21 replies to this topic

[kékun]

Parce que nous avions fait quelques chemins ensemble ,
J'ai fait seul ce chemin , dans ce couloir trop droit
Où des chiffres trop blancs me dirigent vers toi
Sur des portes trop larges qui toutes se ressemblent.

Nous avions si souvent additionné nos rires ,
Tant croisé nos regards et tes yeux sont fermés ,
Echangé tant de mots et me voilà muet
Devant ce lit trop haut d'où ta vie se retire .

Je n'ai pas résussi à te prendre la main
Mais parce que nos chemins se séparent déjà ,
Impuissant , inutile , j'ai voulu être là ,
J'ai voulu ,prés de toi , te voir finir le tien .

(Au plus que frère)

[Alain31]

Grande émotion, poésie.
Merci.

PS: Pense à cliquer sur "Mon espace" puis sur "Changer le nom d'affichage", c'est nécessaire depuis que ce forum à changé, vers le 11 nov 2005

[Deirdre]

en dépit de l'impuissance devant la mort
tu étais là, et ce n'est pas rien.
J'espère qu'une figure amie sera près de moi au dernier jour.

[kékun]

J'ai pas trouvé "mon espace"
et j'en suis bien honteux.

[Alain31]

Tout en haut du bleu, il est écrit, sur la même ligne:
"Connecté en tant que : Mon espace · Voir les nouveaux messages · Mon assistant · 0 message(s)"

Alain

[mistral]

J'ai eu un grandd frisson en lisant ton poème; il m'a fait penser à un texte que j'avais écrit pour un ami qui avait choisi de se donner la mort "nos derniers pas".
A la lecture de tes lignes je me suis rendue compte de ce qu'est le réel talent.
Amitiés
Martine

[kékun]

J'ai eu un grandd frisson en lisant ton poème; il m'a fait penser à un texte que j'avais écrit pour un ami qui avait choisi de se donner la mort "nos derniers pas".
A la lecture de tes lignes je me suis rendue compte de ce qu'est le réel talent.
Amitiés
Martine

J'aimerais lire ce texte si vous en disposez encore
Amitiés

[Voyageur]

Un poème déchirant de sensibilité.
L'humain se régénère sans cesse dans l'amitié et la compassion.


Merci kékun !


Voyageur

[kékun]

A Alain 31 : j'ai trouvé "mon espace"
Merci

[lacape]

chaud, chaud, ton texte, me rappelle, me signifie, que la mort est là tout prêt de nous, alors pourquoi !
trés émouvant,
amitié

[Carla.]

Emouvant.

[mistral]

J'aimerais lire ce texte si vous en disposez encore
Amitiés

J'aimerais lire ce texte si vous en disposez encore
Amitiés

Nos derniers pas

Sur le chemin de peine
Qui a été le tien
Il y a quelques jours
Tes pas se sont posés
Tu avais tant marché, tant cherché à comprendre
Dans un monde ou personne n'y comprenait plus rien.

Ils t'ont accompagné
En ce matin d'avril
Pour que tu te reposes
Dans ce grand lit de bois,
Moi je serrais les poings, je te revoyais vivre
Si j'étais sûre au moins que t'avais voulu ça!

Ces roses sur ton corps
Ces remords, ce chagrin,
A présent que tu dors
Ne servent plus à rien
Des tonnes de cafard, font avancer mes pas
On arrive trop tard, pour marcher près de toi.

C'était mon modeste poème.
Amitiés
Martine

je crois qu'il va être posté 2 fois ; j'ai voulu corriger des fautes de frappe mais j'ai un peu de mal avec les ordis et sutout avec le nouveau site.

[kékun]

Mistral : Je ne sais trop comment vous répondre ; je vais chercher un texte de vous pour vous écrire plus sûrement mon émotion

Trés amicalement

[Nobody's perfect]

Beaucoup d'émotion en lisant ces deux poemes, très bien écrit. Je ne sais quoi dire.

[Mary14]

Juste le silence devant toutes cette émotion !

Bises

[kékun]

A Mistral
Moi aussi j'ai une faiblesse informatique (!)
mais deux fois ce texte c'est deux fois l'émotion

Amicalement

[mistral]

J'ai appris quelques rudiments en informatique et ai réussi à supprimer le deuxième texte; mais ça m'a donné le plaisir par la même occasion de relire le vôtre.
Martine

[balila]

Parce que nous avions fait quelques chemins ensemble ,
J'ai fait seul ce chemin , dans ce couloir trop droit
Où des chiffres trop blancs me dirigent vers toi
Sur des portes trop larges qui toutes se ressemblent.

Nous avions si souvent additionné nos rires ,
Tant croisé nos regards et tes yeux sont fermés ,
Echangé tant de mots et me voilà muet
Devant ce lit trop haut d'où ta vie se retire .

Je n'ai pas résussi à te prendre la main
Mais parce que nos chemins se séparent déjà ,
Impuissant , inutile , j'ai voulu être là ,
J'ai voulu ,prés de toi , te voir finir le tien .

(Au plus que frère)

Il est des couloirs que l'on suit sans même les voir, parce que l'émotion nous guide. J'ai suivi tes mots avec cette émotion Kékun.

balila

Nos derniers pas

Sur le chemin de peine
Qui a été le tien
Il y a quelques jours
Tes pas se sont posés
Tu avais tant marché, tant cherché à comprendre
Dans un monde ou personne n'y comprenait plus rien.

Ils t'ont accompagné
En ce matin d'avril
Pour que tu te reposes
Dans ce grand lit de bois,
Moi je serrais les poings, je te revoyais vivre
Si j'étais sûre au moins que t'avais voulu ça!

Ces roses sur ton corps
Ces remords, ce chagrin,
A présent que tu dors
Ne servent plus à rien
Des tonnes de cafard, font avancer mes pas
On arrive trop tard, pour marcher près de toi.

C'était mon modeste poème.
Amitiés
Martine

je crois qu'il va être posté 2 fois ; j'ai voulu corriger des fautes de frappe mais j'ai un peu de mal avec les ordis et sutout avec le nouveau site.

Et une vive émotion Martine en te lisant... Ton texte est vraiment puissant, pour moi...

balila

[Joa]

Deux textes bouleversants...

Qui me ramène en mémoire celui que j'ai écrit...pour un disparu...

Tu as les émotions
À grand cœur tourmenté
De survivre à fond d'éclats
En pression de l'existence

Tu as les blues passions
Des amours plein le corps
De tendresse à s'arracher
La douceur au creux des vagues

Tu as les yeux perdus
D'un chagrin sur la vie
À faire pleurer les mots
Au matin du dernier regard

Tu as ton air de l'âme
De questions sans réponse
Au léger… du sans retour

[kékun]

A Joa :

Je n'avais rien lu de vous , encore .
Merci de m'avoir permis cette prise de connaissance par ce trés trés beau texte.
Je vais vous rechercher dans les listes trop éphémères de ce salon

Amicalement

[Joa]

Merci Kékun

Bonne soirée
Amitiés

[kékun]

Joa
Je vous ai trouvé
je vous ai lu(e)
je suis conquis