56 replies to this topic

[homere]

Fragment (1)

Cicatrisé sous mon amnésie émotive !
L’Espace des naissances métallifères
Est suffisamment noir.
Cents parchemins scient ma voie !
L’espoir emporte la petite solitude.
Dans mes ailes, j’entends un bruit.
J’entends battre son âme.
Dans la buée blanche,
Une fleur cherche son masque!
Un rire d’enfant en errance.
L’âme est sous le camail du néant.
Et déjà les revoirs de la fin!
Le jour se lève pour s’éteindre!
Le voyage est terminé!
C’est le jour de ma naissance.

Edited by homere, 03 September 2006 - 10:21 PM.

[homere]

Fragment (2)

Il était temps!!
La sphère des turpitudes fut pilée,
Voilée dans la grenier à désinvolture,
À tant vouloir défier le costume du chapon.
Dans son linceul en élastomère
L’impuissante raison intime
Ensemence le passé.
Le fluo de ton sourire minéral,
Qu’exige la motte de sa faiblesse,
A glissé dans nos manches à marguerite.

Il était temps!!
Nous sommes précisément au sud.
L’ange effleure le collet des cents regards.
Célébrer le décès des flammes
Noyées dans tes yeux devra être pleuré!
Au même moment,
Les cœurs s’éteignent,
Suffoquent dans leur étreinte.
Le soleil gelé apprivoise le foehn de l’astre gélif.
Il veut s’en emparer pour un rayon!!
Il insiste avec son secret!
L’intrépide du kanak

Edited by homere, 03 September 2006 - 10:35 PM.

[homere]

Ils sont 'fragments' et pourtant à des vers on a l'impression de lire des pages et des pages qui défilent... 'Le jour se lève pour s’éteindre!
Le voyage est terminé!
C’est le jour de ma naissance.'
j'aime lorsque des mots me pose un livre entre les mains...
j'aime beaucoup ces fragments et j'attend les suivants....

La suite ne t’attardera pas à suivre. J’espère que tu vas être surpris par la suite de la suite. Amicalement

[comtedormestconti]

La suite de la suite... J'aime bien!!!

[homere]

Fragment (3)

Se sentir vétuste comme,
Le saint juste schizophrène,
ou se recroqueviller sous la plume de son arbre.
Se voir lune dans l’île vitale de son oeil.
Empêcher de se rendre sur les dunes des astres.
Puis, boire l’auguste onde que la sirène versait
Dans le paradis de ses mains.
Édifier ses douces pensées sur la mer salée,
c’est savoir entendre les pulsations instinctives de la terre.
Se mettre face à sa funeste moitié.
Et espérer longuement,
que l’on boive la triste musique de son âme.
Il était une fois la saison des regards !
Le rouge banal de la blessure !
Couleur criminelle de l’amour.
Il était cent fois sans doute aussi
L’amertume fluo d’une rupture oubliée.
Les accords du néant !
Ce silence carmin !
Et seulement une fois encore ton dernier regard.

Edited by homere, 04 September 2006 - 07:33 AM.

[homere]

Fragment (4)

Je ne suis pas le goût de ta bouche,
Et ne suis pas le sel de tes yeux,
je ne suis pas la fleur de ton corps.
Et pas même l’image de ta peau,
Et ne suis pas non plus l’ombre de tes pas !
Mais ici, tout près de la fontaine
Je porte et tes ailes et ton espoir,
Et vers ce côté-là de l’éden !
Je suis le l’amalgame thrène
Le lait bleu de ton âme.
Et toi que nul n’avoir aimé
Tu es et mon âme et ma femme.

[Gaston Kwizera]

encore une fois le titre est trompeur... peut être en le coupant aprés "fragments" ?

[homere]

Fragment (5)

car la pierre est blême
Aussi stérile que ma peau
Doutant de ta beauté!
Blême et livide,
Blême à mourir,
Comme les feuilles de ton arbre désolé!
Et parce que noirs sont tes yeux
Comme la nuit de mes yeux!
Et car nous étions trois,
Et que nous ne sommes désormais rien
Et parce que pure sera notre union
Le jour où le feu sera damné dans l’eau
Et aussi surtout car l’impossible
Est concevable ! Éventuelle CONCEVABILITÉE
Pour tout cela, mon amour,
En ce jour de ta mort
Où la mort est apparue
j’ose te dédier mon amour.

