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La Fleur Magique


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4 replies to this topic

#1 Caliel

Caliel

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  • TLPsien
  • 131 posts

Posted 01 September 2006 - 11:10 AM

Capucines renversée aux colines généreuses, attendant le frisson du ciel. La bise rincée, vrombrit la broderie brumeuse, et l'azure comme une bobine s'efile gouttes à gouttes dans les oripeaus dévetus. Nue, majestueuse, androgyne et mystique, une angeline lèche l'hymène onctueuse au goût de fraise, originellle aquarelle des fleurs Barbapapa. Le sucre d'orge chaud sablé, secrets vaporisés des rosées vitaminées, oscillantes clochettes aux friandises transcendantales encore humectés des rêves amoureux de la nuit où de vagues flamands de roses ont accouchés sur les plages des hybrides créatures. Des composites d'Eves sainguines et des Adams serpentants leurs vignes, perdus dans la Nature de l'esprit. Des bonbons de gommes confits d'ampoules clignotantes et orgasmiques, les langues s'alongent et écument. Chantilli de peaux soyeuses à la chamade. La brise dans le grain des ombelles déliées, les charmes et de ses mains acolytes, soulève leur chevelure fluette de soie. Leurs toilettes délicieuses d'un derme narcotique ou vogue l'encens. Le souffle de verre ornemental pour diaprer les faiscaux et les courbes. Quel régal homogène déposé sur leurs enveloppe dentellées que d'avoir pour soi toutes les fleurs de vie à ses pétales aux arômes divins. D'aimer inconditionnellement se maquiller sans fard de leurs vélines lumières satinées. De peindre leurs longues tiges croissantes de cycles édulcorés et en couleur. De raffiner leurs sens dans l'imperceptible paumade des rayons.



- Coquillage chantant de lèvres glucoses photosensibles de ma chair, vous avez le devoir de parer en corolles chastueuses les sens les plus impures!



Silencieuse comme la plume, elle laisse ses secrets se deviner et enseigner. Les savons, sirops mousseux dans le ciel moirent ses réflexions, et l'enjoleuse eau de vie de sa planisphère aux reseaux limpide la rafraîchie de saint idéal. Le soir lorsque toutes les fleurs s'éteignent lune à lune, elle allume les yeux phosphorescents en spires scintillantes des étoiles et disparaît en un éclair, caressant avec éminence l'invisible, l'écorce de ses rêves stellaires. Arbre de vie aux fruits savoureux, qui conte de branches en branches des sources éclairées et joyeuses. Milles et une nuits qu'elle partage avec son ami. Mais un jour un folâtre papillon poète, chenille flâneuse et alcoolique , s'élève jusqu'à l'extase en ces sphères médusantes et transparentes. Ébranlé par des parvis aphrodisiaques, il s'étonne que ses pulsions sonores s'égorgent en leur seins dans une perfection désinvolte, l'impulsion de l'inconnue, . D'ou viennent ses ronflement lumineux et si luxurieux? Souffrant d'un délire spirite, ils avance au sein du pouvoir même, de son ridicule grimoire de soûleries, il croit avoir le don de déchiffrer ses symboles sains et sa parabole. Mais les étoffes verniées de l'air enguirlandés de chants salés marins le font s'évanouir dans une soporifique nonchalance de l‘esprit. Le grelot du miel parfumant le crépuscule complice, ralentissent ses mouvements. Les secondes,mysterieux grenats,  tombent sinueusement sur ses ailes déposées, et rondent autour de lui l'étourdissant. La ruche bourdonnante royal de ses souveraines Beautés le cristallisent dans une chrysalide enchanté ou le temps philosophe et entrhopomorphique raisonne les fous en des faucheuses egeries pelotées, causalité de ces ivresses. Seves métaphysique animant les vapeurs volcaniques des rivières ensoleillées. Le bercement fantomatique de l'encre intangible des émois de l'amour charnel. C'est alors que des formules pourpre cachées dans les coteaux primeroses et rougies de cerises homogènes enflamment ses antennes aveuglées,.



Perdant infortunement un de ses copieux sens, il délecte la douceur opiacé du touché. Mais troublé, malicieusement ébloui, et saoulé, il s'étend sur les fleurs libertines de ses vénérations, le vin coule à flot dans ses veines, et ses yeux se ferment dans l'hoquetement feutré des ses tentations agréables. Le plaisir refoulé dévorer par de suaves nymphes violant les clefs parfumées et les bijoux doux de sa quintessence. Ses cinq sens enchaînés, il finit par étouffer sous leurs chaleurs chanvrées, assourdissantes, brûlantes. Et leurs si jolis minois grenadines, prennent d’horrible forment de vampires éctoplasmiques. Il finit par crier d’horreur et d’extase.



La fleur magique entendant ce son désespérer, voyant les fleurs déflôrer cette frêle créature, les chassent pour quelques instants de son royaume. Ses battements s'éveillent, son sixième sens inspire l'invisible beauté, le septième l'illumine de ses sentiments dévoués. Les rayons magiques translucide, de ses yeux de cristal l'oxygène d'émotion.



