
#16
Posted 21 October 2006 - 12:41 PM
un secret de choses
ou d'êtres
qui ne sont pas
ce qu'on croit qu'ils sont...
Artemisia
Oui, je sais. Elle est très belle ta princesse. Mais elle n'est pas défunte. Elle existe quelque part.
Car elle créait encore de très belles choses. Tu ne trouves pas ?
Je t'embrasse.
#17
Posted 21 October 2006 - 01:59 PM
Car elle créait encore de très belles choses. Tu ne trouves pas ?
Je t'embrasse.
Quelqu'un qui n'est jamais né ne peut pas mourir, n'est-ce pas ?
Oui bien sûr elle crée encore... même encore aujourd'hui, ni née ni morte.
C'est une princesse qui n'est pas d'ici.
Amitié
Artemisia
#18
Posted 21 October 2006 - 05:47 PM
Mais je te l'avoue: je n'ai pas su percer tout le secret de ton poème...
J'aime beaucoup cette citation de Wols (Wolfgang Schulze), peintre surréaliste:
"Les mots sont des caméléons
La musique a le droit d'être abstraite
L'expérience que rien n'est explicable mène au rêve
Ne pas expliquer la musique
Ne pas expliquer les rêves
L'insaisissable pénêtre tout
Il faut savoir que tout rime. "
Ces mots s'appliquent à mon poème.
Les alexandrins, oui,
je les ai semés ça et là dans la danse,
mais pas tout le temps,
juste comme une musique douce
qu'on entendrait de loin,
par intermittence avec une autre plus sauvage...
Amitié
Artemisia
#19
Posted 22 October 2006 - 10:35 AM
Le silence s'infiltre et caresse.
L'art devient timide et ce qui est fragile prend de l'aplomb.
Il faut murmurer certains textes et les entendre murmurés.
#20
Posted 23 October 2006 - 02:03 PM
Le silence s'infiltre et caresse.
L'art devient timide et ce qui est fragile prend de l'aplomb.
Il faut murmurer certains textes et les entendre murmurés.
Merci pour ce murmure qui me touche beaucoup.
Artemisia
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