[vélo]

Homère, Homère...

Quand est-ce que tu sors un recueil ?

[homere]

Fragment (6)

un ou une et jamais rien en une !
Un ventre en attend un autre!
Seul était réel le portrait du géniteur!
C’est le passeur des créatures!
Enfin, c'est ce que l’on dit.
La lumière est tempérée !!
Elle est aveugle à cause de ses propres rayons !
Les yeux du soleil sont pourchassés!
Dans le tumultueux brouhaha du souffle enfantin:
la mélodie est née d'une semence!
Mais, il est rare qu'elle rende la nudité de son âme !
L’astre gothique n’y prête guère intention !
Les réflexions métalliques se font rares
Dans cette parcelle céleste!
Le voyage chez soi va débuter au bout de la fin!

En fuite le hasard,
Le rayon,
Passent
Devant le seul homme présent !

À ma droite quelques paysages s’exhibent
Mais à sa gauche rien ! Rien ne bouge.
Une halène sorcière rafale son secret
On le projette vers le haut
Il remonte vers la terre
Un souffle l’englouti brutalement
Il essaye d’y descendre
Mais, il remonte vers la terre.

C’est la fin du départ!
Rien n’apparaît dans son regard!
Et soudain des étoiles!

Et de toutes les couleurs
Chaque étoile porte une fleur.

[homere]

Fragment (7)

Crever sous son apparence féminine,
C’est retourner dans sa peau masculine !
Le brouillard laiteux est ta terre d’asile,
Mais la poussière n’en fera pas une étoile !
Se mettre nu sur le trône de son nuage,
C’est éteindre l'étincelle dans son âme.
Se mettre debout sur la vallée des voeux
C’est apaiser l’instrument qui joue pour ton corps.
La symphonie tribale d’une séparation
N’est jamais sans fausses notes.
Se mettre à rire de son ère
en psalmodiant des mots bleus !
Se mettre à se protéger
Du néant crasseux dans la nuit endormie,
Ne t’autorise pas de cueillir
Les perles de mes oranges dorées
Mon amour que je suis!
Oh !mon amour que tu es!
Timide dans le vide l’espérance
Le néant livide et l’errance
Mais tous ça mon amour
Ne mettra guère de point final
Aux lignes de notre histoire.

[homere]

fragment 8

Tu peux t’imaginer que je pensais à toi
Que je vivais pour toi!
Moi, je savais que tu pensais à elle!
Et que tu vivais pour elle,
Et j’imagine ou imaginais
Qu’elle pensait à moi!
Qu’elle vivait en moi!
Elle, elle pensait à elle!
Vivait pour elle
vivait pour qui ne pensait
Qu’à moi…qu’à toi!
Aujourd’hui en oubliant
Qu’elle ne pensait qu’à moi
je pense pour moi!
Vit pour moi!
Vivait en elle!
À celle qui ne pensait qu’à lui
Et que ne vivait qu’en moi!!

[homere]

Fragment (9)

Tout autour de ton sourire,
d’anciennes tempêtes s’estompent
Les ondes sèment des étoiles
Le jasmin tend des baisers aux miens.

Tout autour de ton sourire
Le soleil tend sa lumière
A l’intérieur de mes veines,
L’encre de mon sang,
Coule vers l’île de l’amitié !

Des oiseaux vêtus de reflets miroitants
Inscrivent ton nom avec la pluie de mes yeux
Une danse éloquente prête sa main à l’espoir
Et de nouveau des millions de frissons!

Une chanson se fait enfin entendre!
Une vague de notes luisantes fleurie
Des sentiments naissent en secret
Et la musique de notre amour
Est alors festoyé.

[homere]

Fragment (10)

« La fragrance de l'ivresse et des mirabelles
N'est pas l'origine des mirages bleutés »
Confia l’oracle à l'humanité!
La fragrance, or d’orchidée!
Prouesse des individuations matoises!
La fragrance féminine sous son apparence aérée,
C'est osmose des appellations naïves !
Les muses méphistophéliques,
Sont les sœurs séléniennes,
Que vos pensées génitrices et païennes
Caressent, et coiffent sur l’âtre micacé!

Cette finesse dialectique de l’intimement démesuré
Déguise nos reines en lagunes émulsives!
L’ère masquée des fraternités est une odyssée
lorsque le temps se fait souvenir!
Et à chaque fois que le passé
Recule dans mon passé!
L'affection d'autrefois!!