-Ou suis-je fleur magique?



-Dans mon coeur. Tu t'étais perdu dans tes contemplations. La nature est sauvage et sage. Elle reflète tes pensées. Ne joue plus avec ses précieuses créations. Seul un enfant peut sentir leurs flagrances sans s’y noyer.



-Mais je n'ai fait que m'exhaler, je ne voulais pas les posséder. Un jour tu comprendras, et tu discerneras la subtilité de la Beauté. Le désir et l'amour.



- Est-ce mal d'aimer ce qui est beau? Ne peut on pas jouir de la vie? Faut il désirer éternellement le beau?



-Ton âme n'a nul besoin de vin, tu es déjà ivre.



- Avec toi , nymphe aux yeux d'ange, il est facile de se confesser, et de se priver des désirs les plus bizarres.

Mais te reverrais-je un jour?



-Tu es, et seras toujours dans mon âme, et je suis dans la tienne. Ainsi nous ne sommes jamais séparés. Je te donne mon diapason, pour que tu te souviennes de cet instant. Ouvre ton troisième œil et glisse la en deux dans. Et si un jour tu retombes dans tes sensuelles voluptés, carillonne et ressent l'harmonie de mon amour, cohésion de toute créature vivantes. Car il n 'y a que tes deux coquines mirettes qui s'égarent dans l'echo érotique de tes chimères.



Vole, élève toi, et ne touche plus jamais le sol et tu te parfumeras des mêmes félicités que moi.

#2 socque

socque

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  • TLPsien
  • 1,633 posts

Posted 01 September 2006 - 01:17 PM

Bonjour Caliel. Les parties en italiques constituent d'autres choix possibles lorsque je ne suis pas sûre de ce que tu as voulu écrire.

Capucine renversée (ou capucines renversées) aux collines généreuses, attendant le frisson du ciel. La bise rincée, vrombit la broderie brumeuse, et l'azur comme une bobine s'enfile goutte à goutte dans les oripeaux dévêtus. Nue, majestueuse, androgyne et mystique, une angeline (angélique si tu veux parler de la plante ; un angelot s'il s'agit... ben, d'un angelot) lèche l'hymen onctueux au goût de fraise, originelle aquarelle des fleurs Barbapapa. Le sucre d'orge chaud sablé, secrets vaporisés des rosées vitaminées, oscillantes clochettes aux friandises transcendantales encore humectées des rêves amoureux de la nuit où de vagues flamands de roses (flamants roses s'il s'agit des oiseaux ; les flamands sont les habitants des Flandres) ont accouché sur les plages des hybrides créatures. Des composites d'Eve sanguines et d'Adam serpentant leurs vignes, perdus dans la Nature de l'esprit. Des bonbons de gommes confits d'ampoules clignotantes et orgasmiques, les langues s'allongent et écument. Chantilly de peaux soyeuses à la chamade. La brise (un verbe ici ? Sauf si l'ellipse est volontaire) dans le grain des ombelles déliées, les charme (s'il s'agit du verbe charmer : la brise charme les ombelles déliées) et, (j'ai ajouté la virgule dans la logique du sens que je donne à la phrase, mais j'ai pu me tromper sur ledit sens) de ses mains acolytes, soulève leur chevelure fluette de soie. Leurs toilettes délicieuses d'un derme narcotique où vogue l'encens. Le souffle de verre ornemental pour diaprer les faisceaux et les courbes. Quel régal homogène déposé sur leurs enveloppes dentelées que d'avoir pour soi toutes les fleurs de vie à ses pétales aux arômes divins. D'aimer inconditionnellement se maquiller sans fard de leurs vélines lumières satinées. De peindre leurs longues tiges croissantes de cycles édulcorés et en couleur. De raffiner leurs sens dans l'imperceptible paumade des rayons.



- Coquillage chantant de lèvres glucoses photosensibles de ma chair, vous avez le devoir de parer en corolles chastueuses (chastes si tu veux mettre un mot qui existe, chastueuses si tu veux innover) les sens les plus impurs!



