14 replies to this topic

[balila]

Au feu de nos désirs
Embarqués
Enflammés
Sans rien se dire
Ressentir...

Aimer chaque seconde
Sous le regard
Aimer chaque geste
Sans même le voir
Aimer le moindre recoin
Où l'amour se recroqueville
A l'abri
Dans le creux de nos mains,
Et les vôtres
Qui se posent
Et m'exposent
Avec délicatesse.

Sentir la cadence,
Se sentir femme sous le poids de votre corps
Se sentir femme lorsque vos mains
Me prennent et me soulèvent
M'apprennent et se confondent
Dans la nuit,
Elixir diaphane
Sous une lune toute ronde
Qui ne brille plus que pour nous
Lorsque nos regards épuisés par tant d'amour
Se perdent l'un dans l'autre
Et que les nuages ont filé
De l'autre côté de la terre.

Sentir le mouvement,
Cette fougueuse ondulation
Qui ne cesse en va et vient
De couler entre nous
Entre votre corps et le mien
Quand la nuit nous appartient.

Sentir l'infini,
Ne plus compter ce temps
Qui nous poursuit.

Aimer la volupté
Qui fait de nous
Deux voiles emmêlés
Deux ombres dans la nuit
Deux corps, un seul, je ne sais plus...

Sentir chaque endroit de votre corps,
De ma main
De mes lèvres
Partir en abandon
A votre découverte,
Apprendre votre peau
Comprendre vos gémissements
Entendre vos désirs
Devenir vos sensations
Evanouir les peurs ancestrales
Eveiller vos mains à mon corps
Réveiller vos sens plus encore
A l'ombre de ma bouche
A l'ombre de mes reins
A l'ombre de mes seins.

Sentir votre regard
Profondément épris
De mes formes de femme.

Sentir vos mains amoureuses
Onduler en ballade charnelle
Aux fines limites de mes dentelles.

Se sentir une fleur
Aux pétales effeuillés
A vos mains douceurs
Sur ma peau veloutée.

Aimer, aimer encore
Ce que jamais mon corps
N'avait osé
Et poser au milieu de nous
Ces prémices de l'amour,
Les faire vivre comme un joyau
Que je garde sur mon cou
Comme autant de caresses
Comme autant de paresse
A vouloir prolonger
Ces longues nuits et tous ces jours
Où nous nous sommes aimés
Nous étions un, nous étions deux, je ne sais plus...

Je n'ai pas compté
J'ai juste appris
Cet infini
De vous à moi
De moi à vous
Effleurement de l'âme
A redevenir femme
Auprès de vous.

Alors je m'enivre de chaque instant
De ces matins réveil
A la chaleur de votre corps,
De ces nuits sans sommeil
A confondre nos accords,
A vos doigts partition
A mon corps musical
Qui chante pour vous
Ce que vous murmurez tout bas,
A vos désirs étincelants
Faisant briller mes sens
Au delà des étoiles
Que la nuit éteint
Dans le creux de vos bras
Et que l'aube allume
De bas en haut, de haut en bas
Je ne sais plus...

Et sentir enfin, enfin...

Que l'amour existe sans peur
Sans larme
Sans gouffre.

Juste celui où j'enferme
Ces clapotis de nous
Ces vagues de murmures
Et l'écho de nos mains
Sur la peau de nos tambours
Qui chanteront sans fin
Le plus beau chant d'amour...

balila

[Erre]

Petite soeur, que tu es grande dans l'amour ! Je pleure...
Erre

[Joa]

Superbe chant d'amour...oui

[belvis]

Amoureuse et charnelle.....

Félicité.

[Condor]

"Ces clapotis de nous"

"Mon corps musical qui chante pour vous"

Il y a trop de bonheur dans ce seul poème.