Séduisante comme une chaire sanglante
Paire d’oignon chauve, ou sanguine!
Elle pourrait imposer je ne sais quelle vision !
Ravissante tel l’auguste chausson cramoisi,
Une putain fait toujours le trottoir !
Mais la femme d’aujourd’hui vaudrait notamment,
Qu’on la croque gentiment,
Et tant qu’à faire, là où il ne faut pas !

C’est une misérable artiste
Elle célèbre l’élégance des nostalgies!
Une tirelire à merde devant le point final des sens !
Démon et mère, femme actuelle apporte la misère,
mais en ce temps sans âme
Femme est une marchandise !

Avec de luisantes vagues de larmes !
Bénies sont ces larmes affamées!
Avec la lame de son exhalaison solaire
Avec ses lourds reflets de larmes
Dans de profondes coupes en cristal !
Elle est indéniablement lolita!
Sœur mariée d’une fontaine de jouvence
Reste surtout que c’est une merde
Une chienne qui engendre de la merde!
Femme actuelle ne verra pas naître
La postérité! Et nous les hommes!
Nous la mélodie! L'avenir! La vie!

[homere]

Fragment (11)


Faut-il que la pluie des comètes soit fragrance!
Succulente envie comme le nectar laiteux de tes lèvres !
Et que dame lune aux fleurs sessiles soit épanouie !
Faut-il que l’horizon du passé soit inondé de perles !
Faut –il autant de beauté et tant de dévouements !
Ou encore que les phéromones bilabiées
Soient absorbés par l'ivresse des rosées,
faut –il que le médoc de tes lèvres séléniennes
Soit soufflé pour ranimer l’océan des intimités !
Faut-il peindre de sang et d’amour les murs de tes palais !
Faut –il que tes rêves deviennent une saison sensuelle!
Et que toute l’humanité se jette à tes pieds !

[homere]

Fragment (12)

Face à ton regard ailé
Le grand cosmos est indéniablement étroit
Et quand tu me tiens enchaîné dans ton âme!
Ton ivre halène se déploie!
Elle me poétise les yeux comme
Le bon miel de ma province!
Volent déjà et planent librement
Autant de fois que la reine soleil,
Tes mains d’abeille!

Et quand tu tends vers moi,
Les invisibles caresses!!
Me remplie d’aisance et d’invincibles joies
L’instant de ton invisible caresse !
Et depuis quelques absences,
Le futur passé se retrouve en arrière
Comme si l’ombre d’aujourd’hui
Ne fut guère confié au passé !
Et le cosmos à présent néant
Fut songe dans tes pompières tropicales!

La clémence d’aujourd’hui n’est autre
Que la nature de l’espoir
Abandonné dans une étrange mémoire sans clé !

[homere]

fragment 13

Il y a peut être ce terroir-ci,
Mille lisières pour mille voies!
La terre des joies!
Ailleurs, de on se remet en question!
L'évidence probable!
Et tant pis pour l’art des ombres virulentes!
L’art aux noyaux d’essence est sollicité.
Mais voici déjà la magie des belles sorcières,
Qu’on dites originaires du néant.
Il y a peut être un brin de liberté,
La paix des fleurs somnolentes.

Dans ce territoire, la bande d’orphelins !
Délirent glorieusement dans leur coin,
Conçoivent aussi et pensent en réalité!
Ils estiment peut-être qu’ils peuvent être !!
A tout moment, bien avant aussi,
La flamme des bois qui prend feu,
Dans son étreinte comprend elle aussi
Que l’innocence ne peut guère se dégager !
Jamais, à ce que l’on dit ici!
Jamais, sous le fardeau de l’errance!

A jamais, être c’est bien sur ce pays-ci !
Mais, c’est avant tout se rendre utile,
Car juste restera d’être à ce que l’on croit.

Il y a surtout enfin l’océan
De nos irritations faciales.
Ces étoiles érotiques !
Ces jeux bleus d’adolescentes !
Dans une autre vie ! C’est certain !
La chair spectrale s’intègre, imite,
Se désagrège dans son paquet d’onction,
Et certains tentent peut être l’équation,
Espèrent agréger les caresses aux perversités !
Mais pour que la momie puisse jouir de la bactérie,
Le mondain ne se contente plus de tous ces triomphes
Ni de tous ces palmarès à faire bâiller mon sexe.
Etre c’est notamment aussi devenir un barde sarcastique,
Mais qui osera l’annoncer face à mon nez !