Silencieuse comme la plume, elle laisse ses secrets se deviner et enseigner. Les savons, sirops mousseux dans le ciel, moirent ses réflexions, et l'enjôleuse eau de vie de sa planisphère aux réseaux limpides la rafraîchit de saint idéal. Le soir lorsque toutes les fleurs s'éteignent lune à lune (une à une possible), elle allume les yeux phosphorescents en spires scintillantes des étoiles et disparaît en un éclair, caressant avec éminence l'invisible, l'écorce de ses rêves stellaires. Arbre de vie aux fruits savoureux, qui conte (compte possible) de branches en branches des sources éclairées et joyeuses. Mille et une nuits qu'elle partage avec son ami. Mais un jour un folâtre papillon poète, chenille flâneuse et alcoolique , s'élève jusqu'à l'extase en ces sphères médusantes et transparentes. Ébranlé par des parvis aphrodisiaques, il s'étonne que ses pulsions sonores s'égorgent en leur sein (ou leurs seins) dans une perfection désinvolte, l'impulsion de l'inconnue, . D'où viennent ses ronflements lumineux et si luxurieux? Souffrant d'un délire spirite, ils avancent au sein du pouvoir même, de son ridicule grimoire de soûleries, il croit avoir le don de déchiffrer ses symboles sains et sa parabole. Mais les étoffes verniées (vernies ou vernissées possibles) de l'air enguirlandées de chants salés marins le font s'évanouir dans une soporifique nonchalance de l‘esprit. Le grelot du miel parfumant le crépuscule complice, ralentit ses mouvements. Les secondes, mystérieux grenats, tombent sinueusement sur ses ailes déposées, et rondent autour de lui l'étourdissant. La ruche bourdonnante royale de ses souveraines Beautés le cristallisent dans une chrysalide enchantée où le temps philosophe et anthropomorphique raisonne les fous en des faucheuses égéries pelotées, causalité de ces ivresses. Sèves métaphysiques (ou sève métaphysique) animant les vapeurs volcaniques des rivières ensoleillées. Le bercement fantomatique de l'encre intangible des émois de l'amour charnel. C'est alors que des formules pourpres cachées dans les coteaux primeroses et rougis de cerises homogènes enflamment ses antennes aveuglées.



Perdant infortunement un de ses copieux sens, il délecte (se délecte possible) la douceur opiacée du touché. Mais troublé, malicieusement ébloui, et saoulé, il s'étend sur les fleurs libertines de ses vénérations, le vin coule à flots dans ses veines, et ses yeux se ferment dans le hoquettement feutré des ses tentations agréables. Le plaisir refoulé (possible d'ajouter de) dévorer par de suaves nymphes violant les clefs parfumées et les bijoux doux de sa quintessence. Ses cinq sens enchaînés, il finit par étouffer sous leurs chaleurs chanvrées, assourdissantes, brûlantes. Et leurs si jolis minois grenadine, prennent d’horrible formes de vampires ectoplasmiques. Il finit par crier d’horreur et d’extase.



La fleur magique entendant ce son désespéré, voyant les fleurs déflorer cette frêle créature, les chasse pour quelques instants de son royaume. Ses battements s'éveillent, son sixième sens inspire l'invisible beauté, le septième l'illumine de ses sentiments dévoués. Les rayons magiques translucide de ses yeux de cristal l'oxygène d'émotion.



-Où suis-je fleur magique?



-Dans mon cœur. Tu t'étais perdu dans tes contemplations. La nature est sauvage et sage. Elle reflète tes pensées. Ne joue plus avec ses précieuses créations. Seul un enfant peut sentir leurs flagrances sans s’y noyer.



-Mais je n'ai fait que m'exhaler, je ne voulais pas les posséder. Un jour tu comprendras, et tu discerneras la subtilité de la Beauté. Le désir et l'amour.



- Est-ce mal d'aimer ce qui est beau? Ne peut-on pas jouir de la vie? Faut-il désirer éternellement le beau?



-Ton âme n'a nul besoin de vin, tu es déjà ivre.



- Avec toi , nymphe aux yeux d'ange, il est facile de se confesser, et de se priver des désirs les plus bizarres.

Mais te reverrai-je un jour ?



-Tu es, et seras toujours dans mon âme, et je suis dans la tienne. Ainsi nous ne sommes jamais séparés. Je te donne mon diapason, pour que tu te souviennes de cet instant. Ouvre ton troisième œil et glisse la en deux dans (ou glisse-le en dedans, ou glisse-le en deux dents...). Et si un jour tu retombes dans tes sensuelles voluptés, carillonne et ressens l'harmonie de mon amour, cohésion de toute créature vivante. Car il n'y a que tes deux coquines mirettes qui s'égarent dans l'echo érotique de tes chimères.



Vole, élève-toi, et ne touche plus jamais le sol et tu te parfumeras des mêmes félicités que moi.

Edited by socque, 01 September 2006 - 01:31 PM.


#3 Caliel

Caliel

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  • TLPsien
  • 131 posts

Posted 02 September 2006 - 08:04 AM

MERCI BEAUCOUP SOCQUE C SUPER COMME CA
je corrigerais, mais c 'est vrai que j'ai changé volontairement certains mots...comme verni..vernier c'est pas mal...ça serait un super verbe smile.gif

#4 socque

socque

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  • TLPsien
  • 1,633 posts

Posted 02 September 2006 - 08:11 AM

Pas de quoi Caliel, à ta disposition. Bonne journée !

#5 comtedormestconti

comtedormestconti

    Monsieur le Comte

  • TLPsien
  • 2,334 posts
  • Location:Ho Chi Minh
  • Conseils de lectures:Le Petit Prince si petit qu'il nous suivrait partout d'Europe en Asie par exemple.
    La Bible sur tous les continents et dans bien des langues disponibles.

Posted 04 September 2006 - 04:37 AM

Efficace, argumenté, interessant...

Bonne suite!


rolleyes.gif




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