Corps De Femme.
#1
Posted 28 August 2006 - 12:16 AM
Arabesques
Dans l’ombre, un grain de peau
La cannelle et son goût sur mes lèvres humides…
La courbe pleine et ronde
Qu’effleure un de mes doigts,
Dont je sais qu’elle s’arrête au milieu de son buste,
Où commence sa sœur,
Le mystère envoûtant de leurs deux centres roses
Que je me crucifie à ne pas embrasser
Attendre, encore attendre, être encore bien plus fou
Attendre que le feu assèche encore ma bouche…
Elle me tend son piège, elle n’offre qu’un sein
Cela naît comme un jeu, elle édicte les règles
Que ses désirs montants m’ordonnent de violer
Elle attire mes mains, déchirent leur lenteur
Les jettent sur son corps
Il n’y a plus d’hommages
Les chiens sont enragés
Tous nos cheveux s’emmêlent
La sueur a remplacé les soins qu’elle avait pris
A apprêter son corps
Ses ongles ne sont plus attributs de beauté
Mais une arme de Femme
Dont les marques seront moins longtemps sur mon dos
Que celles de ses crocs, au bout de mon épaule.
Membres écartelés, elle attend ma puissance,
Espérant que plus rien ne retienne mes coups…
Un cri rauque
Le poids que fit mon corps à cet instant précis…
Nos yeux se sont croisés,
Ils étaient pleins de larmes,
Puis ils se sont éteints…
Hauteur
#2
Posted 28 August 2006 - 06:55 PM
#3
Posted 28 August 2006 - 07:27 PM
#4
Posted 29 August 2006 - 10:40 AM
Quoi qu"il en soit Hauteur tout est si bien écrit
#5
Posted 29 August 2006 - 02:16 PM
La douceur de la femme cache bien souvent une intime violence
amicalement margolagoe
#6
Posted 29 August 2006 - 08:28 PM
Dont je sais qu’elle s’arrête au milieu de son buste,
Où commence sa sœur,
Le mystère envoûtant de leurs deux centres roses
Je te jure, Mistral, que je n'ai point besoin de lunettes.
#7
Posted 29 August 2006 - 10:17 PM
La courbe soeur, Condor ! ... !
Cela dit, entre nous, "coucher" est un terme qui ne vous sied pas plus qu'à moi.
Nous ne "couchons" ni vous ni moi, tout au plus faisons nous l'amour, comme les poètes.
Mes respects, Condor.
Hauteur
#8
Posted 29 August 2006 - 10:46 PM
Bien à vous Hauteur
Ambréance
#9
Posted 29 August 2006 - 11:06 PM
sensible, sensuel, et touchant dans l'acte ordinaire...............
.
#10
Posted 30 August 2006 - 04:58 PM
Quoi qu"il en soit Hauteur tout est si bien écrit
Mistral,
Condor aurait besoin de prothèses visuelles, donc ?
S'il confond sueur et soeur, il lui en faudra aussi de nasales !
En tout état de cause, merci Mistral de votre lecture, et de votre aimable commentaire.
Amitié
Hauteur
#11
Posted 30 August 2006 - 06:41 PM
Qu’effleure un de mes doigts,
Dont je sais qu’elle s’arrête au milieu de son buste,
Où commence sa sœur,
Le mystère envoûtant de leurs deux centres roses
Que je me crucifie à ne pas embrasser
joliment écrit
#12
Posted 30 August 2006 - 07:23 PM
Serioscal intrigué
#13
Posted 01 September 2006 - 12:26 AM
par pudeur
n'ose pas nous dire
qu'il s'agit en fait
de "sa soeur jumelle"
pour conserver au poème
tout son parfum d'érotisme
amicalement
Michel
#14
Posted 01 September 2006 - 10:18 AM
#15
Posted 02 September 2006 - 10:36 AM
La douceur de la femme cache bien souvent une intime violence
amicalement margolagoe
Bonjour Margolagoe
Vous avez tant raison ....
Amitié
Hauteur
#16
Posted 02 September 2006 - 01:16 PM
et un peu entre des poèmes, on tombe sur des fleurs
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