A jamais, dans ce lieu là
Existera toujours la majesté des mots !
Et tant qu’ils peuvent estimer mon corps,
Existera la vie des mots!

Edited by homere, 17 September 2006 - 08:45 PM.

[homere]

Fragment (14)

A mon ami le savant
Ce gnou blanc que voici,
Et tous mes savons
A mon mari l'étalon
Mes danses et talents
Et puis encore ces 4 vallons
A mon amour le couillon
Le néant qui entour ce salon
À mon ami le masque vivant
Voici pour toi Zidane et son ballon.

[homere]

Fragment (15)

Nos enfants ont grandis mon chéri !
Ils sont le portrait craché de ton aimable zibeline!
Tous autant qu'ils sont se droguent régulièrement!
Benoît passe son temps à escalader
Les nuages des monts des vœux!
Il rêve de la pulpe dorée de l'océan indien,
Et c'est sans doute pour cette raison
Qu'il s'est met dans le crâne
Qu'Alfred et Jean l'indien pourraient l'aider.
Diane mange deux puddings par minutes,
Elle voudrait être immense comme la reine des comètes !
Jérémie ne cesse de lécher le lait
De la juteuses neige que tu as semé sous son lit.
Pour le jour de son 120ème violes,
Perpétré sur la statue du salon!
William prend les roses par des fées !
D'ailleurs il va en épouser une
« C'est la plus parfumée d'entre elles » dit-il !!
Cette année, il a fauché ton petit jardin d'étoiles !
Il dit qu'il va y planter son affection pour les lilas masqués!
Marie-Louise, ta fille diserte, la douée de la famille
Ne discours qu'avec la galaxie des anachorètes!
Et moi mon amour,
J'attends toujours avec impatience
Le jour de ton 1er accouchement!
Mais la meilleur de toute mon chéri,
c'est que je suis de nouveau enceinte!
Le médecin m'a appris que je serais la maman d'une belle planète!

[homere]

Fragment (16)

Je suis à vous !
Sainte matrice des étincelles !
Ö, flamme nucléoprotéine
L'horizon nuptial ou nous aurions pu être !
Vous que je recherchais ! Prenez!
Me voilà, tenez moi fort contre vous !
Je suis en vous comme l'embryon
Dans les catacombes de sa génitrice !
Je vais à vous, et je vis en vous !

Voit en vous, et ne cherche que vous!
Madame, ayez grâce !
Saisissez mes frissons !

Ils sont en soie!
Approchez et saisissez mon or!
Et devenez pour l'éternité,

Le masque de ma respiration !
Le nuage blanc de mon souffle !
Madame, que de faste de me plier a vos sourires !
Moi le pauvre sans vous !
Qui vous aime à mourir.

[homere]

Fragment (17)


aigreur mon ami

Aigreur et j'ai le dégoût face au gars du bar
Coiffé de la tête à l'anus

Chauve mon ami

Le gars est chauve de la moustache!

Les troncs d'hêtre dans son falzar
Ses deux jambes scient comme une hache!
Son bif de mygale est une œuvre d'art
Tout comme sa longue barbe

Elle est longue mon ami

Longue telle l'une des six cravache!
Utiles dans les usines de soutaches.

Aigreur mon ami

Aigreur et j'ai le goût de la défiance face au type du bar
Les oreilles hissés comme les cornes d'une vaches
Lui, que je haie, mon ami

Lui c'est le cul du tsar
Le plus con d'entre les gogos apaches.

[homere]

Fragments (18)

Eh bien l’ami, n’en as-tu pas marre de souffrir
De mourir, seul face au monde! Pauvre rien
Pourquoi donc cette nymphette aux cheveux orangés
Bon sang! Ne veux tu donc pas vivre
stop l’ami, et ne te torture plus les méninges

As-tu donc oublié qu’il était beau d’être libre
Ne jamais vouloir fuir! Ne pas s’en aller ailleurs!
Être pour soi c’est tout ! Ne pas dépendre d’autrui
As-tu déjà plongé la tête dans le lointain sombre
Crois-tu ainsi pouvoir affronter tes ennemis

Respire avec moi la mélancolie dorée de ce coucher
Touche le ciel bleu avec ton âme d’enfant
Regarde combien ces étoiles semblent si jolies
Entends donc cette symphonie marine faucher,
frôler, les dunes de sables que ton regard lit

Eh, l’ami, viens te reposer! Et cesse tes enfantillages.
Fais un vœu petit prince ! Pense aux fées sirènes!
Sois libre comme une larme assoiffé d’eau!
Goûte au secret de tous ces paysages
Arrête donc et étreins pour moi cette cantilène.