[Henri.]

eh beh...toutes mes félicitations...pas seulement pour le poème...
c'est une sacrée et belle offrande...
voilà, je m'éclipse maintenant...
amitié

Henri

[GUILLAUME Alain]

"ces clapotis de nous"
beau texte au long souffle
ou l'on sait pas demêler la douleur du plaisir dans cette nostalgie

[balila]

Petite soeur, que tu es grande dans l'amour ! Je pleure...
Erre

Je cherche une réponse, je n'en trouve pas...

Mais je sais que tu reconnaitras mon silence devant tes mots, grande soeur, mon amie...

balila

Superbe chant d'amour...oui

Merci Joa de l'avoir écouté...

balila

Amoureuse et charnelle.....

Félicité.

De jolis mots Belvis, merci à toi.

balila

"Ces clapotis de nous"

"Mon corps musical qui chante pour vous"

Il y a trop de bonheur dans ce seul poème.

Juste un extrait, pour dire ce trop qui n'est jamais assez...

Merci Condor de ta visite.

balila

eh beh...toutes mes félicitations...pas seulement pour le poème...
c'est une sacrée et belle offrande...
voilà, je m'éclipse maintenant...
amitié

Henri

Avant l'éclipse, ce doux rayon que tu laisses au passage, merci beaucoup Henri.

balila

"ces clapotis de nous"
beau texte au long souffle
ou l'on sait pas demêler la douleur du plaisir dans cette nostalgie

Tu soulignes quelque chose que je n'avais pas remarqué, Alain, et c'est joliment dit, merci à toi.

balila

Edited by balila, 20 May 2006 - 10:32 PM.

[ambreance]

l'amour te va bien sans aucun doute
une élégance dans tes mots,
une douceur à nulle autre pareille,

et coule la source d'envies

Ambréance

[bohemia]

oulalala fait chaud balila

Très beau texte...

[Michel]

Finalement
"Le plus beau chant d'amour"
est-ce celui que l'on ressent
ou celui que l'on exprime ?

a vous lire
je ne sais plus

Michel

[Hauteur]

Douce balila,

Que de secrets, que de mystères, n’ont eu tant de silences que ces bruyants aveux, n’ont dits ce qu’une Femme pouvait ensevelir de ressentis sensuels en cascades, d’éclats, d’éclaboussures, de bonheur…

Vagues trop rapprochées d’une marée montante qui noient vos retenues dans le désir de dire.

A vous lire, ma Dame, un poème peut devenir… Désirable.


Respects.

Plaisirs..
Hauteur

[balila]

l'amour te va bien sans aucun doute
une élégance dans tes mots,
une douceur à nulle autre pareille,

et coule la source d'envies

Ambréance

Ambréance, quel joli commentaire.

Je ne sais que dire... Alors juste merci...

balila

oulalala fait chaud balila

Très beau texte...

Merci Bohémia...

balila

Finalement
"Le plus beau chant d'amour"
est-ce celui que l'on ressent
ou celui que l'on exprime ?

a vous lire
je ne sais plus

Michel

Et moi je ne sais plus répondre...

Je laisse un silence pour vous remercier de votre si belle lecture, Michel.

balila

Douce balila,

Que de secrets, que de mystères, n'ont eu tant de silences que ces bruyants aveux, n'ont dits ce qu'une Femme pouvait ensevelir de ressentis sensuels en cascades, d'éclats, d'éclaboussures, de bonheur…

Vagues trop rapprochées d'une marée montante qui noient vos retenues dans le désir de dire.

A vous lire, ma Dame, un poème peut devenir… Désirable.


Respects.

Plaisirs..
Hauteur

Vous avez suivi le mouvement de mes vagues avec une si belle intensité, Hauteur...

A vous lire, je suis éclaboussée de la lumière que avez mis sur mon texte.

Et votre dernière phrase est tout simplement magnifique...

balila

[Carla.]

Comme un chant...Très beau, très doux, très sensuel.

[balila]

Comme un chant...Très beau, très doux, très sensuel.

Heureuse de te lire Carla, grand merci d'être venue "sentir" ce texte ainsi.

balila