la traîne
Je suivais le troupeau des plantigrades
Les velus
Rien ne me briguait
Au milieu d'eux
Sans aucune intrigue
Je suivais le long rang
Mes yeux tous rouges
Me piquaient
Traqués par l'odeur de leurs aisselles poilues
Ma tête coincée
Dans les nuages ocres
Qu'ils crachaient
Quand, d’autres mâchaient leur chique
S'ils ne souriaient pas
En montrant leurs dents jaunes
Ils m'empoisonnaient avec leur mauvaise haleine,
À l'odeur du tabac
Je baillais
En plein causette
Leur bavardage est un vrai casse-tête
Lorsqu'ils se prenaient
Pour les chevaliers
De la table ronde
Qui refaisaient et défaisaient le monde
Haltant
Je les suivais, sous un soleil blindé
En marchant dans leurs ombres
Mon barda sur le dos
Déshydraté, avec ma nuque nue
J'essayais de glaner l'humidité
De quelques brises
Egarées, venus d’ailleurs, de l’autre coté
À la traîne
Je poursuivais la troupe
De mes semblables
Entre dune et sable
Mais rien ne m'égayait
À leur compagnie
Je m'ennuyais
Et rien ne me tenait à Coeur
Que d'aller à l'encontre
Du courant
Et rejoindre l'autre rive
Aimanté, sans bruit
Peu à peu, je me détachais
De la longue file
Déserteur, vers l'autre rive
Le domaine du sexe opposé
Sexy sexe opposé
Pourtant tout ce qui semblait
Nous différenciait? Nous unissait
Il était l'envoûtement doux
Son sourire
Etait le gazouillis d'une fontaine
Son regard était dompteur
Et Son bagout était enchanteur
Il était l'autre
Le mister
Qui attisait ma curiosité
Il était ce que je n’étais pas
Le Sexy sexe opposé
L'espèce, ma moitié
Qui me complétait
Mon meilleur ennemi
Mon demi
Que je cherchais
Qui m'intriguait
Et me briguait
Je suivais le troupeau des plantigrades
Les velus
Rien ne me briguait
Au milieu d'eux
Sans aucune intrigue
Je suivais le long rang
Mes yeux tous rouges
Me piquaient
Traqués par l'odeur de leurs aisselles poilues
Ma tête coincée
Dans les nuages ocres
Qu'ils crachaient
Quand, d’autres mâchaient leur chique
S'ils ne souriaient pas
En montrant leurs dents jaunes
Ils m'empoisonnaient avec leur mauvaise haleine,
À l'odeur du tabac
Je baillais
En plein causette
Leur bavardage est un vrai casse-tête
Lorsqu'ils se prenaient
Pour les chevaliers
De la table ronde
Qui refaisaient et défaisaient le monde
Haltant
Je les suivais, sous un soleil blindé
En marchant dans leurs ombres
Mon barda sur le dos
Déshydraté, avec ma nuque nue
J'essayais de glaner l'humidité
De quelques brises
Egarées, venus d’ailleurs, de l’autre coté
À la traîne
Je poursuivais la troupe
De mes semblables
Entre dune et sable
Mais rien ne m'égayait
À leur compagnie
Je m'ennuyais
Et rien ne me tenait à Coeur
Que d'aller à l'encontre
Du courant
Et rejoindre l'autre rive
Aimanté, sans bruit
Peu à peu, je me détachais
De la longue file
Déserteur, vers l'autre rive
Le domaine du sexe opposé
Sexy sexe opposé
Pourtant tout ce qui semblait
Nous différenciait? Nous unissait
Il était l'envoûtement doux
Son sourire
Etait le gazouillis d'une fontaine
Son regard était dompteur
Et Son bagout était enchanteur
Il était l'autre
Le mister
Qui attisait ma curiosité
Il était ce que je n’étais pas
Le Sexy sexe opposé
L'espèce, ma moitié
Qui me complétait
Mon meilleur ennemi
Mon demi
Que je cherchais
Qui m'intriguait
Et me briguait
Edited by coucou, 05 February 2006 - 08:00 PM.