[homere]

Fragment (19)

Au commencement de ton histoire,
Il y a certainement la fin de la mienne.
Au fond, tes yeux me désiraient!

Mais toi, tu désirais autre chose!

Me tuer ou oublier, étaient tes pensées!
Tu me voulais abandonné aux nuées
Ignoré dans le sombre muet
Intime sans doute,

Mais comme le néant.

Au commencement de mon histoire
J'avais juste le souhait que la valence
De nos regards frisonne dans l'obscurité!
J'avais juste le regret de l'aune!

L'envie de souffler l'étoile de nos ombres effeuillées.
Mais, j'ai en effet encore le souvenir du soir,
Qui comme le passé des interstices

Et l'avenir des solstices
S'estompe seul,
Annonce sa solitude
Prédit la feinte du dérisoire!
La magie de la désinvolture.

[Tyi]

Bonjour

Une lecture rapide, il faut que les imprime mais déjà le Fragment 13 me semble un juste milieu et surtout ces mots là :
"A jamais, dans ce lieu là
Existera toujours la majesté des mots !
Et tant qu’ils peuvent estimer mon corps,
Existera la vie des mots!"

qui me paraissent scander l'ensemble.

Après, 'Une fleur cherche son masque' (Fragment 1) et ' Les accords du néant. Ce silence carmin' (fragment 3) et 'le masque de ma respiration' (fragment 16) (me) renvoient à l'évidence au Fragment 19 en sa totalité et notamment à 'la magie de la désinvolture'.
En analogie à :

"Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme continue l'oeuvre de l'existence." - Aurelia. Nerval.

Encore après, faut que je revienne!

Juliette

[homere]

Fragment (20)

C'est sans doute, comme pour jamais
Mais, au moins on vantera pour lui
Le miel de vos yeux d'impératrice !
Le sucre caramel noyé à jamais
C'est votre beauté.

Et vos grains perliers
Sont la géode de l'essence florale!


Blanc est ce donc ou noir !
Né du lait des vents et des nuages!
Ce poème!


La Bévue du prince dans son lit
Succède à son trône.
« Demain c'est votre l'univers»
Murmure l'enfant de l'hêtre.
Et déjà le zoolâtre cherche
À immoler votre pervenche !

Il était temps que la corrida commence !

Il était une fois
L'intention à jamais !!!

[homere]

Bonjour

Une lecture rapide, il faut que les imprime mais déjà le Fragment 13 me semble un juste milieu et surtout ces mots là :
"A jamais, dans ce lieu là
Existera toujours la majesté des mots !
Et tant qu’ils peuvent estimer mon corps,
Existera la vie des mots!"

qui me paraissent scander l'ensemble.

Après, 'Une fleur cherche son masque' (Fragment 1) et ' Les accords du néant. Ce silence carmin' (fragment 3) et 'le masque de ma respiration' (fragment 16) (me) renvoient à l'évidence au Fragment 19 en sa totalité et notamment à 'la magie de la désinvolture'.
En analogie à :

"Le Rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme continue l'oeuvre de l'existence." - Aurelia. Nerval.

Encore après, faut que je revienne!

Juliette

merci chère juliette et belle lecture pour la suite

[Tyi]

Le 20 est, je ne vous l'ai pas dit, dit d'ailleurs.
Le contexte dit: je vous aime!



Juliette

[homere]

Fragment (21)


Se méfier
Ou alors défier.
Ne pas se fier
A son regard crucifié !
Ne jamais, jamais se fier !
Aux fières sourires codifiés !
Être juste fier !
Lavé ou seulement purifié
Dissous de la mort
Et à jamais être purifié !

[Silences...]

Putain j'ai des cauchemars homère a piqué ma tête de cochon

[Tyi]

Putain j'ai des cauchemars homère a piqué ma tête de cochon

C'est peut-être une expérimentation de dématérialisation, un déphasage (ou tentative) pour créer une illusion fragmentée au fil des lectures.
Je sens que cela à un (son) sens sous trois directions (com, post, images).
Contexte.

Juliette